11- Club 3DO - Station Invasion 12 - Corpse Killer 13 - Crime Patrol 14 - Drug Wars 15 - Escape from Monster Manor - A Terrifying Hunt for the Undead 16 - FIFA International Soccer 17 - Foes of Ali 18 - Gex 19 - Hell - A Cyberpunk Thriller 20 - Horde, The 21 - Icebreaker 22 - Immercenary 23 - Incredible Machine, The 24 - Iron Angel of The Apocalypse 25 - Jurassic Park Interactive 26 - SquareEnix a annoncĂ© avoir distribuĂ© au Japon 3 millions d'exemplaires de Dragon Quest VIII, en l'espace de trois jours. Un score exceptionnel qui montre bien l'ampleur du phĂ©nomĂšne Dragon Encoreun Ă©preuve de la roue afin d'affronter le maitre Pang en personne !----- DragonQuest XI S : Les Combattants de la destinĂ©e. ps4. 1. 1. 7. 48. 18 . 4. Infos complĂ©mentaires +-Date de sortie : 04/12/2020 Genre(s) : RPG Territoire(s) : FRANCE 417 joueurs possĂšdent ce jeu 57 trophĂ©es au total. 0 trophĂ©e online. 32 trophĂ©es cachĂ©s. PlatinĂ© par : 125 joueurs (30 %) 100% par : 125 joueurs (30 %) Note des joueurs : 4.7/5 - 9 notes Note des inetnum - 109.234.167.255 netname: O2SWITCH descr: o2switch Datacenter Ip-Range-4 descr: -- Location Datacenter 2 - O2S-PA02 -- descr: ----- o2switch Datacenters ----- descr: Abuse : abuse@ Support : support@o2switch.fr descr: ----- www.o2switch.net ----- country: FR admin-c: YA460-RIPE tech-c: YA460-RIPE status: ASSIGNED PA mnt-lower: MNT Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. You're Reading a Free Preview Pages 24 to 30 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Page 37 is not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 46 to 99 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 106 to 108 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 146 to 247 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 268 to 286 are not shown in this preview. 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You're Reading a Free Preview Pages 774 to 789 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 797 to 826 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 834 to 854 are not shown in this preview. Principiul golirii The Principle of Emptiness Principe du vide Principio del Vuoto Traducerea si comentariul Lao Tzu chapter 11/Laozi capitolul 11/Lao Tseu chapitre 11 de Dan Mirahorian Goleste-ti mintea, acordeaza-te rezonant si intra in contact cu Marea Minte sau ConstiintaCosmicacapitolul 11 din Dao De Jing al lui Lao Zi; Principiul vidului Este necesar sa creezi unspatiu, sa faci loc, sa fi deschis, sa te golesti pt ca lucruri noi sa apara in viata taEmpty your Mind, Tune into and Enter the Big Mind or the Cosmic Consciousness in the 11 st Chapter of Lao Tzu’s Tao Te Ching; The Principle of Emptiness It is necessary to make room, toleave an empty space in order to allow new things to come into your life .Videz votre mental, entrez en accord de rĂ©sonance avec et commencer l'immersion dans le GrandEsprit ou la Conscience Universelle le 11Ăšme chapitre de Tao Te King de Lao Tseu Le Principe duvide Il est nĂ©cessaire de faire de la place, de laisser un espace vide pour permettre Ă  des choses nouvellesd’arriver dans votre vie / Vuota la tua mente, entra nell'accordo di risonanza con e iniziare l'immersione nello Grande Spiritoo Coscienza Universale nel capitolo 11 di Tao-te-ching di Lao Tze; Il Principio del Vuoto E'necessario che lasci uno spazio, un vuoto, affinchĂš cose nuove arrivino alla tua la mente; Leeren Ihre geistige ; Iisus "Goleste-te si te voi umple"/Jesus "Empty thyself and I shall fill thee" JĂ©sus"Vide-toi de toi-mĂȘme et je vais te combler" Padre Pio "Goleste-te si umple-te de Dumnezeu"/ "Vide toi de toi-mĂȘme et remplis toi de Dieu" "Tot aßa, oricine dintre voi, care nu se leapădă de tot ce are, nu poate fi ucenicul Meu"/So therefore,any one of you who does not renounce all that he has cannot be my disciple Luca /Luke 1432-34 Meister Eckhart "Indumnezeirea nu este atinsa printr-un process de adăugare a ceva Ăźn suflet, ciprintr-un proces de golire." Meister Eckhart “God is not attained by a process of addition to anything in the soul, but by aprocess of subtraction.” [vedeti Lao Tzu dezvatarea; deprogramarea; unlearning; scadereacunoasterii orizontale; vedeti articolul "Puterea lui Socrate"].Nu trebuie să faci nimic pentru a obĆŁine fericirea. You don’t have to do anything to acquire trebuie să faci ceva pentru a fi liber, trebuie să renunĆŁi la ceva. Atunci esti don’t do anything to be free, you drop something. Then you’re free. "Be the empty space at the center" / "Sois l'espace vide du centre"/ Essere lo spazio vuoto /Ser el un espacio vacĂ­o"Fii ca si spatiul vid din centrul rotii, vasului" "It is written Shape clay into a vesselIt is the space within that gives the valuePlace doors and windows in a houseIt is the opening that brings light withinSet spokes into a wheelIt is the emptiness of the hub that makes them usefulTherefore , be the empty space in the center Be nothing, and you will have everything to give to others""Il est Ă©crit de l'argile, fais une coupeC'est l'espace intĂ©rieur qui lui donne sa valeur Mets des portes et des fenĂȘtres Ă  ta par ces ouvertures que pĂ©nĂ©tre la lumiĂšreFixe des rayons Ă  la roueC'est le vide du moyeu qui les rend utilesPar consequent,sois l'espace vide au centreSois le rien et tu auras tout Ă  donner auxautres" "Este scris modelam argila pt a face un vasDar ceea ce face vasul valorosutil este spatiul gol din interior Facem usi si ferestre in peretii unei caseCeea ce face casa locuibila si permite luminii sa intre inlauntru sunt deschiderile si spatiul neocupatAsezam spitele unei roti in asa fel incat sa se uneasca intr-un punct centralCeea ce face o roata utilizabila este insa spatiul gol din butucul rotiiFii golit, si nu va fi nimic ce sa nu poti darui celorlalti " Le terme "BATELEUR dĂ©signe un comĂ©dien, un illusionniste ou, en pĂ©joratif, un charlatan. L'arcane majeur le Bateleur, du Tarot, fait partie de la famille des personnalitĂ©s. Le Bateleur en est une figure plutĂŽt introvertie et sensible. Il est l'artiste de la famille. Un artiste se plait Ă  sĂ©duire un public en exhibant son talent. Il suscite, de la sorte, des Ă©motions et des rĂȘves. Le chiffre "1" est principe de toute chose, non manifestĂ© encore. "1" indique la prĂ©sence du nĂ©cessaire, d’un potentiel, pour s'Ă©manciper. Mais le "1" a besoin de se confronter au monde extĂ©rieur, Ă  ses diverses et multiples stimulations gĂ©nĂ©rant autant le dĂ©sir que le doute et l'angoisse. Le chiffre "1" est encore neutre sur le plan vibratoire. Il reprĂ©sente ainsi l’innocence, la jeunesse physique ou d'esprit ; cet arcane peut reprĂ©senter les enfants, la naĂŻvetĂ© et l'Ă©gocentrisme... Le personnage porte un chapeau en forme de lemniscate. Les bords du chapeau sont repliĂ©s vers le haut, ce qui forme une sorte de cuvette, de rĂ©cipient. Mon interprĂ©tation sur ces aspects le personnage est actif sur le plan matĂ©riel, il essaye probablement de gagner de l’argent ; il se rend rĂ©ceptif au hasard, Ă  la Providence, il sait s’adapter aux Ă©vĂ©nements et il est capable de rĂ©flĂ©chir. Ce chapeau en forme de lemniscate a attirĂ© l’attention des occultistes, et trĂšs vite on le considĂ©ra comme une figuration du symbole de l’infini. nous y reviendrons en dĂ©tail un plus loin. De la main gauche sensible et intuitive, il tient un bĂąton... Est-ce une baguette magique ? Autres arcanes oĂč apparaĂźt un bĂąton l’IMPÉRATRICE et l’EMPEREUR tiennent un sceptre. Le PAPE tient une hampe, un sceptre Ă  3 branches. L’ange de l’arcane l’AMOUREUX s’apprĂȘte Ă  tirer une flĂšche qui est un bout de bĂąton avec une pointe. Le personnage sur LE CHARIOT tient un sceptre de la main droite. Le bĂąton peut se retrouver dans la balance axe vertical apparaissant sur l’arcane la Justice. LE DIABLE... Le MAT et L’HERMITE tiennent un bĂąton comme une canne. La ROUE-DE-FORTUNE est faite avec six bĂątons placĂ©s comme les rayons d’une roue. Le PENDU se tient entre deux arbres ou troncs. Le personnage de l’arcane XIII tient une faux dont le manche est un bĂąton... Les BĂątons » sont nĂ©s de la Terre, mais reprĂ©sentent l’élĂ©ment Feu, comme c’est le cas pour la suite des arcanes mineurs des BĂątons ». Sur la table du Bateleur reposent - une sorte de sac ou de panier - ce qui paraĂźt ĂȘtre une corde, ou un serpent, sort du panier - un couteau qui a un manche et une sorte de lame incurvĂ©e sans doute il faut considĂ©rer ces Ă©lĂ©ments comme Ă©tant un rappel de la suite des arcanes mineurs des ÉpĂ©es » qui reprĂ©sentent l’élĂ©ment air » - deux boules, qui ressemblent Ă  deux coquilles de noix - deux ou trois dĂ©s Ă  jouer, le plus souvent les chiffres s’additionnent pour donner la somme de 7 ». Par exemple; l’un affiche 1 point et l’autre 6. Voir un peu plus loin l’exposĂ© sur le MystĂšre des DĂ©s » du Bateleur. - un gobelet sans doute pour brasser les dĂ©s - trois piĂšces ou deniers - un bocal, ou un autre gobelet, un rĂ©cipient, parfois une coupe... Donc, parmi les objets qui sont sur la table du BATELEUR ont retrouve certainement un rappel des 4 Ă©lĂ©ments reprĂ©sentĂ©s par les suites des arcanes mineurs... Mais ici, il faut sans doute prendre en considĂ©ration que le BATELEUR ne possĂšde pas des instruments nobles... Il s’agit d’objet qui ont les mĂȘme fonctions que celles des arcanes mineurs BĂątons, Coupes, Deniers, ÉpĂ©es ; mais ici il ne s’agit de piĂšce d’or mais de jetons, pas d’épĂ©es mais de coutelas et de lames, pas de coupes mais plutĂŽt des gobelets, et pour le bĂąton, on remarque que LE BATELEUR le brandit de maniĂšre Ă  se rendre impressionnable... et ça marche !!! Pour preuve, beaucoup de gens le prennent pour un magicien!!! LE BATELEUR est d’avantage un petit futĂ© qu’un magicien! L’erreur s’est glissĂ©e dĂšs les premiers jeux de Tarot anglais... Il faut admettre qu’il n’y a pas vraiment de terme Ă©quivalent au BATELEUR » en anglais... pas mĂȘme en français!!! Mais il aurait Ă©tĂ© plus juste de dire the Player » ou the Gamer »... LE BATELEUR n’est pas un Magicien... Il ne dĂ©tient encore aucun rĂ©el pouvoir... Et pour les dons qu’il a... Il lui reste Ă  trouver un moyen pour qu’ils s’épanouissent enfin! LE BATELEUR n’est ni un noble, ni un sage ni un magicien... Il aspire Ă  devenir un "initiĂ©" mais il n’est encore qu’un habile prestidigitateur, un illusionniste... À partir de cette traduction erronĂ©e en "The Magician", cela contribua Ă  faire rapidement de notre BATELEUR un magicien! Et les cercles Ă©sotĂ©riques, les kabbalistes du dimanche, et prĂ©sumĂ©s maĂźtres occultistes s’en sont donnĂ© Ă  cƓur joie! Depuis, LE BATELEUR Ă  pris des airs de Mage accomplis! Si on revient aux images d’origines du Tarot, on doit admettre que l’on s’est beaucoup Ă©loignĂ© du sens premier, et la personnalitĂ© du pauvre BATELEUR est mĂ©connaissable... Le Tarot de Paris, reprĂ©sente LE BATELEUR dans sa plus grande authenticitĂ©. Devant une table ou sont installĂ© des joueurs, ses complices, un chien et un singe qui sont cachĂ©s sous la table... Tarot Anonyme de Paris Le Visconti montre un BATELEUR qui est plus sobre, mais ce BATELEUR a sur sa table des objets plus nobles, ÉpĂ©e, une Coupe, un Denier, et un BĂąton... Les Tarots de ViĂ©ville, Noblet ou Dodal rĂ©itĂšrent cette mĂȘme image du BATELEUR de maniĂšre simplifiĂ©e... Le Tarot de Jean Noblet est particuliĂšrement caricatural » et les items sont affichĂ©s de maniĂšre plus symbolique », par la suite Dodal et Conver feront de mĂȘme... À partir des Tarots plus idĂ©ographiques », comme celui de Noblet, l’image du BATELEUR contient de nombreux objets matĂ©riels, notamment la table. Mais le personnage, Ă  partir de ses chevilles, repose sur le fond cĂ©leste. Ces aspects peuvent indiquer une quĂȘte spirituelle, tout en signalant que l’individu reste dĂ©pendant et soumis au monde matĂ©riel et aux apparences. L’individu dĂ©tient une sorte de connaissance innĂ©e. Il sait tirer parti avantageusement de ses talents et du monde matĂ©riel, notamment en manipulant avec adresse et aisance les objets pour faire impression. Que va faire le Bateleur avec sa baguette et la piĂšce ? Cet arcane exprime une façon de fonctionner dans le monde social. Le Bateleur privilĂ©gie le mode Ă©motionnel. Il a l’esprit joueur. Il est motivĂ© par le plaisir. Il a besoin de plaire et de se sentir aimĂ©. Le Bateleur est un sensitif. L’expression de soi est spontanĂ©e, authentique. Il aimerait aussi avoir un statut, ou du moins la rĂ©putation d’ĂȘtre un magicien »! Sur le plan intellectuel de son fonctionnement, LE BATELEUR est intelligent intelligence pratique d’adaptation, rĂȘveur, inventif et simple. Sur le plan moteur-instinctif, il est habile, douĂ© et hĂ©doniste. Il sait satisfaire ses besoins de base, il ne manque de rien Ă  voir sa prĂ©sentation. Cet individu se confronte Ă  tous les possibles, ce qui le rend momentanĂ©ment opportuniste. DANS LE SENS ÉLÉMENTAIRE Quand Le Bateleur est tirĂ© dans le jeu, il annonce une action nouvelle, un commencement de quelque chose ou bien alors une nouveautĂ© qu'il ne faut pas laisser passer, une nouvelle direction, des prises d'initiatives. Ses qualitĂ©s sont la prĂ©sence d'esprit, la diplomatie, l'intelligence, l'habiletĂ©, le coup de gĂ©nie, la dĂ©brouillardise. Cette carte symbolise le triomphe, toutes les qualitĂ©s de la jeunesse, quelques soient les actions ou les jugements, ils se rĂ©vĂšlent toujours positifs et victorieux RĂ©sumĂ© habiletĂ©, enthousiasme, audace rĂ©compensĂ©e, Ă©nergie crĂ©atrice, dĂ©but de toute chose, initiative, finesse diplomatique. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Le Bateleur reprĂ©sente le commencement, l’initiative, le dĂ©part de quelque chose de neuf. Il possĂšde tous les Ă©lĂ©ments pour entreprendre une action efficace, et la mener Ă  terme. La Bateleur reprĂ©sente un homme plutĂŽt jeune, en pleine possession de ses capacitĂ©s. Il est prĂȘt Ă  agir, de façon innocente et pure. Il a tous les Ă©lĂ©ments en main devant lui bĂąton le feu, les actes, coupe l’eau, le psychisme, denier la terre, la matiĂšre, couteau l’air, l’intellect. GrĂące Ă  ses outils il va façonner son devenir, pour inscrire son projet dans la dimension matĂ©rielle. Le point de dĂ©part, le commencement, est renforcĂ© ici par un certain nombre de signes la fleur en bouton au milieu de ses jambes renvoie au symbole d’une jeune pousse Ă  la conquĂȘte de la vie ! Son chapeau en forme d’infini indique que le Bateleur est quelqu’un de motivĂ© qui ira jusqu’au bout de son idĂ©e, de son acte, et ceci ira trĂšs loin. Le 1 est un point de dĂ©part. C’est le principe de la jeunesse ambivalente entre manque de maturitĂ© et inexpĂ©rience. L’ouverture est maximale Tout est Ă  faire. Il illustre l’enfant fragilitĂ© et force. Sa vie est devant lui. Le Bateleur est une lame active action demandĂ©e, il FAUT AGIR ! Le Bateleur est un sujet responsable est non passif mais soumis Ă  l’indĂ©cision. Carte du prĂ©sent, c’est ici et maintenant, il peut tout faire tout savoir et tout expĂ©rimenter. Le vert du chapeau le met en accord avec la nature. La clef est dans l’intĂ©rioritĂ©. Le mot Bateleur signifie jeu. Donc la vie est un jeu. Il ne faut pas dramatiser ! Principe essentiel du commencement et du travail. Le travail est Ă©lĂ©vation s’il est un plaisir Le travail est appauvrissement s’il est fardeau. SynthĂšse Le Bateleur symbolise un nouveau projet ou une nouvelle relation. Il est toujours associĂ© Ă  un travail, Ă  des Ă©tudes ou une pratique. C’est le symbole de l'initiative, de l'habiletĂ©, du courage, de la jeunesse impĂ©tueuse et dĂ©cidĂ©e. Mots-ClĂ©s initiative, potentiel crĂ©atif, dynamisme, autonomie SENS POSITIF Cet arcane symbolise la fougue de la jeunesse, l’élan, l’initiative et l’audace. Il Ă©voque les choses nouvelles, les impulsions vers le futur et la bonne fortune. Cette carte symbolise la crĂ©ativitĂ© et l’enthousiasme. Cet arcane annonce aussi le dĂ©but de choses significatives pour le consultant. Tirage amoureux dĂ©marrage d’une relation, pĂ©riode de sĂ©duction et de sorties, rencontres, coup de foudre possible. Tirage professionnel dĂ©marrage d’un projet personnel, travail autonome et dynamisant, nouvelles idĂ©es, crĂ©ativitĂ© payante. Tirage financier possibilitĂ© d’initiatives bienheureuses. Tirage vitalitĂ© grande vitalitĂ©, capacitĂ©s de rĂ©sistance importantes, possibilitĂ©s accrues pour concevoir, activitĂ© physique. Message de l’arcane le Bateleur vous encourage Ă  vous lancer, Ă  agir concrĂštement sans hĂ©sitations. Il est nĂ©cessaire que vous Ă©coutiez vos dĂ©sirs et que vous vous fassiez confiance. Foncez ! C’est le moment propice ! SENS NÉGATIF Cet arcane peut aussi se rĂ©vĂ©ler synonyme de malchance et de dĂ©sillusions. L’arcane est alors annonciateur d’obstacles Ă  la rĂ©alisation de soi et Ă  la rĂ©ussite de projets personnels et professionnels. Tirage amoureux relation amoureuse superficielle, rigiditĂ© dans les Ă©changes et les interactions, difficultĂ© dans les rencontres. Tirage professionnel difficultĂ©s avec l’environnement de travail, enjeux personnels prenant le pas sur la bonne marche de l’entreprise, obstacle sĂ  la progression professionnelle, rĂ©sistance au changement. Tirage financier important de revoir les dĂ©penses. Tirage vitalitĂ© baisse de vitalitĂ©, besoin de se ressourcer, de se recharger Ă©nergĂ©tiquement. Message de l’arcane L’Étoile vous conseille de reporter les projets qui vous tiennent Ă  cƓur. Les circonstances ne jouent pas en votre faveur actuellement et vous risquez d’aller vers l’échec et les dĂ©ceptions. Prenez votre mal en patience, le vent va bien tourner un jour ! OPTIQUE ÉVOLUTION PERSONNELLE » Le bateleur est "l’Alpha" du Tarot. Cela signifie que le consultant est sur le point de dĂ©buter quelque chose... C’est un nouveau dĂ©part... LE BATELEUR indique que la personne est sur le point de s’éveiller Ă  de nouvelles dimensions de la rĂ©alitĂ©, l’individu s’éveille, prend conscience que l’Univers lui donne accĂšs Ă  tous les outils pour parvenir Ă  son plein accomplissement. Le BATELEUR indique qu’il y a encore des incertitudes face Ă  l’avenir mais aussi le dĂ©but de nouveaux projets auxquels il faut croire pour avancer... Le Bateleur conseille de continuer d’avancer mais dans le sens d’un cheminement qui aidera Ă  notre Ă©panouissement... Ayez confiance, dit LE BATELEUR, car de beaux projets s’offriront Ă  vous, si vous mettez tout en Ɠuvre pour rĂ©ussir... Aussi, il indique que cela vous donnera l’occasion d’évoluer sur le plan personnel. LE BATELEUR vous dit Prenez la mesure de votre potentiel ». Il est l’individu actif, le principe mĂąle associĂ© Ă  l’Ɠuvre de la crĂ©ation, il est l’"Initiative". LA QUESTION DU LIBRE ARBITRE Une des questions philosophiques majeures concerne le statut du libre-arbitre. Est ce qu’on a le choix de nos actes? Je voudrais apporter ici quelques Ă©lĂ©ments qui montrent Ă  la fois l'importance et la limite du libre-arbitre. En gĂ©nĂ©ral, quand on discute avec un ami, quand tout va bien, on voudrait croire que l’on a bien cette capacitĂ© Ă  pouvoir dĂ©cider de chacun de nos actes, que tout ce que nous faisons nous le voulons. Puis, si l’on est addict Ă  un produit ou Ă  une activitĂ©, on se rend compte rapidement que l’on est dĂ©pendant de ce produit ou de cette activitĂ©, sauf ceux qui veulent se leurrer sur eux-mĂȘmes. Par exemple, les fumeurs qui vont chercher du tabac en pleine nuit Ă  plus de 20km de leur domicile en disant que c’est pour le plaisir.. Il en est de mĂȘme du dĂ©sir sexuel qui nous pousse vers l’autre avec une force incroyable et Ă  laquelle il est bien difficile de rĂ©sister. De ce fait, la psychanalyse avec l’inconscient d’une part, et les neurosciences d’autre part, montrent qu’en fait notre libre-arbitre est limitĂ©. On peut dire qu’on vit dans un espace de tendances » de forces intĂ©rieures qui nous poussent dans un sens ou dans un autre. Lorsque ces forces ne posent pas de problĂšmes, c’est Ă  dire qu’elles ne viennent pas en contradiction avec d’autres forces, elles nous mĂšnent Ă  une certaines satisfaction par exemple manger un bon plat quand on a faim ou faire l’amour avec sa compagne/compagnon. Au contraire lorsque plusieurs de ces forces sont en contradiction, on se sent Ă©cartelĂ© entre plusieurs voix intĂ©rieures, dont certaines apparaissent comme angĂ©liques et d’autres comme dĂ©moniaques, un peu comme ce qui est figurĂ© sur l’arcane de L’AMOUREUX. Nous somme ainsi le théùtre d’affrontements terribles, oĂč diffĂ©rentes forces, incarnĂ©es par des “personnages”, chacun ayant sa voix intĂ©rieure, s’affrontent. C’est le dĂ©mon qui affronte le devoir, l’enfant qui s’oppose au pĂšre, le licencieux qui tente de prendre le pas sur le sage.. Toutes ces voix sont alors les manifestations intĂ©rieures de toutes ces tendances psychiques, de toutes ces forces. Il est clair qu’il sera possible un jour d’expliquer tout cela sur le plan neuronal. Pour ma part je fais appel Ă  certaines idĂ©es de M. Minsky et de D. Dennett le cerveau est un ordinateur parallĂšle sur lequel un certain nombre de processus s’exĂ©cutent en parallĂšle ou en sĂ©quentiel comme le mental, et ces processus point de vue ExtĂ©rieur dans AQAL de Wilber, nous apparaissent comme des personnages ou des forces qui s’affrontent ou s’allient point de vue IntĂ©rieur dans AQAL. Dans ce cas, oĂč est le libre-arbitre? Et bien bizarrement, au milieu de tous ces affrontements, de toutes ces forces qui nous cherchent Ă  nous pousser dans un sens ou dans un autre, il y a tout de mĂȘme un “je” qui choisit. Parfois ce “je” laisse aller la pulsion, parfois il suit le devoir, parfois il suit le chemin du sage, etc.. mais dans tous les cas et dans toutes les situations, si l’on veut bien faire un rĂ©el travail de conscience, on se rend compte alors qu’il existe un tout petit endroit oĂč “je” dĂ©cide, oĂč je laisse aller dans un sens ou l’autre les tendances. Dans ce théùtre homĂ©rique qu’est notre psychisme, dans cette mer tumultueuse de notre intĂ©rioritĂ©, il existe toujours sauf si l’on est sous neuroleptiques un endroit oĂč nous dĂ©cidons d’aller Ă  droite ou Ă  gauche, oĂč nous Ă©coutons certaines voix plutĂŽt que d’autres. Pour beaucoup, il existe une croyance “qu’on ne peut rien y changer”. Quelque part, c’est confortable. On n’est pas responsable de ce qui nous arrive, on subit ce qui se passe, et donc c’est pas de notre faute ce qu’on vit et ce qu’on fait... Mais cette approche nous coupe de nous mĂȘmes, de cet endroit du ”je” oĂč nous sommes profondĂ©ment libre. De ce fait, lorsque “on ne peut rien y changer” on se vit comme prisonnier de la vie, comme subissant ce qui nous arrive, cherchant Ă  glaner au dehors de nous un peu de rĂ©confort. On cherche dans la drogue, le sexe, les gadgets, les fringues, etc.. un rĂ©confort pour nous faire oublier notre situation misĂ©rable d’esclave. Et c’est juste cela le Samsara la dure rĂ©alitĂ© le lieu des conditionnements que nous acceptons en croyant parfois qu’on est libre quand on ne fait que suivre une addiction et parfois qu’on “ne peut rien y faire” en se comportant en victime. Dans les deux cas, on reporte la faute de notre condition sur l’autre ou les autres c’est le conjoint qui nous empĂȘche de vivre, c’est la sociĂ©tĂ© qui nous exploite, ce sont les “grands de ce monde” qui complotent pour nous asservir. Ce qu’on ne veut pas voir c’est que c’est simplement nous qui avons abdiquĂ©, que c’est nous qui avons choisi finalement d’ĂȘtre victime. En rĂ©alitĂ© il n’y a qu’une issue qui est trĂšs bien dĂ©veloppĂ©e par l’un des grands principes de la voie de l’éveil » exprimĂ© par Andrew Cohen Renoncer profondĂ©ment Ă  ĂȘtre victime. Cela signifie que je suis auteur de tous mes actes et que j’en prend la responsabilitĂ©. » La phrase clĂ© c'est "j’ai le choix de mes actes et je prend la responsabilitĂ© de tout ce que je fais dans la vie"... Tant qu'on ne prend pas la responsabilitĂ© de nos actes, en conscience, on reste dĂ©pendant et comme prisonnier du monde. Si l’on fait un rĂ©el travail sur soi, on se rend compte que depuis notre plus petite enfance, depuis que l’on a pu dire “je”, on a fait des choix on a choisi d’ĂȘtre un bon garçon ou une bonne fille, on a choisi de se rebeller, etc.. Cela ne signifie pas que nous ayons Ă  nous culpabiliser de nos choix, ce qui reviendrait Ă  remettre une couche de boue supplĂ©mentaire sur notre vie note au lieu de nous libĂ©rer de nos conditionnement, on “adore” rajouter de la merde sur nos blessures en nous jugeant nĂ©gativement. Mais cela ne fait que nous enchaĂźner encore un peu plus Ă  des conditionnements sociaux et parentaux. Il s’agit au contraire de sentir la libertĂ© qui existe en nous Ă  chaque instant. Et cela nous invite Ă  faire face Ă  nos peurs profondes et de sentir que nous faisons le choix d’éviter ou non une situation qui nous fait peur. Par exemple, on peut se dire À chaque instant je dĂ©cide par exemple de ne pas dire quelque chose qui va choquer l’autre parce que je prĂ©fĂšre vivre ainsi ma relation et que j’ai peur de lui faire du mal. Mais en fait, cette peur de faire du mal recouvre peut ĂȘtre une autre peur peur que l’autre rĂ©agisse en nous repoussant, peur d’ĂȘtre abandonnĂ©, d’ĂȘtre seul, de ne pas pouvoir faire face Ă  la vie si l’autre n’est pas lĂ . Peur aussi pour les consĂ©quences vis Ă  vis des enfants, etc.. Prendre conscience qu’on fait ce choix nous permet d’aller plus profondĂ©ment dans l’écoute et la comprĂ©hension de ces voix intĂ©rieures, de ces peurs d’enfants qui nous animent encore Ă  l’état adulte.. Et ainsi ĂȘtre capable d’affronter ces peurs c’est en cela qu’Andrew Cohen parle d’approche hĂ©roĂŻque de l’éveil et de la conscience, car il s’agit d’affronter nos paresses et nos peurs, de dĂ©passer nos conditionnements. Sauf si l'on est esclave et encore on a toujours le choix de se rebeller au risque de la mort, on choisit notre vie on a toujours le choix de quitter son travail, de changer de vie, d'oser gagner moins. Mais si on ne le fait pas, c'est parce qu'on a peur des consĂ©quences, qu'on a peur de ce qui pourrait arriver. Et c'est beaucoup plus confortable de mourir Ă  petit feu en se disant que l'on est victime de notre environnement, du monde, de la sociĂ©tĂ©. Le plus grand des courage c'est de faire face Ă  notre vie, Ă  nos choix. C'est trĂšs dur Ă  accepter, et je peux en parler, car j'Ă©tais vraiment un adepte du "on ne peut rien y faire" ou du "j'ai pas le choix".. Mais c'est le petit enfant qui parle en nous Ă  ce moment lĂ , en voulant fermer les yeux sur la vie et ce qu'elle entraĂźne. Mais diront certaines personnes, ce que vous dites est totalement incompatible avec les thĂ©ories non-duelles et notamment avec l’Advaita Vedanta qui nous dit que finalement nous n’avons pas le choix, que tout ce que nous faisons est dĂ©terminĂ©, que nous n’avons que la possibilitĂ© de prendre conscience de ce qui se passe Ă  tout instant.. En fait, pendant longtemps je pensais qu’il y avait une contradiction entre ces termes, mais bizarrement il n’y en a pas. Comme le dit Ramana Maharshi, il faut faire un grand effort, notamment sur le mental, qui suppose donc un certain libre-arbitre pour finalement se rendre compte que nous ne sommes qu’une excroissance de la Vie qui joue Ă  l’intĂ©rieur de nous, du Divin qui fait l’expĂ©rience de la limitation Ă  l’intĂ©rieur de nous. Mais bizarrement, il n’y a pas de contradiction, car c’est juste Ă  l’endroit du “je” intĂ©rieur, Ă  l’endroit du libre-arbitre absolu que le Divin s’exprime. En fait, c’est en allant totalement dans la voie du libre-arbitre, en quittant la victime pour de bon et en prenant la responsabilitĂ© de nos actes Ă  condition de ne pas revenir Ă  une notion de devoir qui serait en fait un retour en arriĂšre que nous atteignons l’endroit de ce que certains appellent notre “mission sur terre” ou ce qu’on pourrait appeler le lieu oĂč la voix de Dieu s’exprime en nous l’important n’est pas le nom mais l’expĂ©rience intĂ©rieure de ce lieu. Être libre de ses choix, ce n’est pas “faire ce que je veux quand je veux” mais prendre conscience de notre libertĂ© de choisir telle ou telle action, en tenant compte totalement des autres et en Ă©tant entiĂšrement responsable de nos actes. Et Ă  cet endroit, si l’on s’ouvre Ă  ce qui est plus grand que nous, on peut ressentir que ce choix qui nous anime profondĂ©ment vient d’un au-delĂ  du “je”, d’une plus grande profondeur Ă  laquelle on peut donner le nom de Dieu, ou le Soi ou la Vie ou toute appellation en fonction de nos croyances. En d’autre termes, aller vers le libre-arbitre total en tenant compte de la responsabilitĂ© de nos actes, c’est la “premiĂšre et derniĂšre libertĂ©â€ comme le prĂ©cise le livre Ă©ponyme de Krishnamurti, c’est ĂȘtre libre d’ĂȘtre ce que l’on est totalement, ce qui, d’un point de vue plus grand dĂ©passe entiĂšrement ce “je”. C’est paradoxal, mais quand on arrive au sens premier de toute chose, on tombe nĂ©cessairement dans le paradoxal. Je veux prĂ©ciser que je ne suis pas toujours juste dans tous mes choix, qu’il ne viennent pas toujours de ce “je” ou plus exactement que je m’illusionne que je dois faire cela pour telle ou telle raison, qui ne sont en fait que des illusions pour cacher mes peurs. Mais simplement, je sens et sais que en faisant cela, il n’y a que moi que je trompe, que moi que je veux bien illusionner. Il n’y a que des peurs derriĂšre tout cela, et ces peurs doivent ĂȘtre affrontĂ©es.. Il n’y a rien d’autres que cela si l’on veut ĂȘtre profondĂ©ment libre et entrer dans ce que le christianisme appelle “le royaume de Dieu”. Et pour finir je voudrais donner une image qui rĂ©sume ce qui vient d’ĂȘtre dit. C’est un peu comme si nous Ă©tions le barreur d’un voilier. Parfois, la mer, qui reprĂ©sente les Ă©vĂšnements de la vie, est tumultueuse, parfois elle est calme. Dans tous les cas, c’est nous qui choisissons notre route, mais la direction que nous avons Ă  prendre, c’est notre Ă©toile qui nous en donne le chemin. Nous avons juste Ă  suivre l’étoile, pour trouver notre propre ĂȘtre, notre propre individuation. Nous sommes donc Ă  la fois libre en tant que barreur – et il convient effectivement de se rendre compte que c’est nous qui donnons un coup de barre Ă  gauche ou Ă  droite, que c’est nous qui dĂ©cidons de garder le cap ou de se laisser aller au grĂ© du vent – mais pas libre en ce sens que le cap est donnĂ© par une Ă©toile qui nous guide et qu’elle nous est propre. Andrew Cohen met plus l’accent sur le barreur, les visions non duelles sur l’étoile, certaines religions sur les moyens habiles Ă  mettre en Ɠuvre pour arriver Ă  barrer en toutes circonstances, mais il ne s’agit que d’aspects d’une mĂȘme rĂ©alitĂ©... OPTIQUE THAUMATURGIQUE » Le Nombre Un, le Grand Tout, la Providence du Ternaire Divin ; dans l’EnnĂ©ade HĂ©liopolitaine le Un est Amon-RĂą. Dans les Tables de la Loi c’est l’Éternel Moment PrĂ©sent des 7 manifestations phĂ©nomĂ©niques universelles, celui qui contient en simultanĂ© le germe ; le centre du cercle de toute crĂ©ation qui se manifestera sur le plan successif de la temporalitĂ©. Le Bateleur de notre livre de Thot, est aussi l’indĂ©finissable Divin CrĂ©ateur, ou principe de crĂ©ation, qui permettra de faire sortir du Nombre ZĂ©ro, dont il est l’aspect incréé, la LumiĂšre et les TĂ©nĂšbres, mais aussi les quatre Ă©lĂ©ments dont est constituĂ© la crĂ©ation. Ce Un, renferme donc la LumiĂšre fĂ©condante et les tĂ©nĂšbres fĂ©condĂ©es mais aussi les forces qui sont constitutives des quatre Ă©lĂ©ments, le chaud et le froid, le volatil et le fixe, le sec et l’humide, le contractant et l’exaltant, l’électricitĂ© et le magnĂ©tisme, le spirituel et le matĂ©riel, le visible et l’invisible, le temps et l’espace, tout ceci contenu dans un Ă©tat hors du temps l’Éternel Moment PrĂ©sent du Principe CrĂ©ateur. Ce 1 », qui seul dans l’ensemble de la crĂ©ation a ce pouvoir crĂ©ateur, sera donc le principe germinatif incréé du créé, et sa division sĂ©quentielle manifestera les autres Nombres Puissances qui lui sont attachĂ©es ; il ne peut se comprendre que dans le cadre de ce don d’ubiquitĂ©, qui lui permet en Ă©tant hors du temps, d’ĂȘtre partout en mĂȘme temps ce centre qui est partout et dont la pĂ©riphĂ©rie n’est nulle part. Ce Nombre Un n’est pas la CrĂ©ation mais le principe mĂȘme de la CrĂ©ation. Toujours dans l’ouvrage d’Eliphas Levi citĂ© prĂ©cĂ©demment, concernant le Nombre Un, il nous indique Qu’est-ce qu’un principe ? C’est une base de la parole, c’est une raison d’ĂȘtre du verbe. L’essence du verbe est dans le principe le principe c’est ce qui est ; l’intelligence, c’est un principe qui parle. Qu’est-ce que la lumiĂšre intellectuelle ? C’est de la parole ; Qu’est-ce que la rĂ©vĂ©lation ? C’est la parole ; l’ĂȘtre est le principe, la parole est le moyen, et la plĂ©nitude ou le dĂ©veloppement et la perfection de l’ĂȘtre, c’est la fin parler c’est crĂ©er. » La lame du livre de Thot nous reprĂ©sente le Bateleur, le Nombre Un, sous l’aspect d’un personnage devant une table, portant un chapeau dont les bords forment le signe de l’infini et tenant Ă  la main la baguette de pouvoir le BĂąton symbole du Feu, la Force, pendant que sur la table analogie Ă  la Table de la Loi, se trouvent les symboles des trois autres Ă©lĂ©ments la Coupe pour l’Eau TempĂ©rance ; l’ÉpĂ©e pour l’Air la Justice ; le Denier pour l’élĂ©ment Terre la Prudence. Son bras gauche qui tient le BĂąton symbolisant le Feu, est dirigĂ© vers le haut alors que sa main droite est dirigĂ©e vers le bas et repose sur l’élĂ©ment Terre le Denier. Le Bateleur est bien le grand Tout et l’infini. Les neuf Nombres Puissances seront des dĂ©clinaisons imparfaites du Nombre Un, duquel ils resteront liĂ©s, comme la cellule nerveuse n’est qu’une dĂ©clinaison de la cellule MĂšre qui s’est spĂ©cialisĂ©e dans une fonction tout en restant reliĂ©e Ă  sa source par son code gĂ©nĂ©tique. Tous les Nombres sont divisibles par Un, la source, le germe, le centre. Le Un n’est pas quelque chose, ce qui le diffĂ©rencierait des autres choses et lui ferait perdre son statut de Un, le Grand Tout, il est l’indispensable principe de crĂ©ation de toutes choses sans en ĂȘtre aucune, la fameuse Ă©nergie du vide des scientifiques si subtilement dĂ©crite comme Grande Vertu par Lao-Tseu "La grande Vertu vient du Tao. Le Tao est vague, imperceptible, insaisissable ! Oh, qu’il est vague, imperceptible, insaisissable !Et pourtant en son sein est la vĂ©ritĂ©. Oh, qu’il est insaisissable, imperceptible !Et pourtant en son sein est la forme des choses. Il est si sombre, si tĂ©nĂ©breux ! Et pourtant en lui est l’essence vraie de l’ĂȘtre. Cette essence est la vĂ©ritĂ© rayonnante et la vĂ©ritĂ© cachĂ©e. Depuis l’aube des Ăąges son nom nous a Ă©tĂ© transmis et de lui naissent tous les ĂȘtres. Comment peut-on connaĂźtre les voies de la crĂ©ation ? Par lui. Par le Tao." LE LEMNISCATE = INFINI Ce symbole de vie qu'est la Lemniscate nous accompagne dans le processus d'Ă©volution qui mĂšne du plein dĂ©veloppement de l'individualitĂ© Ă  la conscience de groupe. Nous vivons ce mouvement dynamique dans la profondeur de notre corps, dans nos paroles et nos expressions crĂ©atrices, en lien avec les Ă©lĂ©ments de la nature. La lemniscate est une courbe plane particuliĂšre qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en 1694 par le mathĂ©maticien suisse, Jacques Bernoulli. Dans sa forme simple et pure, elle se prĂ©sente comme un huit couchĂ©. Les deux parties du huit sont rigoureusement Ă©gales. Les mouvements de l'univers Il est intĂ©ressant de situer ce mouvement particulier parmi les mouvements de l'univers. Il existe dans l'univers, trois mouvements fondamentaux La ligne droite , expression de la direction, de l'alignement, et symboliquement expression de la volontĂ© de la vie qui se projette Ă  l'infini. le mouvement spiralĂ© - sur une surface plane la spirale - dans le volume le cĂŽne ou vortex, et l'hĂ©lice - qui rassemble et relie. Symboliquement, le mouvement spiralĂ© est l'expression de cette qualitĂ© qui attire, rassemble et relie sans attacher ni possĂ©der, et que l'on peut nommer Amour. Le mouvement circulaire qui, en rassemblant et en dĂ©limitant, donne une forme qui contient. Symboliquement, le mouvement circulaire est une expression de l'intelligence crĂ©atrice qui rassemble pour crĂ©er. Le cercle, avec un point au milieu, est le symbole de la volontĂ© crĂ©atrice; qui part d'une source, ou centre, pour s'Ă©tendre et se reproduire. Cette forme se retrouve dans les mandalas, dans les vitraux des cathĂ©drales, et partout dans la nature regardez attentivement une fleur ou une feuille... Ces trois mouvements se combinent entre eux pour composer, trĂšs concrĂštement notre univers, et pour l'exprimer symboliquement. Ils se retrouvent dans notre corps, dans nos expĂ©riences psychologiques, dans nos reprĂ©sentations mentales. En fonction de son histoire et de sa personnalitĂ©, chaque individu est sensible, plus particuliĂšrement, Ă  l'un ou l'autre de ces mouvements, tout en Ă©tant composĂ© des trois. Une force symbolique La lemniscate est une forme de mouvement spiralĂ© Ă  travers lequel s'exprime, de maniĂšre spĂ©cifique, le mouvement de la vie. Comme la vie, elle est mouvement et centre, et Ă©voque le passage incessant par le centre. C'est peut-ĂȘtre pour cette raison, que traditionnellement, on en a fait le symbole de l'infini. Ce mouvement symbolique, que nous ressentons Ă  diffĂ©rents niveaux dans nos expĂ©riences, paraĂźt bien adaptĂ© pour exprimer et accompagner le travail des stages "de L'individualitĂ© Ă  la conscience de groupe", grĂące Ă  la prĂ©sence de ses trois composantes L'Ă©vocation du mouvement incessant, qui pour nous, signifie la fluiditĂ© de la vie, L'existence du centre ou cƓur, par oĂč repasse toujours le mouvement, qui signifie la reliance Ă  nous-mĂȘmes, Ă  notre intĂ©rioritĂ© profonde, dans ce qu'elle a de personnel et d'universel Ă  la fois, Le mouvement circulaire, qui Ă©voque l'ouverture aux autres et au monde, le rassemblement de l'humanitĂ© dans la conscience de son unitĂ© ou conscience de groupe. La lemniscate se vit trĂšs concrĂštement pendant les stages, dans le corps, dans la crĂ©ativitĂ©, dans la parole, dans le processus de chacun et de l'ensemble. Le mouvement symbolique de la lemniscate se retrouve dans le travail de conscience du corps, depuis les plantes de pieds qui puisent la force du sol, jusqu'au bassin oĂč vibre la force de la vie, jusqu'aux omoplates qui s'ouvrent comme des ailes. De la conscience du corps Ă  l'expression crĂ©atrice, jusqu'aux mots qui partagent, posent et intĂšgrent, le symbole de la lemniscate peut se lire dans le processus du stage les moments de dĂ©couverte, d'Ă©lan et d'enthousiasme lorsque les boucles s'Ă©lancent, les moments de retournement lorsque la boucle change de direction, parfois dans la joie du changement possible et parfois dans la difficultĂ© de la transformation, les moments de bĂ©atitude ou de clairvoyance au croisement des boucles quand le mouvement passe par le coeur... Et toujours, au final, l'harmonie, la beautĂ©, le bonheur pour reprendre les mots des participants. La lemniscate est un symbole d'harmonie et de fluiditĂ© qui guide, approfondit et amplifie le processus de construction en cours chacun a l'occasion d'avancer sur son chemin d'Ă©volution qui dĂ©couvre toujours un peu plus, approfondit et amplifie la dimension d'humanitĂ©. LES DÉS DU BATELEUR La Reconstitution du Tarot de Marseille par Philippe Camoin et Alexandre Jodorowsky se vante d’avoir rĂ©tablit les 3 dĂ©s » qui avaient disparus du Tarot. Voici quelques explications sur cette Reconstitution inattendue. Surtout, sachant que Camoin s’est servi d’un Conver Ă  deux dĂ©s et sachant que seul le Tarot de Jean Noblet affiche 3 dĂ©s. LE MAT ne porte pas de numĂ©ro. Le nombre d’arcanes majeurs numĂ©rotĂ©s est de 21. Or 21 n’est divisible que par 3 et 7. Les Anciens ont donc voulu dĂšs le dĂ©part que nous portions notre attention sur les chiffres 3 et 7 comme Ă©tant en relation avec le monde sacrĂ©, celui des arcanes majeurs. Le monde des arcanes mineurs est quant Ă  lui partagĂ© en 4 familles, c’est le domaine du quaternaire. Dans le Tarot, 56 est le nombre d’arcanes mineurs et 21 le nombre d’arcanes majeurs portant un numĂ©ro en chiffres romains. Le nombre de combinaisons possibles avec 3 dĂ©s est de 56 comme le nombre des arcanes mineurs. Le nombre de combinaisons possibles avec deux dĂ©s est de 21 comme le nombre des arcanes majeurs numĂ©rotĂ©s. Si on ajoute les faces d’un dĂ©, on obtient 1+2+3+4+5+6=21 Ă  nouveau. Sur la table du Bateleur, chaque dĂ© nous montre 1+2+4=7. Il n’existe pas d’autre solution que 1, 2 et 4 pour obtenir 7 Ă  partir de trois faces d’un seul dĂ©. Il y a 3 dĂ©s, cela nous fait 3x7=21. Enfin, si vous ajoutez chaque face d’un dĂ© avec la face opposĂ©e, vous obtenez 1+6=7 2+5=7 3+4=7 Nous avons Ă  nouveau 3x7 Hexagone formĂ© par les 6 chiffres Cette sĂ©rie de chiffres placĂ©es sur un hexagone forment une roue, ou voire mĂȘme, ouroboros » cette fameuse salamandre parfois un serpent ou un dragon qui se mort la queue... Ouroboros Le "1" est la tĂȘte de la salamandre et le "6" est sa queue. La tĂȘte de la salamandre mange la queue, c’est-Ă -dire que le "1" en opĂ©rant une rotation devient le "6". Maintenant, faisons superposer le 1 et le 6 et repartons avec le 6 pour un nouveau tour. Nous arrivons Ă  11. En faisant de mĂȘme Ă  partir de 11, nous arrivons Ă  16. En faisant encore un tour, nous arrivons Ă  21. Donc, aprĂšs avoir opĂ©rĂ© quatre rotations rota = taro, le 1 » en cheminant ainsi dans l’estomac de la salamandre, procĂšde au processus de transmutation. Le symbole de l’Ouroboros est le symbole de l’Alchimie mystique. Ainsi, donc, s’exĂ©cute le pĂ©riple initiatique du BATELEUR, cette manƓuvre cyclique du 1 » Ă  travers les 21 arcanes majeurs. Nous avons obtenu 1, 6, 11, 16 et 21 comme nƓuds de ce mouvement du serpent Ouroboros. Alignons les arcanes correspondants On remarque tout de suite que LE BATELEUR et LA FORCE ont un chapeau en forme de lemniscate symbole de l’infini. Mais alors, quel peut-bien ĂȘtre leur rapport avec l’arcane LE MONDE, qui est placĂ© Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© ? En effet, 1, 11 et 21 sont les deux extrĂ©mitĂ©s et le centre. Le Monde et ses 2 lemniscates Sur l’arcane du MONDE, il y a deux lemniscates dissimulĂ©es dans l’image. Dans la carte du Monde, les deux rubans qui attachent la mandorle ovale en haut et en bas, forment chacun un huit renversĂ© lemniscates – symbole de l’infini, dont on ne voie qu’une partie, l’autre partie Ă©tant cachĂ©e par la mandorle. LE MONDE contient les deux infinis... Ceux lĂ  des arcanes du BATELEUR et de LA FORCE. En effet, Le Bateleur commence le premier cycle de dix, de 1 Ă  10, tandis que la Force commence le deuxiĂšme cycle de dix, de 11 Ă  20. Chaque cycle de dix commence par un infini. Cela fait 20 cartes, il en reste une, LE MONDE, qui est la totalitĂ© des deux cycles, comme indiquĂ© par le fait qu’elle possĂšde les deux infinis. Les arcanes 1, 11 et 21 nous suggĂšrent donc le symbole de l’infini... Plaçons les 21 nombres sur cet infini qui passe par 1, 11 et 21. Les deux sĂ©ries de 10 sont bien superposĂ©es comme dans un miroir. Tarot et Symbolisme Les dĂ©s faisaient partie des armes du Christ ou "arma christi", objets liĂ©s Ă  la mort du Christ sur la croix. En effet, les soldats romains jouĂšrent aux dĂ©s la tunique du Christ. Il est difficile de penser que ces dĂ©s n’aient pas eu dans la bible une haute valeur symbolique et numĂ©rique. Le Christ et les Armes du Christ » Arma Christi ou instruments de la Passion On remarque les 3 dĂ©s au centre de la gravure de 1485 Tarot et Alchimie C’est Fulcanelli, dans "Les Demeures Philosophales", qui a le mieux dĂ©peint les rapports entre le dĂ© et l’Alchimie. L’étymologie du mot "dĂ©" vient du grec qui signifie dĂ© Ă  jouer, cube. D’une maniĂšre Ă©sotĂ©rique le dĂ© va donc reprĂ©senter la "pierre cubique" ou taillĂ©e, la "pierre philosophale", la "pierre angulaire". Il faudra jeter 3 fois le dĂ© sur la table, ce qui correspond Ă  3 dĂ©s sur la table. Symboliquement, ces 3 phases vont reprĂ©senter 3 passages diffĂ©rents sur le sentier, 3 mondes diffĂ©rents pourrait-on dire, 3 initiations ou 3 buts Ă  atteindre. En Alchimie, cela Ă©quivaut Ă  redissoudre 3 fois la pierre, "pour l’obtenir avec toutes ses qualitĂ©s". Nicolas Flamel nous dit Ă  ce propos que cela donne la solution du livre hiĂ©roglyphique d’Abraham le Juif composĂ© de 3 fois 7 feuillets. Camoin a choisi, Ă  cet effet de placer trois dĂ©s sur la table du BATELEUR... Il s’est nĂ©cessairement inspirĂ© des diverses illustrations de l’"arma christi" sur lesquelles figurent pour la plupart 3 dĂ©s. En vĂ©ritĂ© la majoritĂ© des anciens Tarots ne comportent que de 2 dĂ©s... Cela dit, Ă  l’origine, les Tarots ne ce souciaient pas de fournir des images prenant en considĂ©ration tout ces dĂ©tails Ă©sotĂ©riques. Mais il est intĂ©ressant de savoir qu’ici Camoin a pris son idĂ©e dans l’iconographie ChrĂ©tienne gnostique... OPTIQUE INITIATIQUE » L’ASPIRANT INITIÉ... Le mot tarot est un mot qui peut s’inverser ROTA, ce qui signifie roue. C’est un jeu divinatoire composĂ© de 22 arcanes majeurs et de 56 arcanes mineurs. Les arcanes du tarot, de par leur symbolisme, constituent des messages Ă©manant de notre inconscient profond et de l’inconscient collectif, commun Ă  toute l’humanitĂ©. On ne connaĂźt Ă  ce jour l’origine prĂ©cise de ces lames, ni la signification exacte qui leur Ă©tait donnĂ©e Ă  leur apparition. Toujours est-il que chacun essaie de les interprĂ©ter tant bien que mal, Ă©tant conscient du message initiatique profond vĂ©hiculĂ© par les arcanes... Le Bateleur est un aspirant-Mage, c’est-Ă -dire celui qui cherche Ă  rĂ©aliser rĂ©alise l’aimant quadripolaire, le divin tĂ©tragramme, la maĂźtrise des quatre Ă©lĂ©ments. Dans la conception magique, les quatre Ă©lĂ©ments sont la base du dĂ©veloppement initiatique car ils constituent les pierres de l’édifice que le mage devra bĂątir. Le Bateleur est l’arcane qui est directement liĂ© aux 56 arcanes mineurs. Quelque soit les Tarots, ont remarquera qu’il possĂšde, sur sa table des objets reprĂ©sentant les 4 Ă©lĂ©ments, et les 4 suites des arcanes mineurs sont, on le sait, associĂ© aux 4 Ă©lĂ©ments, voire, aux 4 Ă©lĂ©mentaux. Traditionnellement, ce sont le feu, l’eau, l’air et la terre mais ces Ă©lĂ©ments sont en fait les quatre verbes de l’initiation oser, vouloir, savoir et se taire. Le savoir initiatique n’est donc pas une mystification, il s’appuie sur des lois et des principes que tout un chacun peut expĂ©rimenter. L’audace est la force qui permet Ă  l’élĂšve, qui veut devenir mage, d’aller Ă  la conquĂȘte de l’inconnu en bannissant de lui la peur et le doute. Sur ce premier arcane majeur est donc figurĂ© un jeune homme plein d’assurance, de sa baguette, il indique le ciel et le relie Ă  la terre. Cela n’est rien d’autre que l’expression du vieil axiome hermĂ©tique ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». La signification de cette lame n’est gĂ©nĂ©ralement comprise que par qui fait ses premiĂšres classes en occultisme. Ce que presque tout le monde ignore, c’est que cette comprĂ©hension constitue en fait l’aspect thĂ©orique du Bateleur. La signification initiatique est encore plus profonde et concrĂšte. Les Anciens initiĂ©es, au travers de cette simple lame, nous indiquent clairement le chemin de la vĂ©ritable initiation, qui de nos jours est accessible Ă  tous. LA VOIE DE LA TRANSMUTATION Conscience, CƓur et Puissance... Il existe tout un ensemble de voies spirituelles, mais il me semble qu'il en existe trois essentielles qui correspondent aux centres Ă©nergĂ©tiques fondamentaux de l'ĂȘtre la voie de la conscience 3Ăšme oeil, la voie de l'amour et du sacrifice le coeur, la voie de la transmutation et de la puissance le hara/Grotte SacrĂ©e, sexe. La voie de la conscience a Ă©tĂ© particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©e dans le bouddhisme la cessation de la souffrance du moi, par l'arrĂȘt des dĂ©sirs, mais aussi l'arrĂȘt des pensĂ©es dans le calme absolu de la Nature essentielle de l'Esprit. Les techniques de mĂ©ditation de type Vipassana ou de claire conscience consistent Ă  ĂȘtre le tĂ©moin non interventionniste de tout ce qui se passe Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur de nous. Dans ce calme, l'individu se dissout pour devenir une simple prĂ©sence "je suis", totalement dĂ©sidentifiĂ© de sa propre personnalitĂ©, et atteindre l'Ă©tat de Úënyatā, dans lequel il n'y a plus de diffĂ©rence sujet / objet. La voie de l'amour et du sacrifice a Ă©tĂ© incarnĂ©e par "Yeshua", le christ. Il s'agit d'abord et avant de reconnaĂźtre le lien que nous avons avec toute chose et l'amour inconditionnel qui en rĂ©sulte. Il n'y a pas de sĂ©paration, il n'y a pas d'ĂȘtre sĂ©parĂ©. Dans ce cas, l'amour pour chacun, et pour chaque chose, m'inonde, puisqu'il n'y a plus de peurs Ă  avoir vis Ă  vis de l'autre. Mais pour vivre pleinement cet amour, pour ne pas en rester Ă  un amour d'ego Ă  Ă©go, oĂč Ă  la fois j'aime mais je veux obtenir quelque chose en retour, il s'agit de sacrifier cet ego Ă  l'autel du divin. C'est pourquoi la voie christique est celle du sacrifice le sacrifice de l'ego, des dĂ©sirs, des attachements, de la personne. Ici aussi, dans cette voie, on atteint la pure prĂ©sence du "je suis", le "Eyeh Esher Eyeh" de Dieu qui nous emplit de sa GrĂące, et nous vivre l'amour absolu et inconditionnel. Il existe enfin une troisiĂšme voie, la voie de la transmutation, qui a Ă©tĂ© moins connue et qui n'a pas donnĂ© lieu Ă  des religions exotĂ©riques c'est Ă  dire des religions pour tout le monde, comme le sont le Christianisme, l'Islam, le JudaĂŻsme, l'Hindouisme et le Bouddhisme. Elle prend sa source dans la transmutation de la matiĂšre, Ă  partir de la fusion des Ă©nergies fĂ©minines et masculines. En occident, cette voie a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par l'alchimie, la magie et les pratiques occultes HermĂšs TrismĂ©giste, culture d'Isis, et en orient, ce sont les traditions tantriques et taoĂŻste qui en ont Ă©tĂ© les porteuses. Elle prend sa source dans la puissance sexuelle et sa transmutation par le CƓur et la Conscience. Chacune de ces voies, conduit Ă  la suppression et Ă  la transmutation de la souffrance la voie bouddhique supprime le dĂ©sir et dĂ©veloppe la conscience awareness et la Sagesse, la voie christique transcende la souffrance dans le sacrifice de sa personne et dans l'amour inconditionnel, la voie alchimique transmute la matiĂšre dans l'action. Évidemment, chacune de ces voies emprunte aux autres dans le Mahayana, l'amour et le sacrifice du Bodhisattva est une incarnation de la voie du cƓur. La voie alchimique mets aussi l'accent sur la conscience, la sagesse et l'amour, et il semblerait que certains aspects Ă©sotĂ©riques de la voie christique aient pu rencontrer l'alchimie de la transmutation des Ăąmes par la rencontre sexuelle avec le bien aimĂ© qu'il s'agisse du divin ou de l'ĂȘtre cher avec lequel s'effectue le Mariage SacrĂ©. Ces derniĂšres annĂ©es on a pu voir ainsi un rapprochement essentiel entre la voie christique et le tantra par l'importance nouvelle que prend Marie-Madeleine dans les nouveaux courants spirituels, considĂ©rĂ©e comme la compagne de Yeshua, celle qui lui enseigne la sexualitĂ© sacrĂ©e voir Ă  ce sujet "Le manuscrit de Marie-Madeleine", et les livres, plus rĂ©servĂ©s nĂ©anmoins, de Leloup On pourra lire avec bonheur son roman qui n'en est pas tout Ă  fait un "Une femme innombrable" Mais ces trois voies en nĂ©cessitent finalement une quatriĂšme, qui n'a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e que rĂ©cemment, et que j'appellerai la Voie LucifĂ©rienne... Je reviendrai un jour sur Lucifer, le porteur de LumiĂšre, prince de la dualitĂ©, qui a souvent pris le visage de Satan l'accusateur et du Diable celui qui divise. Cette voie, qui s'intĂšgre naturellement aux autres, porte sur le travail de l'Ombre, sur tout ce que nous ne voulons pas voir en nous, sur tout ce qui devient la source de nos angoisses et de nos rĂ©pulsions. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte en Occident, par le travail psychothĂ©rapeutique, notamment par Freud, mais surtout par Jung qui en a donnĂ© une vision claire en reliant cette ombre individuelle Ă  l'ombre collective inconsciente de nos sociĂ©tĂ©s, et plus gĂ©nĂ©ralement de toute l'espĂšre humaine. Il ne s'agit pas de suivre Lucifer, mais de reconnaĂźtre, de pardonner, et d'intĂ©grer, en la transmutant en LumiĂšre, cette part d'ombre qui est en nous. Il me semble qu'il existe en ce moment une synthĂšse qui commence Ă  prendre forme entre ces diffĂ©rentes voies, afin de former l'union de l'Incarnation, du CƓur et de l'Esprit et d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'union "intĂ©grale" alliance du masculin et du fĂ©minin en soi et en couple, union de l'action et de la sagesse, de la relation verticale vers le divin et action horizontale action dans le monde. Cette synthĂšse, en reliant au plus profond des traditions a priori sĂ©parĂ©es mais pourtant sƓurs, permet d'accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement individuel et collectif de l'humanitĂ©. L'approche intĂ©grale, s'effectue d'abord Ă  l'intĂ©rieur de soi, au plus profond de son ĂȘtre, en reliant tout ce qui est vĂ©cu comme sĂ©parĂ© et distinct, en rĂ©unissant ce qui a Ă©tĂ© disjoint, voire dissociĂ©. Relier le sexe et le ventre au cƓur et au troisiĂšme Ɠil, relier la base vitale de notre survie immĂ©diate et l'aspiration au divin, aller au delĂ  de l'ego pour atteindre la reliance du cƓur, et intĂ©grer cette ombre Ă  nous mĂȘmes, afin de diminuer le mĂ©canisme de projection, source des peurs et des exclusions de toute nature... Ensuite, Ă  partir de ce lieu oĂč la Puissance, l'Amour et la Sagesse ne font plus qu'un, il est possible d'amener le travail Ă  l'extĂ©rieur de ce temple et ainsi de transformer le monde. L’école initiatique de L’Étoile Indigo considĂšre qu’il ne s’agit pas de 3 ou de 4 diffĂ©rentes voies » mais plutĂŽt de diffĂ©rents domaines, faisant partit des 7 domaines qui sont des passages obligĂ©s vers l’accomplissement de soi, comme aussi vers la porte d’accĂšs Ă  des pouvoirs inĂ©dits! Ces 7 domaines sont comme les 7 chakras, comme les Sept Églises, comme les 7 dons initiative tĂȘte, conscience 3Ăšme oeil + expression bouche + amour le cƓur, clairvoyance plexus solaire + instinct nombril + alchimie sexe. L’ordre initiatique de L’Étoile Indigo considĂšre qu’il faut devenir maĂźtre des 7 dons afin de rĂ©aliser l’Ɠuvre alchimique de la transmutation. Les lumiĂšres qu’apportent ces 7 dons, ces sept tonalitĂ©s de vibrations de couleurs, forment alors une seule et mĂȘme Ă©toile de lumiĂšre pure... Une luminositĂ© si intense qu’elle met fin aux tĂ©nĂšbres, Ă  la noirceur qui s’est transformĂ© en un ciel "indigo", symbole de la lumiĂšre qui vainc la profondeur des tĂ©nĂšbres... Non pas la lumiĂšre du jour mais bien une lumiĂšre qui irradie de l’initiĂ© au point que l’obscuritĂ© ne peut plus l’atteindre... Cette voie initiatique de la transmutation est inspirĂ©e du "vajrayĂąna", et se base sur les enseignements du Tarot. LE TAROT, LE VAJRAYÂNA ET LE MAHÂYÂNA Le vajrayĂąna est comparable Ă  la voie initiatique de l’alchimie mystique proposĂ© par le Tarot. Les pratiques du vajrayĂąna reposent sur les mĂȘmes fondements que le mahĂąyĂąna dont il est une branche, mais il se distingue de ses enseignements ordinaires par les nombreux moyens adroits » qu’il utilise. Les enseignements du mahĂąyĂąna ordinaire s’appuient sur les "sĂ»tras", ceux du vajrayĂąna sont fondĂ©s sur des textes particuliers appelĂ©s "tantras". Les enseignements du Tarot ont, prĂ©tend-t-on, pour origines, le mythique "Livre de Thot", ce qui est accepter pour la plupart dans son sens chimĂ©rique, mais en vĂ©ritĂ©, le Tarot qui est plus ou moins comparable au "Tao", est plutĂŽt un outil-guide hĂ©ritĂ© des mages de l’antiquitĂ©, consistant en un instrument permettant la "dĂ©couverte de soi" "tarot miroir", et relatant un processus alchimique initiatique "tarot grimoire"... Les buts de leurs enseignements sont identiques, mais leurs perspectives, leurs moyens de progression et leur efficacitĂ© diffĂšrent. Nous parlons ici de trois vĂ©hicules donnant accĂšs Ă  des dimensions inusitĂ©s de nous-mĂȘmes et du monde dans lequel nous nous sommes incarnĂ©s. Le vĂ©hicule du Tarot » est nĂ© de la voie du "Char". Maintenant nous allons voir que chaque vĂ©hicule a une perspective et une approche qui lui est spĂ©cifique. Il y a dans chacune de ses approches, diffĂ©rences de motivation Par exemple les tenants du hĂźnayĂąna considĂšrent le "samsĂąra" la dure rĂ©alitĂ© comme un ocĂ©an de souffrances qui est Ă  franchir pour atteindre la libertĂ© du nirvĂąna, et ils cherchent Ă  s’en libĂ©rer principalement pour leur propre bien. Les tenants du mahĂąyĂąna et de la voie initiatique du Tarot aspirent Ă  la libĂ©ration afin d’aider tous les ĂȘtres ; considĂ©rant qu’ils ont tous Ă©tĂ©, Ă  un moment donnĂ© au cours de leurs innombrables existences, leurs propres parents, ils se rappellent leur bontĂ© et, avec un sentiment de compassion universelle, souhaitent les libĂ©rer tous. Ainsi, les pratiquants hĂźnayĂąna ont Ă©tĂ© comparĂ©s Ă  des rois utilisant leurs pouvoirs Ă  leur propre profit, et ceux du mahĂąyĂąna Ă  ces mĂȘmes rois les utilisant au profit de tous. Les perspectives diffĂšrent Ă©galement, au regard, par exemple, des illusions et de leurs consĂ©quences. La voie hĂźnayĂąna enseigne le renoncement aux impuretĂ©s, ce qui est difficile et trĂšs long Ă  rĂ©aliser, mais plus facile Ă  enseigner que l’approche mahĂąyĂąna ou vajrayĂąna... Quant au Tarot, il n’a pas la rĂ©putation d’ĂȘtre facile d’approche et il est un outil qui mal utiliser amplifie la confusion plutĂŽt que le discernement. Mais le Tarot vous amĂšne toujours Ă  vous poser des questions sur vous-mĂȘme, il vous conseillera toujours subtilement de commencer d’opĂ©rer des changements... La voie de la transmutation proposĂ©e par le Tarot prescrit de changer les souillures en qualitĂ©s qui leur sont opposĂ©es. La voie de la transmutation, fait appel au processus alchimique initiatique... Cette voie consiste Ă  transcender le pur et l’impur, ce qui est trĂšs difficile Ă  comprendre et Ă  enseigner mais, une fois maĂźtrisĂ©, c’est le moyen le plus le plus facile et le plus efficace pour atteindre l’éveil. Les diverses mĂ©thodes utilisent aussi diffĂ©rentes sortes de moyens de progression plus ou moins radicaux on pourrait comparer leurs mĂ©thodes Ă  diverses maniĂšres de se dĂ©barrasser de l’arbre de l’ignorance, de la souffrance et des nĂ©gativitĂ©s la pratique du hĂźnayĂąna arrache les feuilles, celle du mahĂąyĂąna coupe les branches, quant au vajrayĂąna, il tranche l’arbre Ă  la racine. La voie de la transmutation alchimique, quant Ă  elle, propose d’opĂ©rer une complĂšte mĂ©tamorphose de l’arbre... Toutes les souffrances Ă©tant dans l’esprit, rĂ©aliser directement sa nature et Ă©liminer ainsi toutes les illusions qu’il gĂ©nĂšre est l’approche du Tarot. Quant aux nombreuses voies spirituelles ou initiatiques proposĂ©es par dogmes, religions, cabales et sectes, on remarquera qu’ils enseignent surtout la rĂ©signation, la servilitĂ© et la subordination... Or, plutĂŽt que de proposer de transmuter l’individu, ils enseignent l’art du trompe-l’Ɠil et de l’obscurantisme. Les diffĂ©rents vĂ©hicules ne diffĂšrent pas tant par leur but, qui est le mĂȘme pour tous, que par les mĂ©thodes pour y arriver. Si l’éveil Ă©tait une contrĂ©e lointaine, le sommet d’une lointaine montagne, l’approche hĂźnayĂąna serait comme de cheminer vers elle Ă  pied, celle du mahĂąyĂąna comme de s’y rendre Ă  cheval, celle du vajrayĂąna comme de s’y en voiture, et, finalement la voie de la transmutation se rĂ©sume Ă  se transformer en oiseau!!! Il n’y a pas plusieurs destinations, mais la rapiditĂ© et l’efficacitĂ© des vĂ©hicules sont trĂšs inĂ©gales. Et au cours de son pĂ©riple, l’oiseau a une vue d’ensemble, de sa vue aĂ©rienne, il voit plus large, il voit plus d’élĂ©ment qui l’entoure et qui compose son environnement, aussi, il peut s’arrĂȘter oĂč il veut, choisir la perspective qu’il veut, se rendre Ă  des endroits difficile d’accĂšs, et enfin, l’oiseau peut voir d’avance ce qui se prĂ©sente dans le lointain, de ce fait il a une longueur d’avance, il peut prĂ©voir les Ă©vĂšnements Ă  venir... La Voie de la Transmutation, qui est l’enseignement des Mages, transmit via les arcanes du Tarot, Ă©tait connu pour ĂȘtre La Voie du Char », ou Le Miroir aux Oiseaux », et l’enseignement des Mages est transmit Ă  cet effet dans un langage codĂ© surnommĂ© La Langue des Oiseaux ». Quant Ă  cette voie de la transmutation, elle permet certainement de rĂ©aliser l’éveil et il permet mĂȘme de rĂ©soudre l’énigme du secret des destinĂ©es! Quant le Tarot appel un individu Ă  ĂȘtre enfin initiĂ© aux mystĂšres de l’alchimie cĂ©leste, et que l’aspirant initiĂ© est prĂȘt Ă  se laisser guider par l’Étoile des Mage, c’est qu’il est fin prĂȘt Ă  combattre son Ă©go et mettre fin aux cycles de ces karmas... Le Tarot propose de renaĂźtre Ă  la vie avant sa mort! Il enseigne que la mort physique est une illusion, certes, mais il enseigne que le secret est dans l’Ɠuf ! egg = ego. Effectivement, il s’agit ici pour l’aspirant initiĂ© d’opĂ©rer la transmutation alchimique du plomb en or, donc de la mĂ©tamorphose de son ego en Ɠuf philosophal! De cet Ɠuf philosophal sera tirĂ© la substance qui permet de rĂ©aliser le "Grand ƒuvre". L'enseignement secret D’une façon gĂ©nĂ©rale, les bouddhas enseignent le dharma conformĂ©ment Ă  l’esprit de leurs disciples. De la mĂȘme maniĂšre, LA PAPESSE, le Tarot, enseignent la voie des mages, selon les multiples versions des incarnations terrestres. Ils transmettent, chacun Ă  leur maniĂšre, divers enseignements qui sont des antidotes aux quatre-vingt-quatre mille ­types de passions pouvant toucher l’esprit des ĂȘtres vivants. Tous les bouddhas n’enseignent pas le vajrayĂąna ; par contre, LA PAPESSE, immortelle dĂ©esse, dans son extrĂȘme compassion, dĂ©livre ces instructions particuliĂšrement profondes, rapides et efficaces transposĂ©es en idĂ©ogrammes sur les Arcanes du Tarot. Le vajrayĂąna est l’aboutissement ultime des enseignements du Bouddha ; il s’agit certainement d’une sage voie Ă  suivre, et nous lui reconnaissons plusieurs point commun avec les enseignements du Tarot. Mais il est facile de le mal comprendre, ce qui peut nous amener Ă  commettre de grandes fautes qui produisent des existences misĂ©rables dans des Ă©tats infernaux ou animaux ; il est donc trĂšs dangereux de s’aventurer dans ces sortes de voies ultimes sans d’abord s’évertuer Ă  la sagesse... C’est pourquoi gĂ©nĂ©ralement quand il est question de Transmutation », il s’agit presque toujours d’"enseignements secrets" et, dans ses pratiques les plus essentielles, il n’est transmis qu’oralement et lorsque le moment est venu, par le maĂźtre Ă  son disciple. L’accomplissement de la Transmutation » est l’aboutissement ultime des enseignements lĂ©guĂ©s par les mages et grands initiĂ©s; il est donc extrĂȘmement prĂ©cieux, et nous sommes fortunĂ©s d’avoir le Tarot comme outils, accessible Ă  tous. Mais le Tarot comme le vajrayĂąna n’est pas moins facile Ă  comprendre. Le Tarot aussi peut ĂȘtre source de confusions, d’obsessions, de contrariĂ©tĂ©, d’incomprĂ©hension, de sentiment d’impuissance devant les Ă©vĂ©nements, etc... Encore une fois, il est difficile de cheminer sur la voie de la libĂ©ration, c’est Ă  dire, de se libĂ©rer des mauvaises habitudes et tendances de son Ă©go... VajrayĂąna et Tarot demandent d’entreprendre un rĂ©el combat contre nos "bĂȘtes" intĂ©rieures... Ce combat n’est pas sans causer toutes sortes de rĂ©percussions dans notre vie, et il est prĂ©fĂ©rable de s’engager dans ces voies avec l’aide ou le support d’un maĂźtre ou d’un initiĂ©... VajrayĂąna et Tarot peuvent effectivement nous amener Ă  commettre de grandes fautes, et bouleverser nos existences, voire les rendre pĂ©nibles, malheureuses dans des conditions d’indigence, de dĂ©route, de mal-ĂȘtre... Terrain propice aux troubles physiques et psychologiques. La voie de la transmutation proposĂ© par le Tarot a ceci de particulier qu’elle ne demande pas de rejeter quoi que ce soit, mais simplement de transmuter notre esprit et ses expĂ©riences en reconnaissant leur nature essentielle ; c’est une voie de transformation ou de transmutation de ce qui est impur en ce qui est pur. C’est ce qui fait sa rapiditĂ© et sa facilitĂ©. La voie de la transmutation proposĂ© par le Tarot ne soulĂšve pas de grandes difficultĂ©s et ne requiert pas d’austĂ©ritĂ©s particuliĂšres, Ă  tel point que, pour un ĂȘtre disposant de facultĂ©s vives et d’une grande intelligence, il serait tout Ă  fait possible de le pratiquer et de le rĂ©aliser au sein mĂȘme de son activitĂ© ordinaire. À cette fin, les tenants La voie de la transmutation alchimique utilisent la vision sacrĂ©e », dans laquelle ils reconnaissent que ce monde oĂč nous nous trouvons est dĂ©jĂ  en fait fondamentalement pur ; c’est dĂ©jĂ  un champ pur », une sphĂšre oĂč toutes les dimensions, toutes les connaissances et la seule VĂ©ritĂ© peuvent ĂȘtre naturellement embrassĂ©es... En ce qui concerne la voie du "vajrayĂąna", il serait dit que tous les bouddhas et bodhisattvas peuvent ĂȘtre vus et le dharma naturellement entendu. De mĂȘme, ils considĂšrent que les ĂȘtres sont fondamentalement des bouddhas et qu’il n’y a pas de distinction rĂ©elle entre le samsĂąra et le nirvĂąna, celle-ci ne tenant qu’aux apparences. Dans la pratique de cette vision sacrĂ©e, le monde est mĂ©ditĂ© ­comme champ pur et les ĂȘtres comme des aspects du bouddha, toutes les formes comme des aspects Ă©veillĂ©s, tous les sons comme des mantras et le mental comme l’esprit pur. Pour sa part, le Tarot considĂšre tous les ĂȘtres pour avoir la capacitĂ© de s’accomplir et de s’unir au "divin". L’humain est appeler Ă  dĂ©couvrir son essence divine et Ă  la faire s’épanouir en sorte que s’opĂšre une transformation de l’ĂȘtre... La comprĂ©hension juste de cette vision et de cette pratique est dĂ©licate. Un point fondamental de l’abord du Tarot est de ne pas dĂ©velopper Ă  son Ă©gard de vues fausses, d’avoir confiance en lui et de ne pas le rejeter parce que soudainement on ne le comprend pas et qu’on Ă  la sensation que l’on s’égare. Il y a certainement parmi nous des personnes trĂšs diffĂ©rentes, certaines avec des capacitĂ©s spirituelles trĂšs vives et d’une grande intelligence, et d’autres moins rĂ©ceptives. Certaines ont dĂ©jĂ  une bonne connaissance du Tarot, et des concepts qu’il vĂ©hicule; d’autres l’ont peu Ă©tudiĂ©, et plusieurs ne le connaisse que de rĂ©putation... Enseigner les moyens du Tarot Ă  une personne qui n’est pas prĂȘte Ă  les recevoir, qui n’a pas la prĂ©paration nĂ©cessaire car elle n’a pas approfondi suffisamment sa connaissance et son expĂ©rience, risquerait de faire naĂźtre en son esprit des vues fausses, ou pire encore, de provoquer un sentiment de rejet. C’est pourquoi le Tarot ne peut ĂȘtre abordĂ© de façon juste, Ă  moins d’avoir reçu des bases solides, constituĂ©es par la comprĂ©hension et les pratiques proposĂ©es par Les Enseignements de La Papesse »*. Cela dit, dans cette voie des moyens qu’est "La Voie de la Transmutation", il y a beaucoup de niveaux d’enseignement et de comprĂ©hension ; Dans le Tarot, LE BATELEUR reprĂ©sente l’initiative » et il se dĂ©cide Ă  faire ses premiers pas vers la Papesse, et s’engage Ă  suivre la voie des initiĂ©s... LE BATELEUR recevra les Enseignements de La Papesse.... Il doit donc accepter avec humilitĂ© d’apprendre que "Plus il apprend, plus il apprend, en vĂ©ritĂ©, qu’il ne sait rien", et que tout est encore Ă  apprendre... C’est lĂ  la premiĂšre Ă©tape... Ensuite il apprend la loi qui dit On rĂ©colte ce que l'on sĂšme », ensuite il doit accepter de faire des "devoirs d’apprenti", subsĂ©quemment il devra accepter de se voir en face, il apprend Ă  s’évaluer lui-mĂȘme... Ensuite, notre aspirant initiĂ© devra traverser une sĂ©rie d’épreuves desquelles il devra tirer des leçons... Cette premiĂšre sĂ©rie d’étapes font du BATELEUR un alchimiste duquel il sera lui-mĂȘme l’athanor et la source des substances. LE SECRET EST DANS L’OEUF De la fusion Ă  l'union en passant par le Moi... La relation est au cƓur de nos vies. En premier lieu, notre venue sur terre est le fruit de la relation entre une femme et un homme. Puis, notre survie et notre dĂ©veloppement dĂ©pend de la capacitĂ© de notre entourage Ă  nous aimer et nous protĂ©ger. Nourris par ces relations premiĂšres, nous partons en quĂȘte de rencontres qui nous permettent d’évoluer, de transmettre et de donner vie Ă  notre tour. Et enfin, si notre mort signe la disparition du Moi incarnĂ©, elle peut Ă©galement ĂȘtre vĂ©cue comme une reliance profonde avec ceux qui sont dans l’au-delĂ  et avec le Soi. Le dĂ©veloppement relationnel s’inscrit dans un mouvement global qui part de la fusion pour aller vers l’union, c’est Ă  dire de la relation aux autres indiffĂ©renciĂ©e, vers la relation aux autres consciente. Le passage de la fusion Ă  l’union nĂ©cessite, en premier lieu, la construction d’un Moi qui s’extrait de la matrice originelle pour dire JE et s’interroger sur oĂč il se trouve
 C’est le premier miracle dont parle Richard Moss la capacitĂ© de l’humanitĂ© Ă  se penser et Ă  penser le monde. Cette Ă©tape est essentielle parce qu’on ne peut observer le fleuve dans lequel on se baigne mais elle est Ă©galement Ă©prouvante parce qu’elle introduit la dualitĂ© et donc la sĂ©paration. L’apparition de l’individualitĂ© conduit les ĂȘtres humains Ă  se percevoir et se vivre comme des ĂȘtres sĂ©parĂ©s les uns des autres mais Ă©galement coupĂ©s de leurs origines et du sens de la vie. L’ĂȘtre humain se retrouve alors en proie avec une sensation de solitude, de perte de sens, de mĂ©fiance envers la vie et les autres. Le Moi qui se construit ne veut pas mourir et se transforme en Ego qui dĂ©fend son bout de gras, se rĂ©tracte et se crispe. Cette crispation entraĂźne la souffrance le monde se rĂ©trĂ©cit, on s’attache, on a peur de perdre ses acquis ou de ne pas obtenir ce que l’on veut et l’on passe Ă  cĂŽtĂ© de la vie qui s’incarne Ă  tout instant de façon nouvelle propice Ă  l’émerveillement. Or, cette construction du Moi n’est pas une finalitĂ© mais juste une Ă©tape de dĂ©veloppement de conscience. L’étape qui suit tout naturellement consiste Ă  se relier aux autres de façon consciente Je » n’est pas lĂ  pour ĂȘtre le meilleur et s’approprier les biens de la terre aux dĂ©triment des autres, Je » est lĂ  pour s’unir aux autres dans une danse oĂč chacun a sa place, dans une symphonie oĂč chaque instrument a son morceau Ă  jouer. Pour qu’émerge cette intelligence collective qui dĂ©passe, transforme et relie les individus sĂ©parĂ©s, il est nĂ©cessaire que chacun ouvre Ă  nouveau ses bras et renonce Ă  vouloir ĂȘtre supĂ©rieur, dominer et gagner contre l’autre ! L’union, c’est la relation en conscience. GrĂące Ă  la construction d’un Moi sĂ©parĂ© et autonome, nous pouvons retourner conscients dans cet espace paradisiaque de la fusion et la transformer en union. Mais c’est aussi ce Moi qui nous freine, car, pour cela, il doit se sacrifier. Dans cet espace d’union, le Moi n’existe plus comme entitĂ© sĂ©parĂ©e, seule reste la conscience. Si le Moi accepte de se sacrifier, c’est le fameux lĂącher-prise dont on parle tant dans le dĂ©veloppement personnel et spirituel
, alors on entre dans un espace extatique oĂč les relations avec les autres humains deviennent fluides et nourrissantes. On devient des anges gardiens » les uns pour les autres, et l’autre ne peut plus ĂȘtre un ennemi car il fait partie du mĂȘme puzzle, de la mĂȘme chorĂ©graphie, de la mĂȘme symphonie. Au delĂ  des relations entre nous, il s’agit bien de la relation au Divin ou au Soi, de la relation entre le Moi et le Soi. Ce lĂącher prise et cette rĂ©ceptivitĂ© nous font entrevoir que l’endroit oĂč nous allons est le mĂȘme que celui d’oĂč nous venons, mais en ayant acquis la connaissance de ce que nous sommes. DĂšs lors que le Moi voit et reconnaĂźt cette Ă©volution, Le Moi peut mourir puisque la conscience est lĂ . Le silence de la mort dans lequel nous retournons et le mĂȘme que celui qui prĂ©cĂ©dait notre naissance le silence de paix, d’infini et d’éternitĂ©. Un espace oĂč nous sommes tous reliĂ©s au delĂ  du Moi. NOUS SOMMES TOUS ÉGO... L'ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c'est la clĂ© d'une approche spirituelle... L'ego est le "moi je", ce sentiment d'exister comme un individu indĂ©pendant avec les relations qui dĂ©rivent de cette impression. L'expĂ©rience d'ego est de vivre toute perception par rapport Ă  cet objet observateur-sujet. L'ego a une appĂ©tence fondamentale un dĂ©sir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indiffĂ©rence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de rĂ©pulsion ou d'indiffĂ©rence, dĂ©veloppĂ©es face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confrontĂ© "je" veux ce qui est bon, "je" ne veux pas ce qui est mauvais, "je" ne veux pas ĂȘtre exposĂ© Ă  ce qui m'est indiffĂ©rent. Ces appĂ©tits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agrĂ©able et Ă©viter ce qui lui est dĂ©sagrĂ©able. Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir Ă  ses fins, sa lutte lui crĂ©e des dĂ©sagrĂ©ments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Qu'est-ce que l'ego ? Fondamentalement, l'ego n'est rien qu'une impression ce sentiment que l'on a "d'ĂȘtre" et "d'avoir" un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indĂ©pendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualitĂ©. C'est pourquoi l'ego est dit " vide d'existence propre " cette impression n'existe que dans la combinaison des facteurs interdĂ©pendants qui la constituent. La conception de l'ego Les facteurs interdĂ©pendants qui constituent l'ego sont nombreux. Au dĂ©part, l'ego est une polaritĂ© sujet-objet dans laquelle, comme dans toute polaritĂ©, les deux pĂŽles subsistent dans la relation qui les pose l'un par rapport Ă  l'autre. Plus prĂ©cisĂ©ment, cette polaritĂ© qu'est l'ego se structure dans un processus de saisie, d'apprĂ©hension des expĂ©riences. En fait, l'esprit est fondamentalement une fonction cognitive dans laquelle vient se greffer la saisie de l'ego. Cette saisie constitutive de la polaritĂ© sujet-objet est une conception, une saisie conceptuelle. Ainsi, la conception conçoit le sujet et l'objet. Il est significatif de remarquer que "conception" exprime simultanĂ©ment l'action de concevoir et celle de donner naissance. On pourrait dire "le sujet se conçoit concevant l'objet qu'il conçoit" ! Il y a lĂ  matiĂšre Ă  quelques paradoxes et mĂ©ditations
 En tout cas, la conception est un processus qui pose le sujet et l'objet l'un par rapport Ă  l'autre, dans la dualitĂ© sujet-objet. Cette saisie gĂ©nĂšre, au rythme de ses conceptions successives, des instants de conscience dualiste sujet-objet. Ces instants se succĂšdent rapidement et font simultanĂ©ment l'expĂ©rience de sĂ©ries "EvĂ©nements sujet" et "d’évĂšnements objet". La frĂ©quence Ă©levĂ©e de ces Ă©vĂšnements donne l'impression d'une continuitĂ© du sujet et de continuitĂ© d'expĂ©rience, comme apparaĂźt l'impression de mouvement continue du cinĂ©ma lorsque les images de la pellicule dĂ©filent suffisamment vite. C'est ainsi qu'apparaĂźt l'impression de continuitĂ© du "moi-sujet" et de "ses expĂ©riences". La "continuitĂ©-sujet", n'ayant pas notion de la relation qui l'unit Ă  la "continuitĂ© de ses expĂ©riences", se vit comme indĂ©pendante. L'impression d'ego individuel se dĂ©veloppe, acquĂ©rant le sentiment d'ĂȘtre autonome et indĂ©pendant. Puis, elle s'identifie Ă  une forme avec un nom, se dotant d'un sentiment d'identitĂ©. Le nom, ce label qui la dĂ©signe, parachĂšve son impression d'exister et finit de rĂ©ifier l'ego. Tout ce processus constitue quelques aspects de la nature de la perception de l'ego. DĂ©crit ainsi, cela paraĂźt abstrait et thĂ©orique, mais c'est quelque chose qu'on dĂ©couvre concrĂštement dans l'expĂ©rience de la mĂ©ditation assise qui a ainsi un pouvoir libĂ©rateur des illusions de l'ego. Non-violence du travail avec l'ego Une mauvaise comprĂ©hension de la nature de l'ego peut nous faire considĂ©rer celui-ci comme un "ennemi" Ă  dĂ©truire. Ce n'est pas la bonne attitude, d'abord parce qu'il n'y a pas Ă  dĂ©truire quelque chose qui n'existe qu'illusoirement, mais simplement Ă  reconnaĂźtre son illusion. De plus, dans un tel combat, qui lutterait contre l'ego si ce n'est "moi, je" donc l'ego lui-mĂȘme ? Cela reviendrait Ă  essayer de terrasser son ombre. Plus son tente de nier l'ego ou de le combattre agressivement, plus on renforce son agitation et sa puissance. Il s'agit d'ĂȘtre rĂ©aliste nier l'ego ou refuser d'avoir des passions serait illusoire. Il ne s'agit donc pas de s'engager dans une lutte. Au lieu de rĂ©soudre les difficultĂ©s, cela les renforcerait ? Mais de se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme et d'accepter l'ego avec ses passions. Cette acceptation permet ensuite de travailler avec lui, et finalement, de le dĂ©passer par la rĂ©alisation de sa nature. Bien sĂ»r, accepter l'ego et ses Ă©motions ne signifie pas s'y complaire et abonder dans leur sens. La rĂ©conciliation avec soi-mĂȘme, l'acceptation de l'ego, permet de travailler sur celui-ci. Il devient la matiĂšre premiĂšre du travail non violent, non agressif, qu'est la mĂ©ditation, celle-ci nous permettant de transformer nos attitudes passionnelles et finalement de les dissoudre. Les cinq constituants de l'ego Le Bouddha a enseignĂ© la formation de l'ego Ă  partir de ses cinq constituants, "skandha", en sanscrit. Les enseignements du Tarot nous amĂšnent aussi Ă  prendre conscience de ces 5 constituants... On peut les expliquer comme cinq Ă©tapes. Avant la naissance de l'ego, au dĂ©part, l'esprit dans l'instant premier est le terrain fondamental de l'Ă©nergie pure non dualiste, sans connaisseur ni connu, ouvert et dĂ©gagĂ©, sans centre, ni pĂ©riphĂ©rie, comme l'espace. La naissance de l'illusion est d'abord celle d'une diffĂ©renciation l'espace commence Ă  ĂȘtre perçu, Ă  exister comme quelque chose pour une observation qui le perçoit, une distinction naĂźt. C'est le dĂ©but de la scission sujet-objet, la naissance de la dualitĂ©. En fait, cette diffĂ©renciation initiale peut se constituer par rapport Ă  n'importe quel point de rĂ©fĂ©rence dans les domaines des diffĂ©rentes facultĂ©s sensorielles visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile ou mentale. Cette rĂ©fĂ©rence premiĂšre est appelĂ©e "forme". C'est le premier stade de l'ego le skandha de la forme. Une forme visuelle est n'importe quelle reprĂ©sentation du domaine visuel, par exemple, l'espace indĂ©fini mais distinct, ou un morceau d'espace dĂ©limitĂ©, un contour, une rĂ©fĂ©rence visible quelle qu'elle soit. Mais Ă  ce niveau initial, c'est une expĂ©rience nue, dĂ©pouillĂ©e de concept et de tout jugement. C'est une vision toute simple et silencieuse. Une forme sonore serait une vibration avant que cette rĂ©sonance ne soit reconnue, avant mĂȘme que l'on ait pris par rapport Ă  elle une position qualifiĂ©e, et avant qu'elle ait Ă©tĂ© nommĂ©e, identifiĂ©e, et qu'elle n'ait pris un sens particulier. La seconde Ă©tape est ce qu'on appelle skandha de la sensation. Il s'agit d'une prise de position par rapport Ă  l'expĂ©rience initiale de forme. Celle-ci est maintenant sentie comme positive, nĂ©gative ou neutre. Il y a ainsi des sensations agrĂ©ables, dĂ©sagrĂ©ables ou indiffĂ©rentes. La sensation est simplement ce positionnement, cette premiĂšre impression. La troisiĂšme Ă©tape fait intervenir l'identification. C'est-Ă -dire que la forme qui a Ă©tĂ© sentie est maintenant reconnue et un nom lui est donnĂ© il y a "nomination" ou conceptualisation. La sensation prend alors un sens. C'est le skandha de la perception. À la quatriĂšme Ă©tape, il y a une rĂ©action devant cet objet identifiĂ©, devenu porteur d'un sens qui est suggĂšre une action ou une rĂ©action. Il s'instaure une relation avec cette forme sentie et identifiĂ©e. Cette relation est conditionnĂ©e par diffĂ©rentes tendances ou "facteurs mentaux" latents qui sont les Ă©lĂ©ments animant volontĂ© et impulsions. C'est le skandha des formations mentales ou de la motivation. Il y a ainsi une situation en laquelle une forme a Ă©tĂ© sentie, nommĂ©e, a acquis un sens, par rapport auquel prend place une rĂ©action ou une action. L'observateur, le tĂ©moin de la situation qui s'est ainsi mise en place, s'est dĂ©veloppĂ© et structurĂ© dans les quatre premiers skandhas. Sa fixation sur cette situation comme Ă©tant "son" expĂ©rience, finit de le solidifier. Il s'approprie complĂštement l'expĂ©rience, il en rĂ©sulte un Ă©tat de conscience pleinement constituĂ©. L'ego est, et vit, dans le monde particulier qui s'est ainsi constituĂ© et qui est devenu un Ă©tat de conscience complĂštement organisĂ©. C'est la cinquiĂšme Ă©tape, le skandha de la conscience. Cette structuration de l'ego par la formation des cinq skandhas forme, sensation, perception, motivation, et conscience, se rĂ©pĂštent d'instant de conscience en instant de conscience. Chacun de ses instants subsiste trĂšs briĂšvement puis disparaĂźt, suivi par l'apparition d'un autre instant de conscience. À la fin de chacun de ses instants, il y a une sorte de dissolution ou de mort de l'ego et de ses constituants, et au dĂ©but de chacun d'eux il y a agrĂ©gation, naissance de ceux-ci. Il y a ainsi en permanence agrĂ©gation et dĂ©sagrĂ©gation de l'ego ; structuration, dĂ©structuration et restructuration. Le phĂ©nomĂšne se reproduit sans cesse. C'est ainsi que fonctionne l'ego. Et c'est ce processus de naissance et de mort qui constitue chaque instant de notre vie. INITIATIVE ET MOTIVATION "La pitiĂ© de soi et l’accusation d’autrui, c’est lĂ  les deux grands moteurs des nĂ©vroses." Paul Diel Qu’est-ce que la motivation? C’est le moteur de l’action. Dans toutes les entreprises humaines, le facteur de rĂ©ussite, c’est la motivation, qui mobilise la volontĂ©. Mais d’aprĂšs Paul Diel, il y a un os ! " L’étude de la motivation dĂ©montre l’existence d’une forme de pensĂ©e secrĂšte, d’une pensĂ©e dĂ©formante, gouvernĂ©e par l’affectivitĂ©. L'Ɠuvre de Diel, considĂ©rable et d'un accĂšs assez difficile, constitue un apport Ă©norme. Si elle n'a pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e comme elle le mĂ©rite, c'est sans doute Ă  cause de la rĂ©sistance que Diel nous invite Ă  voir en nous. D'aprĂšs lui, nous sommes malades parce que nous avons des ego enflĂ©s. La motivation, telle que chacun la perçoit, ne serait que la pointe de l'iceberg, la plus grande partie Ă©tant du niveau de l'inconscient. Ce que Diel appelle la "motivation obscure" "Cette pensĂ©e dĂ©formante se traduit par l'autojustification et la survalorisation vaniteuse, le renflement de l'ego." Il estime que la nĂ©vrose "se manifeste lorsque l'autovalorisation vaniteuse" engendre "la pitiĂ© de soi et l'accusation d'autrui, alors que l'autojustification s'extĂ©riorise en plaintes ou en agressivitĂ© devant tous les incidents de la vie, leur confĂ©rant ainsi une portĂ©e traumatisante." Toutes les dĂ©marches que l'on peut entreprendre, l'Ă©coute, la relaxation, le yoga, etc., ce ne sont jamais que des cataplasmes posĂ©s sur des plaies bĂ©antes, et aussi longtemps qu'on ne pĂ©nĂštrera pas, par l'autothĂ©rapie, dans le labyrinthe des motivations obscures pour dĂ©busquer la survalorisation, l'autojustification et l'apitoiement sur soi. Car lorsqu'on pratique l'Ă©coute, on Ă©coute quoi au juste? Bien souvent, on Ă©coute tout ce que recouvre la survalorisation, l'autojustification et l'apitoiement sur soi. On Ă©coute prĂ©cisĂ©ment le discours qui masque les motivations obscures. Je n'exclus pas, pourtant, l'intĂ©rĂȘt que prĂ©sente la thĂ©rapie comme telle, Ă  la condition que le sujet poursuive une dĂ©marche rigoureuse et que, Ă  une Ă©tape, il voit au moins relativement ses motivations obscures qui commandent dans l'ombre son fonctionnement. Comme le suggĂšre Paul Diel, "la science du psychisme devrait ĂȘtre fondĂ©e sur l'observation intime, seule capable de dĂ©celer les fausses motivations habituellement inavouĂ©es". L'observation intime c'est, comme disait Gurdjieff, le "travail", le fondement de l'autothĂ©rapie - en supposant que celle-ci soit possible quand il s'agit de se libĂ©rer en particulier de l'autojustification! C'est lĂ , le problĂšme. "La tendance Ă  la fausse motivation, explique Diel, se trouve plus ou moins dĂ©veloppĂ©e dans tout homme, Ă  son insu, c'est bien clair. Toutes les activitĂ©s humaines, toutes les interactions sociales en sont affectĂ©es jusqu'Ă  devenir Ă  divers degrĂ©s insensĂ©es." S'ouvrir Ă  l'Esprit Nous avons distinguĂ© quatre Ă©tapes dans la transformation d'une conscience fondĂ©e sur l'ego Ă  une conscience fondĂ©e sur le cƓur. 1 Être insatisfait de ce qu'une conscience fondĂ©e sur l'ego peut offrir, aspirer Ă  autre chose » Le dĂ©but de la fin. 2 Prendre conscience de ses attaches Ă  une conscience fondĂ©e sur l'ego, reconnaĂźtre et se libĂ©rer des Ă©motions et des pensĂ©es qui les accompagnent Le milieu de la fin. 3 Laisser mourir en soi les vieilles Ă©nergies fondĂ©es sur l'ego, se dĂ©barrasser du cocon, devenir son nouveau soi La fin de la fin. 4 L'Ă©veil d'une conscience fondĂ©e sur le cƓur, motivĂ©e par l'amour et la libertĂ© ; aider les autres Ă  faire la transition. 5 Connexion avec L’Esprit » Nous allons maintenant parler de ce cinquiĂšme et dernier stade s'ouvrir Ă  l'Esprit. Lorsque vous passez Ă  ce stade, vous trouvez en vous un lieu de paix et de tranquillitĂ©. FrĂ©quemment, vous prenez contact avec un silence dans votre cƓur que vous savez ĂȘtre Ă©ternel. Tout ce dont vous faites l'expĂ©rience est relatif par rapport Ă  cet Être illimitĂ© qui imprĂšgne tout. Ce lieu de paix et de silence en vous est aussi appelĂ© Esprit. Selon les traditions Ă©sotĂ©riques, il y a une distinction entre l'Esprit, l'Ăąme et le corps. Le corps est le lieu de rĂ©sidence physique de l'Ăąme pour un temps limitĂ©. L'Ăąme est l'ancre psychologique, non-physique, de l'expĂ©rience. Elle vĂ©hicule les expĂ©riences de nombreuses vies. Elle se dĂ©veloppe avec le temps et croĂźt lentement en un gemme Ă  multiples facettes, chacune d'elles reflĂ©tant un type d'expĂ©rience diffĂ©rent ainsi que la connaissance qui s'y rapporte. L'Esprit ne change ni ne grandit avec le temps. Il est en-dehors du temps et de l'espace. L'Esprit en vous est votre part Ă©ternelle, intemporelle, qui est Une avec le Dieu qui vous a créés. C'est la conscience divine qui est le fondement de votre expression dans le temps et l'espace. Vous ĂȘtes nĂ©s d'un royaume de pure conscience et vous avez vĂ©hiculĂ© une parcelle de cette conscience Ă  travers toutes vos manifestations sous une forme matĂ©rielle. L'Ăąme participe de la dualitĂ©. Elle est affectĂ©e et transformĂ©e par ses expĂ©riences dans la dualitĂ©. L'Esprit est en-dehors de la dualitĂ©. C'est l'arriĂšre-plan sur lequel tout se dĂ©veloppe et Ă©volue. C'est l'Alpha et l'Omega que l'on appelle simplement l'Être ou la Source. Le silence, extĂ©rieur mais surtout intĂ©rieur, est la meilleure porte d'accĂšs pour faire l'expĂ©rience de cette Ă©nergie toujours prĂ©sente, qui est Vous, dans votre noyau le plus intime. Dans le silence, vous pouvez entrer en contact avec la chose la plus Ă©vidente et la plus miraculeuse qui soit l'Esprit, La CrĂ©ation, la Source, l'Être. L'Ăąme vĂ©hicule des mĂ©moires de nombreuses incarnations. Elle connaĂźt et comprend bien plus de choses que votre personnalitĂ© terrestre. L'Ăąme est connectĂ©e Ă  des sources de connaissance extra-sensorielles, telles que les personnalitĂ©s de vos vies passĂ©es, des guides et des alliĂ©s sur les plans astraux. MalgrĂ© cette communion, l'Ăąme peut se trouver dans un Ă©tat de confusion et ignorer sa vraie nature. Elle peut ĂȘtre traumatisĂ©e par des expĂ©riences et rester par consĂ©quent dans les tĂ©nĂšbres pendant quelque temps. Elle Ă©volue constamment et acquiert la comprĂ©hension de la dualitĂ© inhĂ©rente Ă  la vie sur la terre. L'Esprit est l'Ă©lĂ©ment immuable dans ce dĂ©veloppement. L'Ăąme peut se trouver dans les tĂ©nĂšbres ou l'illumination. Pas l'Esprit. Il est Être, pure conscience. Il est dans les tĂ©nĂšbres aussi bien que dans la lumiĂšre. Il est l'UnitĂ© sous-jacente Ă  toute dualitĂ©. Lorsque vous parvenez au quatriĂšme stade de la transformation de l'ego au cƓur, vous vous connectez Ă  l'Esprit. Vous vous connectez Ă  votre aspect Divin. les mages ont surnommĂ© ce guide intĂ©rieur "l’Étoile Internelle" plus ni moins "l’Étoile des Mages", cette Étoile que propose de suivre la voie initiatique du Tarot – Cette Étoile reprĂ©sente l’"Esprit", qui est votre connexion avec l’Astral et votre connexion avec votre aspect Divin. Vous connectez au Divin qui est en vous est comme sortir de la dualitĂ© tout en restant complĂštement prĂ©sent et enracinĂ©. Dans cet Ă©tat, votre conscience est emplie d'une extase profonde mais tranquille un mĂ©lange de paix et de joie. Vous prenez conscience que vous ne dĂ©pendez de rien au-dehors de vous. Vous ĂȘtes libres. En vĂ©ritĂ©, vous ĂȘtes dans ce monde mais vous n'ĂȘtes pas de ce monde. Vous connecter Ă  l'Esprit qui est en vous n'est pas quelque chose qui arrive une fois pour toutes. C'est un processus lent et graduel, au cours duquel vous vous connectez, dĂ©connectez et reconnectez... Peu Ă  peu, votre attention passe de la dualitĂ© Ă  l'unitĂ©. Elle se rĂ©oriente et trouve qu'en dĂ©finitive, elle est plus attirĂ©e par le silence que par les pensĂ©es et les Ă©motions. Par silence, nous entendons ĂȘtre complĂštement prĂ©sent et centrĂ©, dans un Ă©tat de vigilance qui ne porte pas de jugements. Il n'existe pas de mĂ©thodes ou de moyens pour y accĂ©der. La clĂ© pour vous connecter Ă  votre Esprit n'est pas de suivre une discipline mĂ©ditation, jeĂ»ne, etc., mais de comprendre vĂ©ritablement que c'est le silence qui vous ramĂšne Ă  la maison, et non les pensĂ©es ou les Ă©motions. Cette comprĂ©hension se fait lentement Ă  mesure que vous ĂȘtes de plus en plus conscients des mĂ©canismes de vos pensĂ©es et de vos Ă©motions. Vous lĂąchez-prise de vos vieilles habitudes et vous vous ouvrez Ă  la nouvelle rĂ©alitĂ© d'une conscience qui repose sur le cƓur. Votre conscience fondĂ©e sur l'ego se retire et meurt lentement. VoilĂ  ce qu’exprime symboliquement la suite des arcanes 1 Ă  17 du Tarot, qui relate en vĂ©ritĂ© le parcours initiatique du BATELEUR suivant l’ÉTOILE des mages, se prĂ©parant Ă  l’opĂ©ration ultime de "la transmutation" relatĂ© par les 4 derniers arcanes... 18- Purification, 19- Unification 20- Transfiguration 21- ApothĂ©ose. LA MORT DE L’ÉGO = LA MORT INITIATIQUE... Mourir n'est pas quelque chose que vous faites ; vous lui permettez d'arriver. Vous vous abandonnez au processus de la mort. La mort est un autre nom pour le changement, la transformation. Il en est toujours ainsi. La mort est toujours un relĂąchement de ce qui est ancien et une ouverture Ă  ce qui est neuf. Dans ce processus, il n'y a pas un seul instant oĂč vous n'ĂȘtes pas », c'est-Ă -dire oĂč vous ĂȘtes mort, selon votre dĂ©finition. La mort telle que vous la dĂ©finissez est une illusion. C'est seulement la peur de changer qui vous fait craindre la mort. Vous avez peur non seulement de mourir physiquement, mais aussi de mourir Ă©motionnellement et mentalement au cours de votre vie. Mais sans la mort, les choses deviendraient rigides et statiques. Vous deviendriez captifs de formes anciennes un corps usĂ©, des schĂ©mas de pensĂ©e pĂ©rimĂ©s, des rĂ©actions Ă©motionnelles restrictives. Asphyxiant, n'est-ce-pas ? La mort libĂšre. C'est une cascade d'eau pure qui brise pour les ouvrir de vieux portails rouillĂ©s et vous propulse dans de nouveaux territoires d'expĂ©rience. Ne craignez pas la mort. Il n'y a pas de mort, seulement du changement. Le passage d'une conscience fondĂ©e sur l'ego Ă  une vie centrĂ©e sur le cƓur est Ă  de nombreux Ă©gards une expĂ©rience de mort. Plus vous vous identifiez Ă  l'Esprit, au Divin qui est en vous, plus vous relĂąchez des choses dont vous aviez l'habitude de vous soucier ou dans lesquelles vous mettiez beaucoup d'Ă©nergie. Vous prenez conscience Ă  des niveaux de plus en plus profonds qu'en vĂ©ritĂ©, il n'y a rien Ă  faire, exceptĂ© ĂȘtre. Lorsque vous vous identifiez Ă  votre ĂȘtretĂ©, au lieu des pensĂ©es fugaces et des Ă©motions qui vous traversent, votre vie en est immĂ©diatement affectĂ©e. L'Esprit n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est une rĂ©alitĂ© que vous pouvez vĂ©ritablement faire passer dans votre vie. Être en contact avec cette source qui est la plus pure qui soit, finira par tout changer dans votre vie. La Source ou l'Esprit est par nature crĂ©ateur Le CrĂ©ateur, mais selon des voies qui vous sont quasi-incomprĂ©hensibles. L'Esprit est silencieux, Ă©ternel et cependant crĂ©ateur. La rĂ©alitĂ© du divin ne peut ĂȘtre vraiment saisie par le mental. Elle ne peut qu'ĂȘtre ressentie. Si vous lui permettez d'entrer dans votre vie et que vous la reconnaissez dans les murmures de votre cƓur, lentement, tout va trouver sa place. Quand vous ĂȘtes accordĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© de l'Esprit, l'attention silencieuse qui se trouve derriĂšre toutes vos expĂ©riences, vous cessez de forcer ou d'imposer votre volontĂ© sur la rĂ©alitĂ©. Vous permettez aux choses de retomber dans leur Ă©tat d'ĂȘtre naturel. Vous devenez votre Soi rĂ©el, naturel. Tout cela se passe de maniĂšre harmonieuse et pertinente. Vous faites l'expĂ©rience que les choses s'arrangent d'une façon qui a son rythme naturel, son cours naturel. Tout ce que vous avez Ă  faire, c'est rester accordĂ© Ă  ce rythme divin et lĂącher-prise des peurs et des malentendus qui vous font vouloir intervenir. Aider les autres selon l'Esprit Une fois que vous avez fait cette transition de l'ego au cƓur, vous ĂȘtes plus ou moins en contact permanent avec le courant divin de l'ĂȘtre en vous. Dans cet Ă©tat d'ĂȘtre, il n'y a pas de besoin ou de dĂ©sir d'aider les autres, mais cela vous vient naturellement. Vous attirez cela Ă  vous, mais ce n'est pas votre volontĂ© qui agit. ÉnergĂ©tiquement, vous Ă©mettez maintenant certaines vibrations, et c'est leur prĂ©sence dans votre champ Ă©nergĂ©tique qui attire les gens vers vous. Ce n'est pas quelque chose que vous faites mais quelque chose que vous ĂȘtes. Il y a une vibration disponible dans votre Ă©nergie qui peut les aider Ă  entrer en contact avec leur soi divin. Vous pouvez ĂȘtre pour eux un miroir dans lequel leurs difficultĂ©s se rĂ©solvent et se transforment en Ă©nergie de solution. Ils peuvent percevoir l'Ă©nergie de la solution qui repose toujours sur le contact avec le soi divin dans votre ĂȘtre. Vous avez la capacitĂ© de leur enseigner quelque chose, et cet enseignement prend place en Ă©tant vous-mĂȘme. Ce n'est pas en transmettant une connaissance ou en utilisant certaines mĂ©thodes, que vous enseignez et guĂ©rissez. C'est en vous permettant d'ĂȘtre simplement ce que vous ĂȘtes, et en vous exprimant de la façon la plus joyeuse que votre prĂ©sence devient vĂ©ritablement salutaire. C'est en partageant ce que vous ĂȘtes avec les autres que vous rendez disponible un espace de guĂ©rison pour eux, oĂč ils ont le choix d'entrer ou non. C'est eux qui choisissent. En tant que guĂ©risseur ou thĂ©rapeute, vous avez rĂ©ellement une seule chose Ă  faire rester en contact avec votre divinitĂ© intĂ©rieure, avec cette attention silencieuse qu'est l'Esprit. C'est rĂ©ellement cette communion qui Ă©meut les gens et les Ă©lĂšve Ă  un Ă©tat de conscience plus libre, s'ils le choisissent. S'ils le font, cela se fera Ă  leur rythme. Il y a une tonalitĂ© trĂšs neutre dans cette façon d'ĂȘtre lĂ  pour les autres. Cela reprĂ©sente un degrĂ© de dĂ©tachement oĂč vous relĂąchez votre dĂ©sir personnel de changer ou de soigner » les autres. Un tel dĂ©sir, manifestĂ© par tous les artisans de LumiĂšre Ă  un certain stade, ne provient pas d'une comprĂ©hension vĂ©ritable du chemin intĂ©rieur que les gens veulent emprunter pour trouver leur vĂ©ritĂ©. La plupart des gens ont besoin d'aller au fond de certaines difficultĂ©s avant d'ĂȘtre vraiment prĂȘts Ă  les lĂącher. Quand ils agissent ainsi, ils possĂšdent » vraiment la solution Ă  leur difficultĂ© et ils en tirent une grande satisfaction. Peut-ĂȘtre reconnaissez-vous cela dans votre vie et les difficultĂ©s dans lesquelles vous vous dĂ©battez. S'il vous plaĂźt, soyez conscients de cela et ne vous battez pas pour empĂȘcher les gens de toucher le fond. S'ils sont dĂ©terminĂ©s Ă  y aller, ils iront en dĂ©pit de tout ce que vous ferez ou direz. C'est mieux de ne pas vous impliquer Ă©motionnellement avec les gens que vous aidez. Une implication Ă©motionnelle entraĂźne la volontĂ© personnelle de soigner ou de transformer les autres. Ce dĂ©sir personnel n'aide pas les autres. Il peut mĂȘme entraver leur processus de guĂ©rison. Lorsque vous voulez que les gens changent, vous n'ĂȘtes plus dans un espace d'amour et de permission. Ils le ressentent. Il se peut que vous ayez l'impression de les observer et de lire en eux, mais ils voient aussi clair en vous ! Dans ce quatriĂšme stade de la transition entre l'ego et le cƓur, il est question de transcender le plan de l'Ăąme et de s'Ă©lever Ă  celui de l'Esprit. Nous ne voulons pas dire par lĂ  que l'Ăąme est infĂ©rieure » Ă  l'Esprit, bien sĂ»r. En fait, vous ĂȘtes plus grands et plus englobant que votre Ăąme. L'Ăąme est un vĂ©hicule pour l'expĂ©rience. Comme je le disais prĂ©cĂ©demment, LE BATELEUR est un apprenti alchimiste duquel il sera lui-mĂȘme l’athanor et la source des substances. L’alchimiste accompli devient un mage alors qu’il parvient Ă  s’identifier Ă  l’Esprit. En vous identifiant Ă  l'Esprit en vous, Ă  votre soi divin, tout ce que vous avez vĂ©cu dans toutes vos vies prend sa place. Vous vous Ă©levez au-dessus des expĂ©riences en ne vous identifiant Ă  aucune d'entre elles. Et cela a un effet de guĂ©rison sur l'Ăąme. La Voie de la transmutation prescrite par le Tarot est donc un cheminement initiatique vers la guĂ©rison du corps, de l’ñme et de l’esprit, ainsi qu’une Ă©lĂ©vation de soi Ă  un autre niveau... Disons, "Ă  un autre niveau de conscience", qui permet Ă  tout ĂȘtre d’atteindre les plus hauts sommets, voir les confins de l’astral. The Magic of Disney Animation was a show and tour at Disney's Hollywood Studios that took guests through the Walt Disney Animation Studio's Florida unit. Exhibits with similar themes that recycled some of the content featured in the original attraction are located at Disney's California Adventure under the name Disney Animation Building, Walt Disney Studios Park under the name Art of Disney Animation, than renamed as Animation Celebration, and Hong Kong Disneyland under the name Art of Animation. Originally, when the park first opened in 1989, the Feature Animation pavilion of the attraction, designed originally by Bob Rogers[1] and the design team BRC Imagination Arts,[2] included four connected experiences which explored the legacy of Disney animation. The tour commenced with the short film entitled "Back to Never Land,"[3] in which veteran newscaster, Walter Cronkite and comedian Robin Williams guided guests through the different stages in animating a feature-length film by turning Williams into an animated character in the form of one of the "Lost Boys" of Peter Pan. Following that introductory film, guest would witness the process of animation, first-hand, from elevated, glass-enclosed walkways within Disney's actual animation studio.[4] The third segment was a short film in which Disney Animators described the joy of the art of animation. A finale film entitled "Classic Disney" presented a montage of key moments from classic animated Disney films.[5] The attraction had one main showroom, where a Disney animator showed guests how the characters in Disney animated films were chosen and designed, with the help of Mushu, the dragon from Disney's Mulan voiced in the show by Eddie Murphy's sound double, Mark Moseley. Mulan was the first of three films produced by the former Orlando, Florida division of Walt Disney Feature Animation, which was headquartered in the building before being closed in 2004. After guests left the showroom, they were led to an area with interactive games and a chance to meet characters from the latest Disney animated pictures. There was also a section called The Animation Academy, where guests could draw their favorite Disney characters, under the guidance of a Disney Animator. Several original cels from classic Disney films as well as several of the Academy Awards won by Disney films were on display at the attraction. Inside the building which housed the attraction were the former production facilities of Walt Disney Animation Orlando. Some of its productions included Ink and paint for The Little Mermaid 1989 Two of the three Who Framed Roger Rabbit spinoff cartoons; Roller Coaster Rabbit 1990 and Trail Mix-Up 1993 The Be Our Guest sequence from Beauty and the Beast 1991 Off His Rockers short 1992 The concept design and animation of Jasmine from Aladdin 1992 The "I Just Can't Wait to Be King" sequence from The Lion King 1994 Mulan 1998 John Henry short 2000 Lilo & Stitch 2002 Brother Bear 2003 My Peoples cancelled An expanded production area was dedicated and opened on April 22, 1998, the same day Disney's Animal Kingdom opened. Roy E. Disney noted it in his dedication speech. In a section of the attraction's extended outdoor queue, cement handprints of legendary Walt-era animators were displayed, including Marc Davis, Frank Thomas, Ollie Johnston, Ken Anderson, Ken O'Connor and Ward Kimball. These would later be relocated to the Walt Disney Animation Studio in Burbank when the building was converted into Star Wars Launch Bay. Videos Inking & Painting Cel Animation The Disney Animation Building and all these attractions are located at Hollywood Land which is a themed land at the park.[6] There is no main show, such as the one in the Paris and Florida attractions, but there are a variety of attractions and exhibits the guests can visit.[7] "The area is inspired by the 1930s Golden Age period of Hollywood" and features attractions related to this concept. The Animation Academy is where guests can get lessons on how to draw various Disney characters. As part of the park's "Frozen Fun" event, which ran though May 15, 2015, the Academy gave exclusive lessons on how to draw either Olaf or Marshmallow from Frozen.[8] Other experiences at the Disney Animation Building include the Animation Courtyard. The area of the courtyard known as the Art of Animation Gallery is where guests can see some of the original artwork and the creative process from Disney and Pixar animated films, featuring scenery from the films as well as concept art of the characters. Another attraction at the building is known as the Character Close-Up which, starting in late December 2014, features a meet and greet with Anna and Elsa from Frozen. Other attractions include the Sorcerer’s Workshop and Turtle Talk with Crush.[7] The Sorcerer’s Workshop features the Magic Mirror Realm which features interactive animation exhibits and allows guests to create simple animated drawings.[9] Guests can figure out what "personality most resembles" them in the Beast’s Library. Lastly, guests can "gather 'round a "window to the Pacific" for a live chat with Crush the turtle from Finding Nemo.[6] On April 30, 2021, Disneyland Resort reopened after being temporarily closed due to the COVID-19 pandemic; however, the Disney California Adventure version of the attraction remained closed. Movies Featured in the Animation Reel The Little Mermaid Part of Your World Beauty and the Beast Belle Fantasia & Fantasia 2000 The Sorcerer's Apprentice Bambi Little April Shower Previous versions Aladdin Arabian Nights Finding Nemo score Snow White and the Seven Dwarfs The Evil Queen's transformation Previous versions Atlantis The Lost Empire score The Incredibles score The Jungle Book The Bare Necessities Toy Story franchise You've Got a Friend in Me Cinderella A Dream is a Wish Your Heart Makes Mulan Reflection Previous versions Hercules Go the Distance Reprise Monsters, Inc. "Scare Floor F" score Ratatouille Le Festin Zootopia Try Everything Lilo & Stitch Hawaiian Roller Coaster Ride Tarzan Two Worlds Previous versions A Bug's Life score Previous versions The Hunchback of Notre Dame The Bells of Notre Dame Reprise Frozen In Summer Pinocchio Hi-Diddle-Dee-Dee Alice in Wonderland The Unbirthday Song Previous versions The Emperor's New Groove Perfect World Up score Lady and the Tramp score & He's a Tramp Previous versions Sleeping Beauty Battle with the Forces of Evil Tangled I See the Light Dumbo Casey, Jr. song & Baby Mine The Lion King King of Pride Rock Frozen Let It Go Repeat of Zootopia Try Everything Cars score Pocahontas Colors of the Wind Sleeping Beauty Once Upon a Dream Aladdin A Whole New World Peter Pan Second Star to the Right When You Wish Upon a Star Trivia In the Magic Mirror Realm section of the Sorcerer's Workshop, the images of 12 Disney characters surround the Magic Mirror, each one representing 1 of the 12 zodiac symbols. They are from left to right Bull Lady and the Tramp Taurus Tweedle Dee and Tweedle Dum Alice in Wonderland Gemini Sebastian The Little Mermaid Cancer Simba The Lion King Leo Snow White Snow White and the Seven Dwarfs Virgo Lumiere Beauty and the Beast Libra The Leviathan Atlantis The Lost Empire Scorpio Robin Hood Robin Hood Sagittarius Djali The Hunchback of Notre Dame Capricorn King Triton The Little Mermaid Aquarius 2 Cleos Pinocchio Pisces Philoctetes Hercules Aries In the same room, several Atlantean letters are are part of one of the diagrams on the walls. When translated, they spell "Walt & Roy", the first names of Walt and Roy E. Disney. The attraction opened in 2002, along with the park, and is located in the Toon Studio previously known as Animation Courtyard. Toon Studios is where the animated characters come alive - here guests learn about how Disney animated movies are created and can step into the imaginary worlds of animated features from Disney and Pixar.[10] Summary It allows guests to learn about Disney creations with the help of a Disney animator and Mushu, the mischievous dragon from Disney's 1998 film Mulan.[7] Through combining theatre presentations with interactive exhibits, the Art of Disney Animation takes guests on a trip from the historical world of previous Disney animation techniques to "the creation of modern-day Disney characters."[11] The iconic Sorcerer Hat is the perfect way to usher guests into the building and start this experience. Additionally, in front of the building near the wait area, there is a collection of golden statues of various Disney characters such as Mickey Mouse, Dumbo, Mulan and Donald Duck to name a few.[7] After guests pass the outdoor wait area, they enter the pre-show room. "A colorful mural wraps around the left side of the room charting early animation inventions."[11] This room has on display an original multiplane camera which was used in the production of many Golden Age films such as Snow White and the Seven Dwarfs, Pinocchio, Bambi, and 'Dumbo.[7] The attraction also displays other early animation inventions such as the Greek urn that date back to 500 BC as well as the Magic Lantern 1659 an early type of image projector, which was invented in the Netherlands.[7] Other animation inventions include the British Thaumatrope 1825 which is "a disk or card with a picture on each side. The disc or card is attached to two strings on each side. When flipping the disc or card in a continuity movement from one side to the other, it looks like the two separate pictures merged into one single image."[7] The Phenakistoscope invented in Belgium in 1832 is "a vertical spinning disc with multiple drawings that gave the illusion of a moving picture once it was set in motion."[7] The Zoetrope 1834 is another English invention and "it is a cylinder with slits in the side." Inside the cylinder, a band with images is placed. Once the cylinder is set in motion an illusion of movement is created."[7] The last animation invention featured in this room is the French Praxinoscope 1877 which "improved on the Zoetrope by using an inner circle of mirrors that create a brighter and less crooked picture."[7] After this exhibition pre-show, guests are taken to the Disney Classics Theatre; a cinema showing a collection great Disney and Pixar animated moments touching on Disney's themes of love, loss and rebirth.[11] Guests are then moved on to the Drawn to Animation room, where they are welcomed by a Disney animator and their host Mushu, the dragon. Together they explain, how Disney creates its many characters and "how they [bring] them to life on the big screen."[7] At the end of this presentation, guests are shown some scenes from the latest Disney or Pixar animation, the scenes obviously changing with the release of a new animated movie.[7] Guests are then moved into the final and largest room of the attraction, which features a series of interactive "animation stations", where they can try out some of the things they have just seen on the tour.[7][11] Guests have the possibility of trying their hand at drawing Mickey Mouse with the help of an animator who explains the whole process. They can also draw their own Zoetrope animation on bands of paper and test the results on one of the devices. There is also a sound creation game and a voice over game, as well as many other fun stations to explore.[7] For those who want to see a little more of Disney animation history, there is a display of concept art highlighting the design and creation of Disney's films as well as statues displayed behind glass windows.[7][11] Lastly, a tip guests can keep in mind about this final room is that it can be entered without visiting the main attraction, allowing guests to return to view certain exhibits and take part in certain "animation stations" during their visit to the park. Frozen A Musical Invitation Concept Art for Frozen A Musical Invitation In 2019, the building transformed into a live interactive show based on the film Frozen, which featured two key musical scenes replacing the former “Disney Classics Theatre” and “Drawn to Animation” Mushu theatre presentations. This entertainment was a mix of Frozen Live at the Hyperion and For the First Time in Forever A Frozen Sing-Along Celebration, as it was both a musical stage show and sing-along. Guests will be transported to Arendelle, seeking shelter from the snow inside the cozy barns next to Wandering Oaken's Trading Post and Sauna. There, they’ll find Kristoff and Sven, who will gather everyone for a sing-along of “Reindeers Are Better Than People”. After mastering those magical moves, guests will leave the barns and battle the winter winds before reaching Elsa's Ice Palace at the peak of The North Mountain, and everyone will surprise Elsa and join in for a sing-along of “Let It Go” and “Love is an Open Door.” In addition to “Frozen A Musical Invitation,” guests will be able to meet Olaf and give him the biggest warm hugs! Guests must register on the LineBerty app before they can meet Olaf. Located in Main Street, Opera House at Hong Kong Disneyland. As part of the expansion of the park in summer 2008, the attraction replaced The Disneyland Story presenting How Mickey Mouse Came to Hong Kong. Behold an exhibition of original Disney artwork and see how an early concept sketch can become an animated character inside the building. View drawings, sculptures and rare collectibles from more than 80 years of beloved Disney and Pixar cartoons and animated feature films—and learn how Disney artists created and eventually brought to life some of Disney characters, such as Snow White and the Seven Dwarfs Dumbo Bambi in the exhibit dedicated to Disney Legend Tyrus Wong, known for his spectacular landscape work Cinderella Alice in Wonderland Sleeping Beauty The Little Mermaid Beauty and the Beast Aladdin Tarzan Toy Story and Toy Story 2 The Incredibles Cars Ratatouille Magic Access Member Service Center In 2012, since Magic Access Member Service Center next to City Hall was under construction, the center has temporary moved to the building, replaced The Preview Gallery, while the Art of Animation is covered with a curtain whereas guests could enter and visit. However, the building has been temporarily suspended from September 21 to 30, 2016 and October 17 to 25, 2016 for transformation work. It has provide extra functions that serve the Magic Access Members. The old building was replaced by a Meet and Greet attraction known as The Annex. Former Events Pre-Art of Animation The Disneyland Story presenting How Mickey Mouse Came to Hong Kong When the park opened in 2005, The Disneyland Story was one of the attractions that had closed in 2008. Inside were pictures and chronicles that presented how Mickey Mouse came to Hong Kong. Villains' Lair In 2006, the park began its first Halloween event, and re-themed as "Villains' Lair" Traditional Chinese èżȘćŁ«ć°ŒćŁžè›‹ć€§æœŹç‡Ÿ. Guests who dare enough to get inside, may go through the scene of their stories, and may have a chance to meet Disney Villains such as The Witch, Queen of Hearts, Captain Hook, Cruella De Vil, Jafar, Hades, and Pain and Panic. As Art of Animation Toy Story Zoetrope A zoetrope is a device that flashes a series of still images to produce the illusion of motion. Instead of using traditional, one-dimensional drawings, a Toy Story Zoetrope was featured, similar to the former Character Close-Up in Disney Animation Building at Disney California Adventure. It featured 3-dimensional figures of characters from the Disney‱Pixar Toy Story film series—including Woody, Jessie and Bullseye—to demonstrate how even sculptures can easily become fully animated in the eye of the beholder. As large disks whirled under a flashing strobe light, the Toy Story characters sprang to life. However, it was removed in December 19, 2016 for the new "Magic Access Member Service Center" expansion. "The Magic Continues" Preview Gallery During Hong Kong Disneyland's 5th anniversary celebration, "The Magic Continues" Preview Gallery Traditional Chinese æš‚ćœ’æ“Žć»șé èŠœäž­ćżƒ was placed inside the building's golden age area, displaying the three new themed area Grizzly Gulch, Mystic Point and Toy Story Land, the expansions at the park. Later, the display moved to Hong Kong Disneyland Hotel. Monsters University Administration Building During the Monstrous Summer event in 2013, the building was converted into Monsters University Administration Building Traditional Chinese æ€Șçžć€§ć­žèĄŒæ”żć€§æš“, in conjunction with the release of the film Monsters University.[12] It was ran from June 13, 2013. Although the event officially ended on September 1, it continued until October 31, as part of the "Disney's Haunted Halloween" event starting from October 4. Guests went directly to the building to obtain their very own Monsters University Student Cards. Simply by inserting their park tickets or Magic Access Membership Cards into the Monsters University Student ID Booth, guests could also have their scary Student Photos taken. Guests could also meet and greet with Mike and Sulley in their MU looks outside the building during summer. Inside Out Headquarters During the “Frozen” Village summer event in 2015, the building was converted into Inside Out Headquarters Traditional Chinese è…Šæ”·çžœéƒšæŽ§ćˆ¶äž­ćżƒ, in conjunction with the release of the film Inside Out.[13] It was ran from July 9, 2015. Although the event officially ended on August 30, it continued until September 14. The displays inside the building were all moved to Epcot Character Spot at Epcot since April 2016.[14] Guests had the opportunity to experience firsthand some of the movie’s most charming elements and a particularly iconic scene. They would also be able to create their very own Emotions postcard in the Capture Your Emotions Photo Booth. Guests could also meet and greet with Joy and Sadness. Big Hero 6 Headquarters During Hong Kong Disneyland's 10th anniversary celebration, half of the building the renaissance age was converted into Big Hero 6 Headquarters, where guests could meet and greet with Baymax since February 22, 2016,[15] and Hiro Hamada only on June 4 as an atmosphere character.[16] However, it has been closed since June 30. Supernatural Saison 5 1. SYMPATHIE ENVERS LE DIABLE SYMPATHY FOR THE DEVIL RĂ©sumĂ© Sam et Dean doivent faire face Ă  la libĂ©ration de Lucifer et aux dĂ©buts de l’apocalypse. Ils partent en quĂȘte de l’EpĂ©e de l’Archange Michel, capable de terrasser Lucifer, mais ils sont en butte aux deux camps en prĂ©sence. Ils apprennent Ă©galement que Bobby est dĂ©sormais paralysĂ© des jambes et que Castiel a Ă©tĂ© tuĂ©. Zachariah aprend Ă  Dean que celui-ci est destinĂ© Ă  devenir le vaisseau de Michel. Critique La narration reprend pile oĂč elle s'Ă©tait interrompue lors de Lucifer Rising, nous propulsant ainsi d'emblĂ©e dans l'action. DĂšs son dĂ©but, l'Ă©pisode se voit ainsi marquĂ© par un train d'Enfer cela tombe bien, le chef de gare est de retour. Il a la bonne idĂ©e d'utiliser ce rythme Ă  bon escient remplissant parfaitement son cahier des charges de pilote de saison. Le nouveau dĂ©cor se voit ainsi dressĂ© avec efficacitĂ©, mĂȘme si l'on risque parfois la surchauffe la question des pouvoirs dĂ©moniaques de Sam se voyant ainsi trĂšs vite expĂ©diĂ©e. Supernatural mobilise Ă  cette fin l'un de ses atouts traditionnels toujours effectif des annĂ©es plus tard les retours marquants de personnages supposĂ©s secondaires. Chacun apporte sa pierre de touche Ă  l'Ă©difice, Zach, Bobby, Cas... Et une Meg s'offrant une nouvelle Incarnation irrĂ©missiblement sardonique en la personne de Rachel Miner Peut-ĂȘtre que Charlie Runkle l'a Ă©chappĂ© belle, finalement. MĂȘme si la machine s'emballe ici aussi ponctuellement comment Diable le vieux Bobby a-t-il pu se laisser possĂ©der ? Cela mĂ©riterait une explication, le feu d'artifice fonctionne en incorporant Ă©galement de nouveaux venus prometteurs. Évidemment Mark Pellegrino, en provenance de l'Île, suscite dĂ©jĂ  une immense espĂ©rance et, effectivement, son Lucifer va revĂȘtir comme la forme d'un Jacob vu depuis le cĂŽtĂ© obscur. Becky suscite d'emblĂ©e un vrai de coup de cƓur et l'on ne peut que saluer l'audace d’une sĂ©rie ne craignant pas d'envoyer du mĂ©ta rĂ©cit au beau milieu d'une mise en place de saison dĂ©jĂ  pleine Ă  craquer. L'opĂ©ration fonctionne du Feu de Dieu, Supernatural ne connaĂźt dĂ©cidĂ©ment que peu de rivaux sur ce type de rĂ©cit ! Le drama entre Sam et Dean pimente encore les dĂ©bats et Ă©voque dĂ©jĂ  comme un plaisant Ă©cho de la confrontation entre les deux frĂšres cĂ©lestes, Michael et Lucifer. La plupart des pilotes de saison souffrent d'une intrigue du jour rĂ©duite Ă  la portion congrue, mais Sympathy for the Devil contourne le problĂšme en pariant tout sur l'effet de sidĂ©ration qu'apporte l'annonce de l’Apocalypse, la vraie, celle des RĂ©vĂ©lations. Tout concoure Ă  cette fin, de l'avĂšnement de Lucifer Ă  l'implication personnelle des Winchesters en passant par l'Ă©vocation d'une intervention divine dramatisant encore les enjeux. La saison 5 frappe dĂ©cidĂ©ment un grand coup lors de son lancement, lors d'un Ă©pisode Ă©galement trĂšs rĂ©ussi visuellement, y compris avec un motel une nouvelle fois spectaculaire. Anecdotes Également connue pour le rĂŽle de la sulfureuse Dani California dans Californication 2007, Rachel Miner incarne ici pour la premiĂšre fois Meg Marsters, succĂ©dant Ă  Nicki Aycox. Elle va incarner l'adoratrice de Lucifer jusqu'en saison 8, quand une sclĂ©rose en plaques la conduira Ă  s'Ă©loigner des plateaux. Durant l'approche de son Vaisseau de chair, Lucifer est incarnĂ© par Bellamy Young alors connue pour le rĂŽle de la trĂšs affirmĂ©e chirurgienne Grace Miller, dans Scrubs le Dr. Cox au fĂ©minin. Elle a depuis accompli une belle carriĂšre tĂ©lĂ©visuelle et interprĂšte actuellement Mellie Grant dans la sĂ©rie Scandal. Mark Pellegrino va demeurer le principal interprĂšte de Lucifer tout au long de Supernatural. Il est un visage connu de la tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine tenant des rĂŽles rĂ©guliers dans Dexter, Lost, The Tomorrow People, Being Human, Quantico
 Il est Ă©galement le sinistre Joe de Mulholland Drive. Avant d'obtenir le rĂŽle du DĂ©chu, il fut sĂ©rieusement envisagĂ© pour celui de Castiel. Le Vaisseau de Lucifer se prĂ©nomme Nick. Old Nick » dĂ©signe Satan dans nombre de contes et lĂ©gendes du terroir anglais. Il s'agit Ă©galement de l'un des personnages d'un roman de la Comtesse de SĂ©gur, Un bon petit diable 1865. Becky sait que le nom de Sam est Winchester, or dans The Monster at the End of This Book Chuck avait dĂ©clarĂ© n'avoir indiquĂ© que les prĂ©noms dans ses romans. L'Ă©pisode comporte plusieurs rĂ©fĂ©rences Ă  des classiques de la Science-fiction Star Trek, Star Wars ou Galaxy Quest. Le Cartoon de la Warner vu dans l'avion est Devil's Feud Cake 1963. Les voix de Sam le Pirate, Bugs Bunny et du Diable sont rĂ©alisĂ©e par le mĂȘme acteur, Mel Blanc, grand artiste de voix. La musique accompagnant la traditionnelle sĂ©quence rĂ©capitulative The Road So far est le tube Thunderstruck d'AC/D 1990. La chanson est rĂ©guliĂšrement reprise Ă  l'Ă©cran, elle figure ainsi dans la bande son d'Iron Man 2 2010. Elle est aussi l'hymne fĂ©tiche de nombreux clubs de football, comme la Juventus de Turin ou l'Atletico de Madrid. Le titre original de l'Ă©pisode est une rĂ©fĂ©rence Ă  l'un des grands succĂšs des Rolling Stones 1968. La vidĂ©o de la chanson a Ă©tĂ© filmĂ©e par Jean-Luc Godard alors bloquĂ© en Angleterre par les Ă©vĂ©nements de Mai 68. Le pseudonyme de Becky sur Internet est Samlicker81. Elle anime le site Morethanbrothers ce qui fait d'elle une figure du Wincest, le ship Ă©minemment particulier Ă©voquĂ© frĂ©quemment dans les fan-fictions des amateurs amatrices de Supernatural. And Governor O'Malley urged calm, dĂ©clare le speaker de la radio. Les Ă©vĂšnements prenant place au Maryland et le DĂ©mocrate Martin O'Malley en fut le Gouverneur de 2007 Ă  2015. Il fut Il fit adopter le mariage gay et l’abolition de la peine de mort dans son Etat. O’Malley fut un candidat malheureux Ă  la Primaire dĂ©mocrate de 2015, remportĂ©e par Hillary Clinton. L’entrepĂŽt de John Winchester est celui vu dans Bad Day at Black Rock et contenant la patte de lapin animant cet Ă©pisode. Retour Ă  l'index 2. PREMIER PAS VERS L'ENFER GOOD GOD, Y'ALL! RĂ©sumĂ© RessuscitĂ©, Castiel part Ă  la recherche de Dieu. Sam et Dean viennent en aide Ă  Ellen et Ă  Rufus, un Chasseur vĂ©tĂ©ran ami de Bobby. Ils sont confrontĂ©s Ă  un village apparemment peuplĂ© de DĂ©mons, mais en fait victime de la guerre, qui y sĂšme la zizanie. Les frĂšres Winchester vainquent le premier des Quatre Cavaliers, mais se sĂ©parent aprĂšs avoir perdu confiance l’un dans l’autre. Critique Good God, Y'All ! achĂšve d’immerger les Winchester dans le drame, livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes avec le retrait d’un Bobby diminuĂ© et d’un Cas en pleine QuĂȘte mystique, alors qu’en fait Dieu est en vacances Ă  la Bourboule vanne rigoureusement incomprĂ©hensible pour ceux n’ayant pas jouĂ© au jeu de rĂŽles Magna Veritas, auquel Supernatural ne cesse de toujours plus ressembler. L’intervention de Marcus apparaĂźt comme un rappel Ă©loquent du travail menĂ© par ces Chasseurs tenant la ligne, tandis que les Brothers se la jouent grave avec les Archanges, tout ça. De l’éloge des obscurs. On touche Ă©galement du doigt la rĂ©alitĂ© de l’Apocalypse en cours, ce qui ajoute encore de l’intensitĂ© Ă  l’univers de la sĂ©rie. L’épisode marque bien entendu les retrouvailles avec les toujours aussi Ă©patantes Ellen et Jo, autant dire que l’on atteint des sommets. On s’amuse toujours autant en dĂ©couvrant les Bros ne pas la ramener devant Ellen bien moins que devant Bobby, finalement et le rĂ©cit Ă©vite des hors sujets relationnels autour de Dean/Jo. En effet, prime est ici donnĂ©e Ă  une action totalement Ă©lectrique, avec une camĂ©ra sur l'Ă©paule ultra dynamique et une petite ville dĂ©serte parfaitement anxiogĂšne, genre Zombie Movie. On est littĂ©ralement pris Ă  la gorge. L’apparition de l’excellent Titus Welliver succĂ©dant Ă  Pellegrino, finement jouĂ© pour les amateurs de Lost rĂ©vĂšle immĂ©diatement le pot aux roses, ne serait-ce que parce que le public aurait Ă©videmment Ă©tĂ© déçu s’il n’avait pas jouĂ© le mĂ©chant manipulateur. Mais le rĂ©cit a l’intelligence de ne guĂšre jouer le suspense lĂ -dessus et de plutĂŽt donner libre cours au talent de l’acteur dans son portrait d’une Guerre irrĂ©sistiblement madrĂ©e et cynique, Ă  la subtile stratĂ©gie. En fait deux atouts majeurs de la saison se confirment la relecture originale et country du Livre des RĂ©vĂ©lations mais aussi un ton Ă©tonnamment dĂ©capant envers plusieurs figures bibliques majeures. Un Ă©pisode menĂ© Ă  un rythme soutenu par une bande son une nouvelle fois gĂ©niale Spirit in the Sky, choix Ă©norme ! et des dialogues percutants estampillĂ©s Sera Gamble, avec en prime des vannes rĂ©fĂ©rencĂ©es comme on l'aime. Par contre la sĂ©paration des deux frĂšres tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, les Ă©vĂšnements du jour ne la justifiant pas totalement, aprĂšs tout Sam Ă  bien tenu le choc ! Anecdotes La Guerre dĂ©clare Last week, this was Mayberry, pour dĂ©crire River Pass. Mayberry est la localitĂ© servant de dĂ©cor Ă  la sĂ©rie trĂšs populaire The Andy Griffith Show 1960-1968. Dans la culture populaire amĂ©ricaine, elle est devenue synonyme de paisible petite ville, oĂč la criminalitĂ© est quasiment absente. I'm too old for this shit dĂ©clare Rufus, soit la phrase culte de Murtaugh dans les films L’Arme fatale. So, pit stop at Mount Doom ? interroge Dean en brandissant l’anneau de Guerre, une rĂ©fĂ©rence au Seigneur des Anneaux. This is not X Files, pal dĂ©clare Dean quand un villageois lui demande s’ils ont affaire Ă  des Aliens. Une rĂ©fĂ©rence tombant Ă  point nommĂ© avec le retour de Steven Williams dans le rĂŽle de Rufus. Les boites aux lettres aperçues dans la petite ville de River Pass sont canadiennes, alors que l’action est censĂ©e se dĂ©rouler aux USA. Le titre original est une citation de la chanson War, d’Edwin Starr 1970, un clin d’Ɠil Ă  l’antagoniste du jour. La chanson entendue durant la sĂ©quence rĂ©capitulative est Long, Long Way from Home, de Foreigner 1978. Quand Sam et Dean pĂ©nĂštrent dans la ville, on entend Spirit in the Sky, de Norman Greenbaum. Cet immense succĂšs du Rock psychĂ©dĂ©lique 1969 a fait l’objet de trĂšs nombreuses reprises et est devenu l’une des icĂŽnes du crĂ©puscule des annĂ©es 60. Il fure dans la bande son de nombreuses productions, dont Suicide Squad et la bande annonce des Gardiens de la Galaxie. Dean est impressionnĂ© par la voiture de la Guerre. Il s’agit d’une Ford Mustang Fastback rouge de 1965, soit un clin d’Ɠil Ă  la Bible. En effet, selon le Livre des RĂ©vĂ©lations, la Guerre chevauchera un cheval rouge. Retour Ă  l'index 3. SEULS SUR LA ROUTE FREE TO BE YOU AND ME RĂ©sumĂ© Dean et Castiel recherchent l’Archange RaphaĂ«l, car celui-ci sait peut-ĂȘtre oĂč se trouve Dieu. Cette piste se rĂ©vĂšle infructueuse. De son cĂŽtĂ©, Sam est confrontĂ© Ă  des Chasseurs le rendant responsable de l’Apocalypse. AprĂšs les avoir vaincus, il reçoit la visite de Lucifer, qui lui apprend qu’il a Ă©tĂ© choisi pour ĂȘtre son Vaisseau. Critique Free To Be You and Me opte pour le pari toujours risquĂ© d’une scission de son intrigue, AprĂšs un magistral montage parallĂšle entre les deux frĂšres le tout sur le somptueux Simple Man des Lynyrd Skynyrd , nous suivons en effet leurs trajectoires disjointes et la maniĂšre dont ils s’en sortent finalement plutĂŽt bien l’un sans l’autre au moins pour le moment est un vrai crĂšve-cƓur mais cela prĂ©sente le mĂ©rite de surprendre le fan. On apprĂ©cie toujors quand des auteurs parviennent Ă  nous prendre Ă  contrepied. On avouera que c’est longtemps le segment Dean qui donne le tempo. Le premier emploi massif de Cas comme personnage comique, via son cĂŽtĂ© dĂ©calĂ© parmi les Humains, s’avĂšre une totale rĂ©ussite. Les diffĂ©rentes scĂšnes sont franchement hilarantes, avec un Misha Collins toujours parfait dans les nombreux registres de son si riche alter ego. La rĂ©vĂ©lation de RaphaĂ«l constitue un impressionnant point d’orgue, d’autant que pointe dĂ©jĂ  la dĂ©testation entre lui et Cas. Le segment Sam brille moins, car plus conventionnel, notamment avec un dĂ©but de romance vraiment clichĂ©. Mais l’irruption de Lucifer en personne, mĂȘme si pas tout Ă  fait imprĂ©visible, bouleverse totalement la donne, nous offrant une confrontation dune intensitĂ© surpassant celle avec RaphaĂ«l. Pellegrino est de nouveau incroyable mais Padalecki parvient Ă  lui donner la rĂ©plique d’une maniĂšre convaincante, ce qui constitue dĂ©jĂ  un bel exploit. Le Malin est un manipulateur de premiĂšre classe, on aime ça. Les Archanges constituent dĂ©cidĂ©ment un atout maĂźtre pour Supernatural, d’autant que le parallĂšle Ă©tabli entre les fratries angĂ©liques et celles de leurs vaisseaux de chair coĂčpose une grande idĂ©e des scĂ©naristes, achevant de boucler le dĂ©cor de la saison et d’apporter toute une cohĂ©rence au premier segment de la sĂ©rie. Le programme acquiert tardivement une forme davantage feuilletonnesque, Ă  l’image de Buffy, Angel ou, dans une moindre mesure, les X-Files, avec une rĂ©ussite au moins Ă©quivalente. Les dialogues savoureusement rĂ©fĂ©rencĂ©s rĂ©pondent toujours Ă  l’appel, des Tortues Ninja Ă  Ă  Kolchak, de mĂȘme qu’une bande son toujours aussi dĂ©lectable Anecdotes Eat it, Twilight s’exclame Dean quand il trucide le Vampire. La sortie du deuxiĂšme film de la saga devait avoir lieu quelques semaines aprĂšs la diffusion de l’épisode. You were wasted by a teenage mutant ninja angel ? interroge Dean, quand cas lui apprend qu’il a Ă©tĂ© tuĂ© par RaphaĂ«l. RaphaĂ«l est en effet l’une des Tortues Ninjas, groupe reprenant les noms d’artistes de la renaissance Michelangelo Michel-Ange, Leonardo LĂ©onard de Vinci, Raphael Raffaello Sanzio et Donatello Donato di NiccolĂČ di Betto Bardi dit Donatello ». En dĂ©but d’épisode, lors du montage montrant Sam et Dean chacun de leur cĂŽtĂ©, on entend Simple Man, de Lynyrd Skynyrd 1973. L’un des plus grands succĂšs de ce groupe, la chason a Ă©tĂ© utilisĂ©es dans de multiples publilcitĂ©s etentedue dans diverses sĂ©ries Les Soprano, My Name is Earl. Quand les Chasseurs apparaissent au bar, on entend Devil Sway, de Swank Quand les Chasseurs partent, on entend Blues Won't Let Me Be, de Left Hand Frank and His Blues Band Go get her, tiger dĂ©clare Dean pour encourager Castiel Ă  aller avec la bien nommĂ©e Chastity. Il s’agit d’une rĂ©plique culte du Comics Spiderman, prononcĂ©e par Mary Jane. Le titre original reprend celui d’une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision des annĂ©es 70, oĂč des enfants Ă©voquaient leur relation avec leurs frĂšres et sƓurs. En dĂ©but d’épisode, Dean utilise Bill Buckner comme nom d’emprunt. Il s’agit d’une vedette de baseball des annĂ©es 70 et 80, demeurĂ© fameux pour une catastrophique erreur de jeu commise en 1986, coĂ»tant un match capital Ă  son Ă©quipe, les Mets New York. Son nom est depuis devenu synonyme de perdant dans la culture populaire amĂ©ricaine. En tant qu’Agent du FBI, Dean utilise le pseudonyme d’Alonzo Mosely, lui-mĂȘme agent fĂ©dĂ©ral dans le film Midnight Run. Il dĂ©signe Castiel comme Ă©tant Eddie Moscone, un autre personnage de ce film. Le policier surnomme Dean Kolchak » , une rĂ©fĂ©rence Ă  la sĂ©rie Dossiers brĂ»lants. En version française, Kolchak devient Buffy. Lindsey est interprĂ©tĂ©e par Emma Bell, qui a Ă©galement Ă©tĂ© Amy en saison 1 de The Walking Dead et Emma Brown lors du remake de Dallas. Chastity est interprĂ©tĂ©e par Katya Virshilas, qui jouait dĂ©jĂ  la Luxure dans l’épisode The Magnificent Seven Une scĂšne de sexe entre Lindsey et Sam n’a finalement pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e Ă  l’épisode. Retour Ă  l'index 4. APOCALYPSE 2014 THE END RĂ©sumĂ© Dean est transportĂ© cinq annĂ©es dans le futur par Zachariah. Celui-ci lui rĂ©vĂšle les consĂ©quences de son refus de devenir le vaisseau de l’Archange Michel Lucifer a triomphĂ© aprĂšs que Sam ait acceptĂ© de devenir son Vaisseau et l’HumanitĂ© ait Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e par le virus Croatoan. Revenu au prĂ©sent, Dean accepte de faire de nouveau Ă©quipe avec Sam, afin de conjurer cette menace. Critique The End est un Ă©pisode purement mythologique, ne dĂ©veloppant quasiment aucun scĂ©nario propre. La balade de Dean dans un futur aussi proche que dystopique se cantonne longtemps Ă  une revue des troupes, ne rentrant que tardivement dans le vif du sujet, Ă  l’inverse de son Ă©quivalent quasi identique de Sanctuary. Mais, quand on y parvient, l’on ne s’y ennuie pas du tout, tant ces retrouvailles sont passionnantes, illustrant Ă©loquemment l’impressionnante rĂ©alitĂ© des personnages, ainsi que la qualitĂ© des interprĂštes. Toutes ces scĂšnes sont passionnantes pour le fan, qu’elles se situent dans le drame ou dans l’humour. Le Dean du futur Ă©vite toute caricature outranciĂšre etnous vaut un beau double numĂ©ro de Jensen Ackles. Son Dean entĂ©nĂ©brĂ© n’est pas sans Ă©voquer la Buffy alternative et assombrie de The Wish, un Ă©pisode finalement assez similaire Ă  celui-ci. Le meilleur demeure toutefois Castiel, hilarant dans la scĂšne du tĂ©lĂ©phone ou amĂšrement dĂ©senchantĂ© en pseudo Gourou ayant perdu au moins autant la Grace et la Foi que ses super pouvoirs ». Misha Collins ne cesse de redessiner son personnage, avec toujours le mĂȘme fascinant talent. DĂ©cidĂ©ment, ce que Castiel/Collins aura apportĂ© Ă  la sĂ©rie tient du prodige. L’épisode ne trouve sa rĂ©elle justification qu’avec la magistrale confrontation opposant Dean et Lucifer. Paladecki est trĂšs bon, mais malheureusement moins que Pellegrino. Reste un impeccable dialogue et un Ă©tonnant costume blanc, Ă  l’effet terrible, assez proche Ă  celui de Luthor PrĂ©sident dans Smallville. La conclusion allie subtilement la relation fraternelle, le cƓur vivant de Supernatutal, et la mĂ©canique des voyages temporels, puisque le voyage mĂȘme de Dean change la donne. La fratrie se rĂ©unifie, ce qui change tout. Surprenant que Lucifer ne l’ait pas vu, mais il est effectivement vraisemblable que son ego Ă©touffe son gĂ©nie. Un plan Ă©trangement subtil de la part de Zach, sans doute soufflĂ© par l’Archange en personne. On peut aussi se demander pourquoi Michel dĂ©lĂšgue un sous-fifre et ne daigne pas se dĂ©placer pour un Ă©lĂ©ment aussi crucial du Grand Jeu. S’il se manifestait dans tout le flamboiement de sa gloire et toute l’étendue de sa puissance, Dean ferait sans doute moins le malin. Reste que le moment oĂč celui-ci rejette finalement la proposition est formidable, c’est tellement lui. Casting amusant mais anodin, car trop superficiel, de Lexa Doig, figure populaire auprĂšs des fans de sĂ©rie SF et fantastiques. Anecdotes Lors de sa diffusion, l’épisode suscite un polĂ©mique chez les fans de la sĂ©rie, certains estimant que qu’il s’agissait rĂ©ellement du futur, d’autres d’un univers virtuel créé par Zach pour manipuler Dean. Ben Edlund et Eric Kripke ont indiquĂ© qu’il s’agissait d’un futur potentiel, davantage assimilable Ă  un univers parallĂšle qu’à un voyage dans le temps traditionnel. Le titre original reprend celui d’un tube des The Doors 1967, qui dĂ©crit un monde ayant sombrĂ© dans la folie, avec des rĂ©fĂ©rences Ă  l’Apocalypse. La chanson a Ă©galement Ă©tĂ© reprise dans le film Apocalypse Now. So, what, you're just gonna walk back in and we're gonna be the Dynamic Duo again ? demande Dean. Le Duo Dynamique est le surnom usuel de Batman et Robin Le dĂ©cor post apocalyptique de 2014 rĂ©utilise l’un des plateaux du film Watchmen 2009. Jeffrey Dean Morgan John Winchester y interprĂ©tait le ComĂ©dien. Le cinĂ©ma a Ă  l’affiche un film intitulĂ© Route 666, ce qui reprend me titre d’un Ă©pisode de la premiĂšre saison. Onward, Christian Soldiers, cite Zach. Il s’agit d’un hymne chrĂ©tien du XIXe siĂšcle, trĂšs souvent entonnĂ© par l’ArmĂ©e du Salut. The last thing they need to see is a version of The Parent Trap dĂ©clare le Dean alternatif. Ils s’agit du titre d’un film de 1961 La fiancĂ©e de papa en VF, qui raconte l’histoire de deux jumelles sĂ©parĂ©es par le divorce de leurs parents. Le Dean alternatif ne porte plus son amulette. La voiture avec laquelle Sam arrive en fin d’épisode est une Lincoln Continental de 1975. La scĂšne finale est tournĂ©e au mĂȘme endroit oĂč John et ses fils se sĂ©parĂšrent lors de Salvation Retour Ă  l'index 5. IDOLES ASSASSINES FALLEN IDOL RĂ©sumĂ© Sam et Dean enquĂȘtent sur une sĂ©rie de mystĂ©rieux meurtres semblant ĂȘtre commis par de grandes figures de la culture populaire James Dean, Lincoln
. Ils dĂ©couvrent toutefois que la coupable est une dĂ©esse paĂŻenne en provenance d’Europe orientale et en quĂȘte de nouveaux adorateurs. Ils l’affrontent alors qu’elle a revĂȘtu l’apparence de Paris Hilton. Critique AprĂšs les tumultes marquant la pĂ©riode Ă©coulĂ©e, Fallen Idols introduit une respiration bienvenue. Il empĂȘche la surcharge d’un public que l’accumulation de rĂ©vĂ©lations bibliques finirait par blaser, en en revenant aux sources de la saison 1, une dĂ©marche parfaitement justifiĂ©e par la volontĂ© des deux frĂšres de se retrouver comme au bon vieux temps ». On renoue donc avec un plaisir entier avec le Dean Don Juan et fou de voitures classieuses celle du jour peut rivaliser avec l’Impala, c’est tout dire, je crois et Sammy arrimĂ© Ă  son portable. L’intrigue mystĂšre fidĂšlement construite de ce point de vue de mĂȘme que la conclusion sur l’Impala repartant vers de nouvelles aventures au son d’un vieux rock qui poutre massif Jeff Beck !. Tout comme au bon vieux temps, donc, l’effet joue Ă  plein, d’autant que Cas et mĂȘme Bobby ont le bon goĂ»t de demeurer absents, lĂ  aussi comme aux dĂ©buts de la sĂ©rie. Dans un ensemble empreint d’un humour noir rĂ©jouissant et carnassier, le scĂ©nario prolonge ce mouvement en renouant avec l’un des meilleurs fils rouges de Supernatural les dieux paĂŻens, propices Ă  l’exotisme, Ă  l’imagination la plus variĂ©e, aux Ă©gos dĂ©mesurĂ©s et hilarants, mais tous si invariablement obnubilĂ©s par les sacrifices humains bien gores bon, il faut bien crouter. L’intrigue entremĂȘle parfaitement ce thĂšme avec un autre tout aussi inĂ©puisable le musĂ©e de cire. LĂ  aussi on retrouve l’humour dĂ©zinguĂ©, mais, tout de mĂȘme, cet endroit mythique suscite toujours un vrai frisson. Chasseurs ou pas, on retrouve par moments une intensitĂ© digne de son Ă©quivalent de l’After Hours de The Twilight Zone, d’autant que les statues sont remarquables de qualitĂ©. SuprĂȘme raffinement, on trouve Ă©galement un subtil rapprochement entre les Idoles d’hier et d’aujourd’hui, d’oĂč la constatation d’un Ă©ternel humain infantile et guĂšre reluisant. Avec l’antagoniste du jour, on se situe tout Ă  fait dans le sillon de la dĂ©esse MĂ©dia du roman American Gods, la source majeure sur la question. LĂ  oĂč les Dieux antiques s’affirment Ă  travers la rĂ©silience, Leshii embrasse pleinement la modernitĂ©, par dĂ©finition changeante et mouvante, en embrassant divers visages dĂ©connectĂ©s de la divinitĂ© traditionnelle, convergeant davantage vers le Pop Culture et les idoles contemporaines. A travers ce kalĂ©idoscope de visages elle devient Ă  mĂȘme de mieux embrasser cet Ă©ternel besoin d’adoration de l’HumanitĂ©, qui s’exprime dĂ©sormais via de nouveaux vecteurs, du moins en AmĂ©rique. Si Leshii renouvelle agrĂ©ablement la posture des totems paĂŻens, cet Ă©pisode hilarant et virtuose et bien gore, louĂ©s soient les Dieux parachĂšve son succĂšs avec un Ă©tonnant dĂ©filĂ© de guests, dont on retiendra Paul McGillion pour les fans de Stargate ou bien entendu Paris Hilton herself, probablement l’invitĂ© le plus improbable de Supernatural, mais qui se rĂ©vĂšle Ă©patante, voire assez Ă©bouriffante, dans ce savoureux auto pastiche. Le top demeure nĂ©anmoins l’apparition Ă©norme de Bruce Harwood. DĂ©couvrir Byers, admirateur pĂ©nĂ©trĂ© de JFK et des PĂšre Fondateurs se faire ironiquement Ă©gorger par Lincoln demeure l’un des meilleurs clins d’Ɠil aux X-Files que la sĂ©rie nous ait offert. En cette cinquiĂšme saison la saison connaĂźt rĂ©ellement un stupĂ©fiant Ă©tat de grĂące, d’autant que les Bros sont de retour. Ils ne sont certes pas comme Ombre, le hĂ©ros d’American Gods parti Ă  la rencontre des Dieux de l’AmĂ©rique, leur vĂ©ritĂ© est ailleurs, davantage tranchante. Anecdotes Au bar, quand Dean appelle Sam, on entend Sixteen, de Lucero. Durant la sĂ©quence Soon, on entend Superstition 1973, du groupe de Hard-Rock Beck, Bogert & Appice. Jeff Beck y interprĂšte sa version de cette chanson initialement créée par Stevie Wonder pour la Motown. Elle est reprise dans divers films, dont The Thing et I, Robot. Sam et Dean se prĂ©sentent comme Ă©tant les Agents Bonham et Copeland. John Bonham et Stewart Copeland sont respectivement les batteurs de Led Zep et de The Police. L’épisode comporte plusieurs rĂ©fĂ©rences Ă  James Dean et Ă  sa fameuse voiture Little Bastard, Ă  bord duquel ce passionnĂ© de vitesse trouva la mort le 30 septembre 1955. Le fait que Little Bastard soit une voiture maudite, occasionnant d’autres graves accidents de 1956 Ă  1960, est devenue une lĂ©gende urbaine appartenant Ă  la culture populaire amĂ©ricaine. La lĂ©gende se bas aussi sur le fait que Little Bastard ait mystĂ©rieusement disparu depuis 1960 et non en 1970 comme l’affirme Dean. En 2005, pour les 50 ans de la mort de James Dean, une prime d’un million de dollars fut offerte Ă  qui pourrait la retrouver, en vain. La traduction de l’espagnol par Sam est exacte, hormis qu’il traduit moustache » par barbe ». Quand Leshii dĂ©clare You people used to have old-time religion. Now you have Us Weekly, Dean rĂ©plique I don't know, I'm more of a Penthouse Forum man myself. Penthouse Forum depuis 1970, publiĂ© par les mĂȘmes Ă©diteurs que Penthouse, est un magazine fameux pour son courrier des lecteurs. Ceux-ci y narrent leurs expĂ©riences sexuelles les plus marquantes, en commençant toujours par la phrase rituelle I never thought this would happen to me. See, I'm not a Paris Hilton BFF. I've never even seen House of Wax dĂ©clare Dean. Jared Paladecki et Paris Hilton ont tenu l’affiche de ce film de 2005, qui renouvelait l’épouvante traditionnelle des musĂ©es de cire. Leshii est un esprit capricieux et cruel de la Nature dans le folklore russe prĂ©chrĂ©tien. Comme Ă  d’autres reprises, l’église l’a intĂ©grĂ© comme l’un des Anges dĂ©chus ayant accompagnĂ© Lucifer en Enfer, aprĂšs qu’ils aient Ă©tĂ© terrassĂ©s par l’Archange Michael. Devenu dĂ©mon, il se manifeste lĂ  oĂč il tombĂ© du Ciel. Leshii et les autres esprits apparentĂ©s sont effectivement des changeurs de formes rompus Ă  tromper les humains, mais il s’agit moins de dieux que de cousines des fĂ©es de l’Europe occidentale. Retour Ă  l'index 6. L’ANTÉCHRIST I BELIEVE THE CHILDREN ARE OUR FUTURE RĂ©sumĂ© Des meurtres surnaturels sont commis par des farces et attrapes devenus mortels. Sam et Dean dĂ©couvrent qu’ils sont l’Ɠuvre d’un petit enfant, fils d’un DĂ©mon et d’une Humaine. Castiel les prĂ©vient qu’il s’agit de l’AntĂ©christ et que ses immenses pouvoirs seront certainement utilisĂ©s par Lucifer. Critique I Believe the Children Are Our Future dĂ©bute de brillante maniĂšre, avec l’amusante running joke des croyances enfantines devenues avĂ©rĂ©es et causes de morts ou mutilations horribles. On se dit alors qu’aprĂšs Fallen Idols, on est reparti pour un stand alone de qualitĂ©, contre un Monstre de la Semaine bien joyeux. On pense mĂȘme briĂšvement au Trickster, d’ailleurs justement citĂ©. HĂ©las un premier atterrissage s’opĂšre quand une connexion assez maladroite s’opĂšre avec la mythologie de la saison, notamment avec une vision peu stimulante de l’AntĂ©christ et un Castiel Ă©tonnamment dĂ©pourvu de finesse y compris dans l’exĂ©cution de son raid. Quand on a un couteau, on ne cause pas. C’est curieux chez les Anges, ce besoin de faire des phrases. La partie musicale rĂ©sulte moins marquante qu’à l’accoutumĂ©e. Avec la toute-puissance du gamin on se situe briĂšvement dans une situation proche du It’s a a good life de Twilight Zone notamment avec Cas transformĂ© en statuette mais avec un gosse sympa, ce qui enlĂšve tout piment Ă  la situation. Avec le recul, la situation prĂ©figure sur plusieurs points le NĂ©philim de la saison 12, il sera intĂ©ressant de vĂ©rifier si cela se confirme ensuite. Par ailleurs, le soufflet se dĂ©gonfle vite avec un long final tout en dialogues prĂ©visibles et dĂ©goulinants de bons sentiments. On ajoutera Ă  cela un enfant acteur totalement inexpressif et un scĂ©nario bottant massivement en touche pour son final, avec l’AntĂ©christ prenant simplement le large. La ficelle est un peu grosse. Il semble Ă©tonnant qu'il faille si peu de temps aux Bros pour localiser la mĂšre, alors que les dĂ©mons n'y sont pas parvenus depuis des annĂ©es. On retiendra cependant la prestation trĂšs convaincante de l’interprĂšte de celle-ci, sur deux registres bien diffĂ©rents. Anecdotes Le titre original est une citation de la chanson The Greatest Love of All 1986, de Whitney Houston. Le film d’horreur que regarde la baby-sitter est Cujo 1982, l’adaptation d’un roman de Stephen King. Le film fut produit par Robert Singer. Sam et Dean se prĂ©sentent comme les Agents Page et Plant, soit le guitariste et le chanteur de Led Zep. Le propriĂ©taire du magasin de farces et attrapes reprĂ©sente Siegfried & Roy, un duo de magiciens dont le spectacle fut l’un des plus populaires de Las Vegas durant les annĂ©es 90. On y trouvait notamment des tigres et des lions, tous blancs. Kids come in. They don't buy much, but they're more than happy to break stuff. These days, all they care about are their iPhones and those kissing-vampire movies dĂ©clare ce propriĂ©taire, un nouvelle rĂ©fĂ©rence Ă  Twilight. Retour Ă  l'index 7. JEU D'ARGENT, JEU DE TEMPS THE CURIOUS CASE OF DEAN WINCHESTER RĂ©sumĂ© Quand BNobby vieillit brusquement, Sam et Dean sont confrontĂ©s Ă  un Sorcier jouant au poker avec des annĂ©es de vie en guise de mises. Dean perd une partie destinĂ©e Ă  racheter la perte de Bobby et devient plus ĂągĂ© d’une cinquantaine d’annĂ©es. Sam va alors tenter Ă  son tour de battre l’astucieux sorcier. Critique La parenthĂšse dans la relecture du Livre des RĂ©vĂ©lations se poursuit avec The Curious Case of Dean Winchester, aprĂšs Fallen Idols. Mais la saison insuffle une diversitĂ©, car lĂ  oĂč le prĂ©cĂ©dent opus en revenait aux premiers temps de Supernatural, on renoue ici avec la pĂ©riode actuelle, avec la prĂ©sence d’un Bobby handicapĂ© et un rĂ©cit davantage dĂ©calĂ©, tout en se maintenant dans un entre-deux avec un Ă©pisode classique. Les antagonistes du jour sĂ©duisent eux-aussi par leur singularitĂ©, le couple apparaissant davantage complexe et moins manichĂ©en que les adversaires habituels des FrĂšres Winchester. Ils se voient de plus incarnĂ©s par des acteurs de grand talent. Les amateurs de Sanctuary pourront d’ailleurs reconnaĂźtre Abby en Pascale Hutton, et ceux de Californication le rĂ©alisateur du film porno Vaginatown en Hal Ozsan. Chadd Everett excellent Ă©galement dans le rĂŽle du vieux Dean Winhester, avec clairement tout un travail effectuĂ© sur le jeu de Jensen Ackles. L’intrigue se montre astucieuse et en dĂ©finitive bien plus ludique qu’un Casino Royale, tout en renouant avec le thĂšme rĂ©current de la littĂ©rature Weird West assimilant les joueurs de cartes professionnels Ă  des sorciers manipulant la destinĂ©e. C’est Ă©galement le cas dans le formidable jeu de rĂŽle que forme Deadlands, idĂ©al pour dĂ©couvrir ce type d’univers davantage populaire aux USA qu’en Europe. Sera Gamble et Jenny Klein ont bien entendu l’habilitĂ© d’aller au-delĂ  du simple mistigri des annĂ©es perdues et retrouvĂ©es, pour souligner la force des liens existant entre les Bros et leur authentique pĂšre d’adoption que reprĂ©sente Bobby. Elles ne peuvent cependant Ă©viter tout Ă  fait une certaine impression de dĂ©jĂ -vu autour du thĂšme du sacrifice, chacun des membres de la famille Winchester finissant tĂŽt ou tard par se sacrifier pour un autre. Le scĂ©nario du jour ne constitue en dĂ©finitive qu’une nouvelle version de ce thĂšme rĂ©current de la sĂ©rie. Anecdotes Quand Dean interroge le barman Ă  propos du poker, on entend I Want All My Money Back, de Lonnie Brooks. Quand Dean rencontre Patrick, on entend Early Blues, de Bear Cat Philips. Le titre original est un clin d’Ɠil Ă  la cĂ©lĂšbre nouvelle The Curious Case of Benjamin Button, de F. Scott Fitzgerald 1922. Celle-ci raconte l’histoire d’un homme nĂ© vieillard et rajeunissant ensuite au lieu de vieillir. La version cinĂ©ma, avec Brad Pitt dans le rĂŽle-titre, est sorti aux USA le 25 dĂ©cembre 2008, soit moins d’un an avant la diffusion de l’épisode. En dĂ©but d’épisode une femme est aperçue en train de lire un exemplaire de Weekly World News, tabloĂŻd cĂ©lĂšbre pour ses unes sensationnalistes et paranoĂŻaques, prĂ©sentant comme rĂ©els des faits relevant du Fantastique ou de la Science-fiction. La revue a cependant cessĂ© de paraĂźtre deux ans avant la diffusion de l’opus 1979-2017. PassĂ©e dans la culture populaire, amĂ©ricaine, elle a Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rencĂ©e Ă  plusieurs reprises dans Supernatural. Inversement la revue s’est amusĂ©e Ă  prĂ©senter comme avĂ©rĂ©s des Ă©pisodes de Supernatural ou des X-Files. La maladie que Patrick communique Ă  Sam par magie est la gonorrhĂ©e, infection des organes gĂ©nito-urinaires plus connue sous le nom de blennorragie et mortelle dans les cas les plus graves. Dean dĂ©clare Ă  Bobby que le tuer est sur sa Bucket List. Expression amĂ©ricaine passĂ©e dans le français oral, une Bucket List est une liste de choses Ă  accomplir avant sa mort. Elle trouve dans son origine dans le film The Bucket List 2007, encore rĂ©cent lors de la diffusion de l’épisode en 2009. Deux malades devant bientĂŽt mourir, interprĂ©tĂ©s par Jack Nicholson et Morgan Freeman, Ă©crivent une telle liste et entreprennent de la rĂ©aliser. Jared Padalecki est un passionnĂ© de poker et a remportĂ© un tournoi canadien opposant des cĂ©lĂ©britĂ©s en 2006. On apprend ici que Dean a 30 ans. Jared Padalecki et Jensan Ackles ont tous deux un an de plus que leur personnage. Let's go, Ironside, dĂ©clare Dean Ă  Bobby quand ils quittent le motel. Il s’agit d’une rĂ©fĂ©rence Ă  la sĂ©rie Ironside L'Homme de fer, 1967-1975, dont le hĂ©ros Robert T. Ironside Robert T. Dacier est en fauteuil roulant. Jenny Klein est ici crĂ©ditĂ©e pour la premiĂšre fois comme co-auteure d’un scĂ©nario de la sĂ©rie. Elle a en effet dĂ©butĂ© sur Supernatural comme assistante d’écriture, chargĂ©e de la documentation sur les diverses crĂ©atures folkloriques Ă©voquĂ©es au fil des Ă©pisodes. Tout en conservant cette casquette, elle va ponctuellement Ă©crire quelques intrigues, jusqu’en saison 9 oĂč elle viendra une scĂ©nariste Ă  part entiĂšre de Supernatural. A la fin de la saison 11 elle quitte toutefois le programme, pour mener ses propres projets. Le personnage de Jenny Klein et est nommĂ© ainsi en son honneur. Retour Ă  l'index 8. TÉLÉPORTATION CHANGING CHANNELS RĂ©sumĂ© Le Trickter joue un nouveau tour aux frĂšres Winchester en les projetant dans TVland, l’univers des jeux et sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©s. Sam et Dean doivent jouer le jeu pour passer d’un programme Ă  l’autre, en espĂ©rant parvenir Ă  trouver la sortie. Ils prennent le Trickster Ă  son propre piĂšge et dĂ©couvrent alors sa vĂ©ritable identitĂ©. Critique L'Ă©blouissant Changing Channels reste d'abord l'occasion d'une dĂ©ferlante d'hilarants pastiches d'Ă©missions et de de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es, revus et corrigĂ©s Ă  la moulinette Supernatural. Tous s’avĂšrent aussi cinglants qu’imaginatifs, on se rĂ©gale comme jamais. On retient particuliĂšrement la sitcom et son gĂ©nĂ©rique d'anthologie, ou Grey's Anatomy le guilty pleasure de Dean, mais tous seraient Ă  citer. Certes, en soi le scĂ©nario n’est pas totalement novateur, des idĂ©es trĂšs similaires peuvent se retrouver dans des films comme Pleasantville 1998 ou, davantage encore, Telemaniacs 1992. Mais l’épisode a le mĂ©rite de cibler ses satires avec une parfaite efficacitĂ©. Le fait que Jensen et jared ne parodient pas directement les personnages des autres programmes, et jouent plutĂŽt les Bros les caricaturant apporte tout un niveau d’humour supplĂ©mentaire. Du dĂ©lire de premier choix seul The French Mistake se situera Ă  cette altitude, mais pas seulement car derriĂšre l'humour, une vĂ©ritĂ© glaçante se fait jour tout ceci constitue une machinerie mentale destinĂ©e Ă  forcer les Bros Ă  jouer leurs rĂŽles vis Ă  vis des Archanges antagonistes, Ă  force de les Ă©cƓurer d'en interprĂ©ter d'autres. Un cauchemar sans fin, oĂč l'alliage de drĂŽlerie de d'angoisse produit un effet extraordinaire, dĂ©cidĂ©ment la tĂ©lĂ©vision sert bien Ă  accaparer les temps de cerveau disponibles. Hilarant, tordu et mortel, on n'est Ă©videmment pas surpris de retrouver notre Trickster aux manettes avec son humour toujours aussi corrosif, doublĂ© d’une troublante sagesse. Des retrouvailles Ă©lectriques Richard Speight toujours gĂ©nial pimentĂ©es par une nouvelle mĂ©saventure de Cas. LĂ  on rigole doucement, parce que le Castiel qui cranait en dĂ©but de saison Le Seigneur m'a fait revenir et m'a amĂ©liorĂ©, je pars le retrouver n'arrĂȘte pas de dĂ©guster mĂ©chamment d'Ă©pisodes en Ă©pisodes, cela en devient une running joke. Tout de mĂȘme, on se dit vaguement que c'est Ă©trange que le Trickster, aussi, puissant soit-il, dispose aussi facilement d'un Angel of the Lord. Bizarre. Et effectivement Changing Channels achĂšve de nous tuer avec une effarante seconde partie oĂč explose la rĂ©vĂ©lation le Trickster, l'Embrouilleur, le Magicien n'est autre que l'Archange Gabriel ! Celui de la Visitation ! accessoirement rĂ©ellement Saint Patron des transmissions, de l'Internet et de la tĂ©lĂ©vision, comme quoi tout se tient. Une magistrale conclusion en forme de coup de poing, que l'on s'en veut de ne pas avoir anticipĂ©. Un bel exemple d’opus totalement dĂ©calĂ© mais en dĂ©finitive pleinement rattachĂ© Ă  la Mythologie de sa sĂ©rie. Le seul regret demeure l'absence des X-Files et de Buffy, parmi les parodies, mais Supernatural se rattrapera par la suite. Anecdotes Les paroles de Together, la chanson du gĂ©nĂ©rique de la sitcom Supernatural, sont Town to town, two-lane roads Family biz, two hunting Bros - Living the lie, just to get by. As long as we're movin' forward There's nothing we can't do Together we'll face the day You and I won't run away When demons come out to play Together we'll face the day! Le ton trĂšs ampoulĂ© de Dr. Sexy, Ă©voque celui de la sĂ©rie mĂ©dicale Grey’s Anatomy. Il en va de mĂȘme du surnom Dr. Sexy, qui ramĂšne au Dr. McDreamy » Shepherd, interprĂ©tĂ© par Patrick Dempsey, ou de l’hĂŽpital Seattle Mercy Hospital, alors que celui de Grey’s Anatomy se nomme le Seattle Grace Hospital. Grey’s Anatomy ABC Ă©tait alors une sĂ©rie rivale de Supernatural CW sur la case horaire du jeudi soir. Dans l’épisode The Monster at the End of This Book Dr. Sexy, Ă©tait Ă©voquĂ© comme l’une des raisons de l’arrĂȘt de la publication des livres Supernatural, car le public prĂ©fĂ©ra cette sĂ©rie de romans Ă  l’eau de rose. Plusieurs des personnages rencontrĂ©s ont Ă©galement des Ă©quivalents dans Grey’s Anatomy. InterprĂ©tĂ© par Jeffrey Dean Morgan, Denny Duquette qui apparaissant Ă  l’interne Izzie est ici figurĂ© par Johnny Drake. Grey’s Anatomy partage avec Supernatural un grand intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  sa bande-son. A peu prĂšs tous les Ă©pisodes y sont nommĂ©s par des titres de chansons. Toutefois les styles musicaux des deux programmes diffĂšrent trĂšs fortement on va le dire comme ça. Kripke fit appel Ă  Alexandra Patsavas, programmatrice musicale sur les deux sĂ©ries, afin de crĂ©er un fond sonore emblĂ©matique de cette tonalitĂ© Indie Pop sucrĂ©e et tellement dĂ©lectable propre Ă  Grey’s Anatomy. On entend notamment Not A Through Street, d’Anya Marina, Something Real de Renee Stahl et I Love to See You Happy, de Robbi Spencer. Alexandra Patsavas, et sa sociĂ©tĂ© Chop Shop Music Supervision, ont supervisĂ© la musique de plus de soixante sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es et films, dont Tru Calling, Gossip Girls ou la saga Twilight. "Alex" demeure Ă  ce jour la Surintendante Ă  la Musique de Supernatural, aprĂšs l’avoir intĂ©grĂ© dĂšs son commencement, en 2005. Lorsque Kripke lui communiqua le script du pilote, il l’accompagna de ce commentaire fleuri And you can take your anemic alternative Pop and shove it up your ass. Dean plays bass thumping, pile driving Zeppelin, and he plays it loud. La question posĂ©e Ă  Sam dans le jeu japonais est Quel est le nom du dĂ©mon que vous avez prĂ©fĂ©rĂ© Ă  votre propre frĂšre ? ». Celle posĂ©e Ă  Dean est Votre mĂšre et votre pĂšre seraient-ils encore vivants si votre frĂšre n’était pas nĂ© ? ». La publicitĂ© pour Herpexia s’inspire fortement d’une rĂ©elle promouvant Valtrex, mĂ©dicament effectivement destinĂ© Ă  lutter contre l’herpĂšs gĂ©nital. Dean est trĂšs remontĂ© contre les Procedurals. Les Experts CBS Ă©tait alors une autre sĂ©rie concurrente de Supernatural sur la case du jeudi soir. Le pastiche d’Horatio Caine a Ă©tĂ© partiellement improvisĂ© par Jensen et Jared. Il est accompagnĂ© du vĂ©ritable indicatif des Experts Miami, qui reprend le Won't Get Fooled Again des The Who 1971. L’épisode a donnĂ© lieu a suscitĂ© la crĂ©ation d’un mĂšme Internet, oĂč des fans de la sĂ©rie imaginĂšrent de nombreuses fictions voyant Sam et Dean explorer d’autres sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es. Retour Ă  l'index 9. LES INCROYABLES AVENTURES DE SAM ET DEAN THE REAL GHOSTBUSTERS RĂ©sumĂ© A la demande de Becky, Sam et Dean participent Ă  une convention de fans de la sĂ©rie de romans Supernatural, dont Chuck est l’invitĂ© d’honneur. De nombreuses surprises les y attendent, mais ils sont contrariĂ©s d’apprendre que Chuck a l’intention d’en Ă©crire de nouveaux. L’hĂŽtel oĂč se dĂ©roule la convention s’avĂšre Ă©galement hantĂ©. Critique At 345 in the Magnolia Room, we have the panel, 'Frightened little boy the secret life of Dean'. And at 430, there's 'The homoerotic subtext of Supernatural'. The Real Ghostbusters souffre d’un mauvais positionnement au sein de la saison, pusique survenant immĂ©diatement aprĂšs Changing Channels, soit un autre Ă©pisode dĂ©calĂ© et majoritairement humoristique. D’oĂč un effet de doublon d’autant plus dommageable que nous sommes censĂ©s suivre le rĂ©cit de la marche Ă  l’Apocalypse et non pas une revue des Branquignols. Certes on peut concevoir que Kripke ait estimĂ© difficile d’insĂ©rer un rĂ©cit humoristique aprĂšs un opus aussi tragique et crĂ©pusculaire que Abandon All Hope, mais la narration souffre par ailleurs de quelques dĂ©fauts intrinsĂšques. Ainsi, avec le recul, on s’aperçoit que le type de convention reprĂ©sentĂ©e ne correspond pas assez Ă  ce que sont devenues celles de Supernatural, avec leurs moments musicaux et le relationnel entre les acteurs et le public. L’effet d’immersion ne fonctionne pas tout Ă  fait et l’on joue de maniĂšre moins ludique ĂȘtre la fiction et le rĂ©el qu’on ne le fera lors de The French Mistake ou de Fan Fiction. Mais, malgrĂ© ses limites, The Real Ghostbusters demeure un exercice de style trĂšs amusant, Ă©videmment destinĂ© avant tout aux fans de la premiĂšre heure. Les nombreux clins d’Ɠil et rĂ©fĂ©rences insĂ©rĂ©s au fil de l’intrigue raviront le public Geek, souvent friand de ce type de jeu de pistes. Par ailleurs, pour classique qu’elle soit, l’intrigue secondaire, sinistre Ă  souhait, autour des esprits rĂ©sulte trĂšs efficace et rendement menĂ©e. Mais, surtout, le grand atout de l’opus consiste Ă  ne pas se limiter Ă  un exercice de style et Ă  un dĂ©filĂ© rĂ©ussi de gags Les diffĂ©rents seconds rĂŽles se voient ainsi dotĂ©s une vĂ©ritable dimension humaine, laissant percevoir l’humanitĂ© au-delĂ  de la caricature du fan. Cela vaut pour de Chuck et Becky, mais aussi pour les Ă©patants Demian et Barnes. Les dialogues entre ceux-ci et les Bros autour du rapport entre les hĂ©ros et leur public se montrent aussi justes qu’émouvants et dĂ©passent d’ailleurs le seul cadre de la sĂ©rie, pour atteindre une certaine universalitĂ©. Les comĂ©diens sont excellents et fonctionnent en parfaite complicitĂ© avec des J2 toujours aussi Ă  l’aise dans l’expression des diverses facettes des protagonistes. Anecdotes On entend Topsy Turv, de The Bughouse Five, quand Sam et Dean dĂ©couvrent la convention. Quand ils font pression sur Chuck pour que celui-ci ne reprenne pas ses publications, on entend Trouble Baby, Ă©galement des The Bughouse Five. Le titre original reprend celui d’un dessin-animĂ© 1986-1991, lui-mĂȘme inspirĂ© du cĂ©lĂšbre film SOS FantĂŽmes 1984. La vĂ©ritable premiĂšre convention de fans de Supernatural, la WinchesterCon, s’est tenue dĂšs octobre 2006, Ă  Nashville. Elles se sont multipliĂ©es depuis, avec une forte implication des comĂ©diens et auteurs de la sĂ©rie. L’épisode fut diffusĂ© la veille d’une grande convention se dĂ©roulant Ă  Chicago, Salute to Supernatural, Ă  laquelle participa toue l’équipe de la sĂ©rie. Les diffĂ©rents organisateurs de la convention fictive sont jouĂ©s par des comĂ©diens ayant dĂ©jĂ  tenu de petits rĂŽles au cours de la sĂ©rie. La convention fictive se dĂ©roule en fait au Stanley Park Pavillon 1911. Celui-ci accueille de nombreux mariages au sein d’un grand parc de roses, dans la pĂ©riphĂ©rie de Vancouver. Oooo, the LARPing's started, s’exclame Becky. LARP est le diminutif habituel pour Live action role-playing game, ou Jeu de rĂŽle grandeur nature en français. Les joueurs, souvent en costumes, incarnent physiquement des personnages d’univers fictifs ou historiques, leurs interactions et actions sont libres , mais encadrĂ©es par des rĂšgles contrĂŽlĂ©es par des arbitres. Sous leur identitĂ© de faux Agents fĂ©dĂ©raux, les fans reprennent l’habitude de Sam et Dean d’utiliser des pseudonymes de cĂ©lĂšbres musiciens ou chanteurs Agents Lennon et McCartney Beatles et Agents Jagger et Richards Rolling Stones. Demian et Barnes, les fans avec lesquels Sam et Dean s’associent, sont nommĂ©s d’aprĂšs les animateurs d’un important site amĂ©ricain dĂ©diĂ© aux sĂ©ries, Television Without Pity. Demian et Barnes ont valu Ă  l’épisode d’ĂȘtre sĂ©lectionnĂ© aux Glaad Media Awards de 2010 prix rĂ©compensant la reprĂ©sentation positive de la communautĂ© LGBT. L’épisode Pawnee Zoo, de Parks and Recreation, lui fut nĂ©anmoins prĂ©fĂ©rĂ©. I work at Hooters, in Toledo dĂ©clare l’actrice jouant Leticia. Hooter est une grande chaine de fastfood, connue pour les tenues trĂšs suggestives de ses serveuses. Crowley est ici Ă©voquĂ© pour la premiĂšre fois, comme Ă©tant le dĂ©mon Ă  qui Bela Talbot a rĂ©ellement remis le Colt. Depuis 2016, Rob Benedict Chuck et Richard Speight Jr. le Trickster animent la trĂšs amusante web sĂ©rie Kings of Con, dĂ©crivant le monde particulier des Conventions Ă  partir de leur expĂ©riences sur celles de Supernatural. De nombreux acteurs de la sĂ©rie y rĂ©alisent des camĂ©os, dont le duo vedette. Con Man, autre web sĂ©rie sur le sujet, est Ă©galement dĂ©veloppĂ©e par Alan Tudyk et Nathan Fillion deux grands anciens de Firefly depuis 2015. Retour Ă  l'index 10. LES FAUCHEUSES ABANDON ALL HOPE
 RĂ©sumĂ© Sam et Dean rĂ©cupĂšrent le Colt de la part de Crowley, maĂźtre des DĂ©mons des Carrefours. Celui-ci s’oppose Ă  Lucifer, car l’Apocalypse menace son nĂ©goce. EspĂ©rant pouvoir abattre Lucifer, le clan Winchester passe Ă  l’attaque, mais l’affrontement vire Ă  la catastrophe. Jo et Ellen meurent, tandis que le Diable se rĂ©vĂšle immunisĂ© contre le pouvoir du Colt. Lucifer parvient Ă©galement Ă  libĂ©rer le QuatriĂšme Cavalier, soit la Mort en personne. Critique Abandon All Hope demeure sans aucun doute l’un des sommets d’une sĂ©rie dont il constitue mon Ă©pisode prĂ©fĂ©rĂ©. L’épisode est littĂ©ralement plein Ă  ras bords de scĂšnes intenses, Ă  en donner le tournis. Le retour du Colt produit tout son effet d’autant qu’il est introduit au cours d’une scĂšne absolument jouissive marquant l’entrĂ©e en lice de l’immense Mark Sheppard, un nouveau casting majeur pour Supernatural, rehaussant encore l’univers de la sĂ©rie, tout comme Misha Collins jadis. Crowley se montre instantanĂ©ment irrĂ©sistible de ruse, de cynisme et de drĂŽlerie mais aussi de violence implacable, un vrai rĂ©cital pour l’acteur, qui apportera Ă©galement immensĂ©ment Ă  la saison suivante. La rĂ©union de l’ensemble du clan Winchester» Ă©largi apporte un solennitĂ© particuliĂšre Ă  l’action, mĂȘme si l’humour demeure comme toujours prĂ©sent joli rĂąteau pour Dean. La photo famille renforce ce sentiment, elle reste d'ailleurs l’une des images clefs du show, Ă  mon sens. Evidemment elle annonce dĂ©jĂ  le drame Ă  venir, on devine tout de suite qu’il y aura un avant et un aprĂšs. L’épopĂ©e hĂ©roĂŻque et dĂ©sespĂ©rĂ©e en rĂ©sultant puise ses sources dans divers mythes, dans la meilleure tradition de Supernatural mĂȘlant mythologie et dĂ©corum de l’AmĂ©rique rurale profonde. Tout ce long quasi plan sĂ©quence se caractĂ©rise par une vibrante mise en scĂšne de Philip Sgriccia, perpĂ©tuellement inspirĂ© ainsi que par une interprĂ©tation toujours bouleversante. Les faits d’armes se succĂšdent de mĂȘme que les confrontations incandescentes, jamais Supernatural n’aura Ă©tĂ© aussi Ă©pique. On retiendra l’intervention de Meg, toujours aussi dĂ©lurĂ©e dĂ©cidĂ©ment tout le monde est lĂ  aujourd’hui, Castiel/Meg c’est toujours fun ou le face Ă  face entre Castiel et Lucifer, avec une rencontre entre deux grands acteurs tenant toutes ses promesses. Mais ce sont bien les adieux dĂ©chirants de Jo et Ellen, partant en vraies hĂ©roĂŻnes, qui passent au premier plan. L’émotion se ressent toujours aussi fortement, mĂȘme aprĂšs de multiples visionnages. Il y a aussi beaucoup de choses qui passent entre Jo et Dean, du regret entre deux vies s’étant croisĂ©es mais jamais rencontrĂ©es. Tout ceci pourrait devenir mĂ©lo, mais c’est tout le contraire qui survient. L’échec du Colt, certes pas tout Ă  fait imprĂ©visible, s’avĂšre magistral, rarement une sĂ©rie se sera montrĂ©e aussi cruelle envers ses protagonistes ! L’avĂšnement de Death conclue idĂ©alement ce drame passionnant, un personnage envers lequel la rĂ©putĂ©e rustique Supernatural se montrera d’une grande subtilitĂ©. Un Ă©pisode de haut vol. Anecdotes Lors de la scĂšne chez Crowley, on entend Everybody Plays the Fool, de The Main Ingredient. Chez Bobby, on entend Oye Como Va, de Santana. Le rĂ©alisateur Jim Michaels a indiquĂ© que l’explosion fut bien plus importante que prĂ©vue et endommagea une bonne partie du plateau, avec un coĂ»t de 20 000 dollars pour la production So. The Hardy Boys finally found me. Took you long enough dĂ©clare Crowley. Les frĂšres hardy sont les hĂ©ros d’une sĂ©rie de romans Ă  Ă©nigmes destinĂ©s Ă  la jeunesse et Ă©crits par Franklin W. Dixon. Par la suite il dĂ©signera souvent les Winchesters par The Boys ». AprĂšs avoir Ă©tĂ© annoncĂ© lors de l’épisode prĂ©cĂ©dent apparaĂźt ici pour la premiĂšre fois. InterprĂ©tĂ© par le savoureux Mark Sheppard, il va devenir trĂšs populaire auprĂšs des fans pour son humour Ă  froid et sa ruse. D’antagoniste, le futur Roi de l’Enfer va progressivement devenir un alliĂ© des FrĂšres Winchester, auxquels l’associent l’opposition Ă  Lucifer et une certaine forme d’affection. Crowley est aussi le nom d’un dĂ©mon dans De bons prĂ©sages, roman de Neil Gaiman et Terry Pratchett, racontant Ă©galement la marche Ă  l’Apocalypse judĂ©o-chrĂ©tienne 1990. Aleister Crowley fut Ă©galement un important occultiste de l’ùre victorienne, dont la personnalitĂ© influença de nombreux groupes de Rock, dont Led Zeppelin. Fils de W. Morgan Sheppard, grande figure de la Royal Shakespeare Company, Mark Shepard est apparu dans un trĂšs grand nombre de sĂ©ries. Il y interprĂšte souvent de mĂ©morables mĂ©chants, dont l’Incendiaire des X-Files, Walker dans Medium, Badger dans Firefly, Ivan Erwich dans 24h Chrono, etc. Sheppard est Ă©galement un musicien professionnel, assurant les percussions dans plusieurs groupes, mais aussi lors des conventions de Supernatural. Carthage, dans le Missouri, Ă©tait dĂ©jĂ  le lieu oĂč se dĂ©roulait l Ă©pisode Metamorphosis Okay, Huggy Bear. Just don't lose him dĂ©clare Dean quand Sam lui annonce avoir dĂ©couvert oĂč est Crowley. Il s’agit d’un clin d’Ɠil Ă  l’informateur de Starsky et Hutch, Huggy les bons tuyaux en version française 1978-1979. L’appareil photo de Bobby est un Asahi Pentax Spotmatic, commercialisĂ© entre 1964 et 1976. Cet appareil a Ă©tĂ© trĂšs apprĂ©ciĂ© des Beatles, qui prirent plusieurs photos de leurs tournĂ©es avec lui . Jo meurt trĂšs exactement de la mĂȘme maniĂšre que son pĂšre, selon ce qu’avait dĂ©crit le dĂ©mon possĂ©dant Sam dans Born Under a Bad Sign Pour la premiĂšre fois Castiel est surnommĂ© Clarence par Meg Lucifer's gonna take over Heaven. We're going to Heaven, Clarence, d’aprĂšs l’Ange dĂ©butant du film de Capra It's a Wonderful Life 1946. Cela se rĂ©itĂ©rera Ă  plusieurs reprises par la suite. And Dean. Kick it in the ass... Don't miss dĂ©clare Ellen Ă  Dean en forme d’adieu. Kick it in the ass Ă©tait la phrase fĂ©tiche de Kim Manners. L’actrice Samatha Ferris a indiquĂ© que ces mots n’étaient pas inscrits au script, mais qu’un camĂ©raman lui demanda Ă  la derniĂšre minute de les insĂ©rer. Cela suscita une grande Ă©motion dans toute l’équipe de tournage. Lucifer rĂ©vĂšle qu’il est l’une des seules cinq entitĂ©s dans toute la CrĂ©ation Ă  ne pouvoir ĂȘtre tuĂ©e par le Colt. Cette liste a depuis fait l’objet d’un dĂ©bat chez les fans. Une thĂšse traditionnelle est qu’il s’agit de Dieu et des quatre Archanges, mais une autre estime que les Archanges forment un tout et qu’il faut y ajouter Dieu, la Mort elle-mĂȘme, les TĂ©nĂšbres Amara en saison 11 et une cinquiĂšme mystĂ©rieuse entitĂ© encore Ă  dĂ©couvrir, peut-ĂȘtre l’entitĂ© cosmique rĂ©gnant sur le NĂ©ant saison 13. Retour Ă  l'index 11. VOL AU-DESSUS D’UN NID DE DÉMONS SAM, INTERRUPTED RĂ©sumĂ© Sam et Dean sont appelĂ©s Ă  la rescousse par un ancien Chasseur quand une sĂ©rie de morts mystĂ©rieuses survient dans une institution psychiatrique. Afin de mener l’enquĂȘte, ils s’y font interner, Ă©preuve qui va dĂ©stabiliser les deux frĂšres. Ils parviennent nĂ©anmoins Ă  vaincre la Wraith se nourrissant de cerveaux humains aprĂšs avoir maquillĂ© ses meurtres en suicides. Critique Il Ă©tait malaisĂ© de succĂ©der au chef d’Ɠuvre reprĂ©sentĂ© par Abandon All Hope. Judicieusement la sĂ©rie opte pour marquer une pause dans sa Mythologie avec Sam Interrupted, un stand alone solide et de qualitĂ©. Evidemment ce rĂ©cit donne une impression de dĂ©jĂ -vu puisque l’on retrouve un huis clos et des ressorts narratifs trĂšs proches de l’épisode carcĂ©ral Folsom Prison Blues 2-19. Si l’originalitĂ© n’est donc pas tout Ă  fait au rendez-vous, le choix d’un asile psychiatrique correspond beaucoup mieux au Fantastique et Ă  la sĂ©rie qu’une prison lambda, avec cette impression de rĂ©sider Ă  la frontiĂšre tĂ©nue et mouvante existant entre les rĂ©alitĂ©s. De maniĂšre plus prosaĂŻque, on y retrouve les hurlements que poussent les victimes sans que personne ne s’en inquiĂšte. Ceci joue avec Ă©clat, dĂšs la remarquable introduction, anxiogĂšne comme rarement et n’étant pas sans Ă©voquer l’ami Tooms aux amateurs des X-Files. Le grand atout de l’épisode rĂ©side dans sa facultĂ©s Ă  parfaitement les exploiter les diverses potentialitĂ©s de l’endroit humour des Bros se faisant interner en racontant leur vĂ©ritable histoire aprĂšs un hiatus de prĂšs de deux mois au tour des FĂȘtes, il s’agit aussi d’un astucieux moyens de rafraichir la mĂ©moire du public ou de Dean en roue libre, dinguerie des membres du club, moments gores bien costauds, avis pertinents du psy sur la relation fraternelle, mais aussi, bien entendu, les frĂšres pris Ă  leur piĂšge et sombrant eux aussi dans l’Antre de la Folie. Cet aspect est remarquablement amenĂ©, un Ă©pisode Ă  part dans cette sĂ©rie comptant nombre d’épisodes horrifiques ou hilarants, mais rarement des authentiquement dĂ©pressifs bon, on reste loin du Normal Again de Buffy. Le coup Ă  la SixiĂšme Sens m’a vraiment possĂ©dĂ©. Comme tout Ă©pisode rĂ©ussi de ce genre, on trouve un Monstre de la Semaine bien gratinĂ©, avec une dame vraiment perverse et pleine d’esprit comme on aime. Terrifiante, aussi. Un rĂ©gal, avec une excellente Lara Gilchrist. Joli casting Ă©galement avec Jon Gries, le Broots du CamĂ©lĂ©on, tout Ă  fait convaincant en Chasseur usĂ© sous le harnais. Anecdotes Le titre original est inspirĂ© du best-seller Girl, Interrupted 1993, oĂč l’auteure Susanna Kaysen relatait son expĂ©rience de patiente dans un institut psychiatrique, durant les annĂ©es 60. Le livre a Ă©tĂ© adaptĂ© en film en 1999, avec Winona Ryder dans le rĂŽle principal Une vie volĂ©e, en VF. Misha Collins y effectue une brĂšve apparition. Alex et Eddie, les pseudonymes du jour de Sam et Dean, sont en fait les prĂ©noms du guitariste et du batteur de Van Halen, Ă©galement deux frĂšres. L’infirmiĂšre Foreman est surnommĂ©e Nurse Ratched par Dean, un clin d'oeil Ă  Vol au-dessus d'un nid de coucous 1975. L'Ă©pisode comporte plusieurs rĂ©fĂ©rences Ă  ce film, ainsi qu'Ă  Orange mĂ©canique. Lara Gilchrist Foreman jouait dĂ©jĂ  Holly Parker dans l'Ă©pisode Scarecrow La scĂšne du "Pudding" Ă©tait initialement destinĂ©e Ă  Sam, mais Dean le remplaça Ă  la derniĂšre minute, car convenant mieux Ă  son caractĂšre. Jensen a indiquĂ© lors d'une convention que s'exclamer "Pudding !" Ă©tait devenu un rituel sur le tournage, dĂšs lors que survenait un Ă©vĂšnement inattendu. Retour Ă  l'index 12. L'APPRENTI SORCIER SWAP MEAT RĂ©sumĂ© Gary, jeune nerd Ă  la vie difficile, utilise un sortilĂšge afin d’échanger son esprit avec celui de Sam. GrĂące Ă  son physique dĂ©sormais bien plus sĂ©duisant, il connait de nombreux succĂšs tout en s’’ssayant Ă  la Chasse avec Dean. Sam doit faire face Ă  une existence autrement plus ennuyeuse. D’abord amusante, l’affaire vire au tragique quand il s’avĂšre que Gary et ses amis sont manipulĂ©s par un DĂ©mon. Critique Importante dĂ©convenue que Swap Meat. Aligner un second Ă©pisode dĂ©connectĂ© de la trame centrale Ă©tait dĂ©jĂ  pĂ©rilleux, mais, surtout, le thĂšme de l’échange de corps compte parmi les plus rebattus qui soient. Les Avengers y avaient dĂ©jĂ  eu droit, mais aussi Buffy, Mulder, SG-1 etc. Un marronnier dans toute sa splendeur c’autant plus grave qu’il dĂ©veloppe une mĂ©diocre rĂ©sonnance de ce qui constitue le fil rouge de la saison, les Bros en tant que Vaisseaux de cher des Archanges. De plus l’épisode n’en tire pas grand-chose, hormis des situations Ă  l’humour facile et vitre trĂšs prĂ©visibles. Pour remplir, on ajoute un dĂ©mon histoire de faire bon poids, mais le procĂ©dĂ© apparaĂźt plus mĂ©canique qu’autre chose. Le dĂ©mon aussi n’accomplit que de l’ultra classique, y compris son exorcisme. L’absence de Castiel s’avĂšre particuliĂšrement pratique, lui qui aurait immĂ©diatement perçu l’embrouille, quelle chance ! De plus l’acteur jouant le jeune prodige irrite rapidement par ses poses exagĂ©rĂ©es, idem pour ses copains. Le Trio n’a pas l’humour de celui de Sunnydale, il est simplement ennuyeux et stupide, sans aucun dialogue pĂ©tillant Son seul atout consistait Ă  permettre une fin horrifique, mais au contraire on a un fin pesamment morale, Ă  chacun son dĂ», il faut vivre pleinement sa vie, il y aura toujours un lendemain, etc. . Peut-ĂȘtre eut-il Ă©tĂ© plus judicieux d’organiser cet Ă©change entre les deux frĂšres, en l’état on a un coup pour rien. Jared tire son Ă©pingle du jeu, joue efficacement son double rĂŽle, aprĂšs une autre belle performance dans Sam Interrupted. L’un des rares Ă©pisodes de Supernatural demeurant difficile Ă  visionner jusqu’à son terme. Anecdotes Quand Dean Ă©coute les messages tĂ©lĂ©phoniques, c’est la voix de Sam que l’on entend, alors-mĂȘme qu’il est dans le corps de Gary. Quand Sam examine les affaires de Gary, on remarque un exemplaire de Busty Asian Beauties, le magazine prĂ©fĂ©rĂ© de Dean. Il s’agit de mĂȘme exemplaire que celui que Dean avait dans la station-service lors de Lazarus Rising 4-01. La chanson apprĂ©ciĂ©e par Gary dans l’Impala et nettement moins par Sam est Rock and Roll Never Forgets de Bob Seger & the Silver Bullet Band. La chanson entendue au bar lors de la scĂšne entre Gary et Crystal est I Got More Bills Than I Got Pay, de Sonny Ellis. Quand Dean et gary passent commande on entend Got My Wings, Hazy Malaze. Welcome back, Kotter dĂ©clare Dean quand Sam lui demande de baisser le son. Il s’agit du titre d’une sitcom dont le hĂ©ros Gabe Kotter est professeur dans un lycĂ©e oĂč l’on retrouve toutes les tensions sociales et raciales des annĂ©es 70. John Travolta y fit ses dĂ©buts ABC, 1975-1979. And the Freaky Friday crap? demande Sam. Freaky Friday Un Vendredi dingue est un roman humoristique trĂšs populaire aux USA, racontant comme une ado rebelle se rĂ©veille un jour dans le corps de sa mĂšre. Il a Ă©tĂ© adaptĂ© trois fois au cinĂ©ma 1976, 1995 et 2003. Retour Ă  l'index 13. LE RETOUR D’ANNA THE SONG REMAINS THE SAME RĂ©sumĂ© Anna s’efforce de tuer Sam pour empĂȘcher qu’il ne devienne le Vaisseau de Lucifer, mais Castiel le protĂšge. Anna se rend alors en 1978, afin de s’en prendre Ă  John et Mary. Castiel, et les deux frĂšres essaient de la contrer, mais elle parvient Ă  tuer Sam. L’Archange Michel se manifeste alors et dĂ©truit Anna avant de ressusciter Sam. Dean refuse malgrĂ© tout de devenir son Vaisseau. Critique The song remains the same marque le retour aux affaires, aprĂšs une incartade de deux Ă©pisodes. On renoue plaisamment avec le cĂŽtĂ© Retour vers le futur, un procĂ©dĂ© toujours aussi efficace, mĂȘme si l’on se rapproche ici davantage de Terminator ! Cette histoire de tueur tueuse invincible revenant dans le passĂ© pour empĂȘcher une naissance, lorgne tout de mĂȘme pas mal sur les Connor mĂšre et fils. On retrouve avec joie les toujours excellemment interprĂ©tĂ©s Mary et John Mat Cohen s’avĂšre absolument remarquable en Michael. L’Archange du Premier Rayon se rĂ©vĂšle enfin, lors d’une scĂšne effectivement particuliĂšrement marquante. Le panorama des diffĂ©rents joueurs en prĂ©sence se complĂšte, de mĂȘme que l’historique tourmentĂ© de la famille Winchester. Tout ceci fonctionne selon une mĂ©canique bien huilĂ©e, mais l’ensemble pĂątit nĂ©anmoins du triste sort Ă©chu Ă  Anna. Les retrouvailles se voient gĂąchĂ©es par cette trahison voyant cette adorable Ange si humaine basculer sans explication dans le cĂŽtĂ© obscur, travestie en tueuse de bas Ă©tage. Le procĂ©dĂ© n’apparaĂźt guĂšre glorieux, mĂȘme si les meilleures scĂšnes de l’épisode sont effectivement Ă  verser au profit d’Anna, toujours portĂ©e par un Ă©vanescente et irrĂ©sistible Julie McNiven l’amusante sĂ©quence onirique, la confrontation si tendue avec Castiel ou l’impressionnant combat avec Mary. Tout cela est balayĂ© par la mort d’Anna, sans doute l’une des plus Ă©pouvantables de la sĂ©rie, ce qui n’est pas peu dire. On comprend que l’on grossit le trait pour noircir Michel qui n’agit dĂ©jĂ  guĂšre diffĂ©remment d’Azazel, afin d’achever de justifier le combat solitaire des Winchester contre l’ordre divin. On ressort fugacement Anna du placard uniquement dans un but grossiĂšrement fonctionnel, c’est bien dĂ©cevant. On regrette aussi de ne pas en savoir davantage sur son passĂ© avec Castiel. Et puis aprĂšs Ellen et Jo encore rĂ©cemment on trouve que dĂ©cidĂ©ment Supernatural s'acharne sur ses personnages fĂ©minins. Anecdotes Quand Anna se matĂ©rialise dans le passĂ©, on aperçoit une affiche promotionnelle pour le film Grease. Celui-ci est effectivement sorti le 16 juin 1978. Quand Anna arrive en 1978, on entend The Creeper, de Molly Hatchet. Durant le rĂȘve de Dean, on entend Cherry Pie, de Warrant. Cette chanson de 1990 est devenue un classique du Rock, mais est Ă©galement contestĂ©e pour son contenu parfois perçu comme sexiste. Le titre original reprend celui d’un tube de Led Zeppelin, issu du mythique album Houses of the Holly 1973. Jensen Ackles a Ă©galement participĂ© Ă  l’épisode du mĂȘme titre de Dawson's Creek. L’épisode comporte plusieurs rĂ©fĂ©rences aux films Retour vers le Futur et Terminator. Le titre de l’épisode Ă©tait initialement Back to the Future II, mais il fut abandonnĂ© pour des raisons de droits. Avec le pilote de la sĂ©rie, cet Ă©pisode est le seul oĂč les frĂšres Winchester et leurs parents apparaissent tous la quatre dans une mĂȘme scĂšne. Retour Ă  l'index 14. PASSIONS DÉVORANTES MY BLOODY VALENTINE RĂ©sumĂ© Quand des amoureux s’entredĂ©vorent, Sam et Dean suspectent d’abord un ChĂ©rubin. Mais ils comprennent ensuite qu’ils affrontent l’un des Quatre Cavaliers, la Famine. L’adversaire s’avĂšre particuliĂšrement puissant et Sam va devoir recourir Ă  ses pouvoirs dĂ©moniques pour le vaincre. Dean et Bobby doivent ensuite l’enfermer jusqu’à ce qu’il se soit purgĂ©. Critique My Bloody Valentine, ou la passe de trois permettant de s’offrir une soirĂ©e thĂ©matique avec le DoubleMeat Palace de Buffy et le Hungry des X-Files, le tout devant deux litres de soda pour faire passer les chips qui ne passent pas sur les cacahuĂštes, qui ne passent pas sur les biscuits, qui ne passent pas sur les tapas, etc. parce que, non, la bouffe, ce n’est pas macabre, certainement pas. MalgrĂ© cette bienheureuse fusion avec votre canapĂ©, l’opus du jour souffre de quelques faiblesses. Ainsi toute la premiĂšre partie avec le ChĂ©rubin allie certes avec succĂšs le Gore et l’humour absurde, tandis que les vannes gays autour de Dean rĂ©sultent toujours aussi drĂŽles. Mais il s’agit d’un vaste prologue finissant par scinder le rĂ©cit en deux, au dĂ©triment de l’action principale. Indice caractĂ©ristique, pour regagner le temps perdu le rĂ©cit a recours Ă  l’une de ces accĂ©lĂ©rations artificielles auxquelles recourent les scĂ©naristes dans cette situation, avec un Castiel tirant d'un coup toute la rĂ©solution de l’énigme autour de Famine. Au-delĂ  de ce virage expĂ©ditif on regrette que l’intrigue en revienne une Ă©niĂšme au sang de dĂ©mon de Sam, sujet dĂ©jĂ  explorĂ© maintes et maintes fois par le passĂ© et qui ne peut dĂ©sormais que rĂ©sulter rĂ©pĂ©titif, dans ses enjeux comme dans ses procĂ©dĂ©s. On a envie faim de nouveautĂ© d’autant que le portrait de Famine se suffit Ă  lui-mĂȘme pour susciter une vĂ©ritable sidĂ©ration chez le spectateur. En effet l’opus joue et gagne toute sa rĂ©ussite sur le dĂ©veloppement de cette entitĂ© particuliĂšrement sinistre et morbide Ă  cĂŽtĂ© mĂȘle la Guerre fait figure d’aimable plaisantin. L’Entropie demeurera toujours plus terrifiante que la Chaos, par son inĂ©luctabilitĂ© autodestructrice. PortĂ© par la formidable composition de James Otis et par une intrigue astucieusement ordonnancĂ©e afin de mettre en valeur son nĂ©ant avide, Famine va demeurer le plus marrant des Cavaliers, jusqu’à l’arrivĂ©e de la Mort. Le jusqu’au-boutisme du personnage justifie la vision de l’épisode, il en va de mĂȘme des scĂšnes de dĂ©rĂšglement profond et horrifique, aussi bien chez les Humains que chez Castiel, d’abord amusant ensuite devenu profanateur. Si l’épisode met du temps Ă  trouver son sujet, sa noirceur l’habite d’une force encore redoublĂ©e par la conclusion d’un Dean dĂ©sespĂ©rĂ© et confrontĂ© Ă  son propre nĂ©ant, comme Buffy a pu l’ĂȘtre jadis aprĂšs son propre retour post-mortem. Rarement le panorama de sa sĂ©rie aura Ă©tĂ© aussi sombre, tandis que Lucifer continue Ă  tisser sa toile dans les coulisses. La mise en scĂšne se montre particuliĂšrement soignĂ©e, avec une tonalitĂ© en rouge idĂ©alement choisie. Anecdotes Le titre orignal reprend celui d'un classique du Slasher Movie Meurtres Ă  la St-Valentin, 1981. Jensen Ackles participa Ă  son remake 3D en 2009, le film connut un grand succĂšs public. Go ahead. Unleash the kraken. See you tomorrow morning dĂ©clare Sam. La cĂ©lĂšbre adresse de Zeus Ă  PoseĂŻdon dans le film Clash of the Titans 1981 est passĂ©e dans la culture populaire amĂ©ricaine. Sam et Dean se prĂ©sentent comme Ă©tant les Agents Marley et Cliff, un clin d'Ɠil aux stars du Reggae Bob Marley et Jimmy Cliff. La mallette de Dan contenant des Ăąmes humaines est un clin d’Ɠil au film Pulp Fiction. Une valise au mystĂ©rieux contenu lumineux a stimulĂ© l’imagination des fans. La thĂšse la plus populaire est que l'Ăąme du gangster Marsellus Wallace s'y trouvait. La voiture de Famine est une Cadillac Escalade noire. Selon le Livre des RĂ©vĂ©lations, Famine chevauche en effet un cheval noir. Le restaurant de la franchise fictive Biggerson’s est le mĂȘme que celui oĂč Sam et Dean gagnaient un chĂšque lors de l’épisode Bad Day at Black Rock Les Biggerson’s apparaissent de temps Ă  autres tout au long de la sĂ©rie. L’épisode se plaçant dans une optique judĂ©o-chrĂ©tienne, Cupidon n’est pas ici un Dieu paĂŻen, fils de VĂ©nus, mais un ChĂ©rubin. Castiel les dĂ©signe comme des Anges de troisiĂšme classe Technically it's a cherub, third-class. Effectivement, dans la hiĂ©rarchie cĂ©leste traditionnelle issue de la thĂ©ologie chrĂ©tienne, les ChĂ©rubins constituent le huitiĂšme des Neuf ChƓurs angĂ©liques. Ils partagent le troisiĂšme degrĂ© avec les SĂ©raphins et les TrĂŽnes. En tant qu’Ange Ă  part entiĂšre, Castiel figure au premier degrĂ©, aux cĂŽtĂ©s des PrincipautĂ©s et les Archanges. Retour Ă  l'index 15. LES MORTS-VIVANTS DEAD MEN DON'T WEAR PLAID RĂ©sumĂ© Dans la petite ville oĂč rĂ©side Boby les morts reviennent Ă  la vie, et retrouvent paisiblement Ă  la vie. Cela survient Ă©galement Ă  la propre Ă©pouse de Bobby, ayant oubliĂ© les circonstances de sa mort. Les frĂšres Winchester arrivent sur les lieux et dĂ©couvrent que les morts vivants deviennent agressifs, devenant de classiques zombies. Ils prĂ©viennent Bobby, mais celui-ci refuse d’en finir avec son Ă©pouse. Ils vont recevoir l’aide du ShĂ©rif Jody Mills, face Ă  ce complot menĂ© par Death aux ordres de Lucifer. Critique Dead Men Don't Wear Plaid constitue l'un des hĂ©las trop rares Ă©pisodes centrĂ©s sur Bobby. Le portrait du personnage, de son historique et de son environnement le bout du monde, au fond du Kansas, Ă  gauche s'avĂšre un vrai rĂ©gal. En outre, on adore le personnage trĂšs attachant du shĂ©rif Jody Mills, elle forme un duo asymĂ©trique parfaitement pĂ©tillant avec Bob, on tient un admirable sujet pour une sĂ©rie dĂ©rivĂ©e, avec Rufus en prime. Tout un petit univers en marge de la grande aventure. L'Ă©vocation de son drame marital s'avĂšre Ă©galement Ă©mouvant, avec encore une fois une grande interprĂ©tation de Jim Beaver. Mais Dead Men Don't Wear Plaid demeure Ă©galement un Ă©pisode de Zombies, une bonne idĂ©e alors qu'il s'agissait d'un des rares grands thĂšmes fantastiques quasiment absents de Supernatural. L'intrigue varie intelligemment ses effets, entre une premiĂšre partie originale et Ă  l'humour dĂ©calĂ©, plaisante mais non exempte de moments forts Bobby empoignant son revolver face aux Winchester, ambiance, et une seconde, retrouvant l'atmosphĂšre stressante des grands classiques du genre, similaire Ă  Walking Dead and co. L'assaut des Zombies se rĂ©vĂšle un grand moment Ă©pique et Gore, of course, impeccablement filmĂ© et montĂ©, avec un haletant suspense et des dialogues au couteau. L'infirmitĂ© de Bobby rajoute encore Ă  l'intensitĂ©, on songe briĂšvement Ă  Tara King dans Trop d'Indices. La connexion Ă  la trame principale est Ă©galement finement jouĂ©e. Excellent titre rĂ©fĂ©rence Les cadavres ne portent pas de costard en VF. Anecdotes Quand Digger parle de Benny Ă  Sam et Dean, on entend You're One of a Kind, de Moot Davis. Quand Sam et Dean discutent de nooby et Karen, on entend Lovin' the Sin I'm In de Terry Campbell Le titre original reprend celui du film de Carl Reiner Les cadavres ne portent pas de costard, 1982, oĂč un montage loufoque incluant des stars du passĂ© permet de rendre hommage au Film noir. Les FrĂšres Winchester ont affaire au ShĂ©rif Mills, soit le nom du personnage de Jim Beaver dans la wed sĂ©rie Harper’s Island 2009. Sam et Dean se font passer pour les Agents Dorfman et Neidermeyer soient les hĂ©ros du film American College John Landis, 1982. Awesome. Another Horseman. Must be Thursday dĂ©clare Dean, soit un clin d’Ɠil au jour de diffusion de la sĂ©rie. John Showalter effectue ici sa premiĂšre mise en scĂšne pour Supernatural. En fin de saison 12, il aura rĂ©alisĂ© 18 Ă©pisodes de la sĂ©rie. Il travaille Ă©galement ponctuellement pour les sĂ©ries DC Comics diffusĂ©es sur CW. La sympathique et courageuse ShĂ©rif Jody Mills effectue ici sa premiĂšre apparition. InterprĂ©tĂ©e par Kim Rhodes, elle va au fil des saisons devenir une alliĂ©e semi-rĂ©currente des frĂšres Winchester et prendre sous son aile plusieurs jeunes Chasseuses en situation difficile. En 2017, ce dernier aspect devient l’objet d’un deuxiĂšme projet de sĂ©rie dĂ©rivĂ©e de Supernatural, avec Jody comme protagoniste Wayward Sisters. Karen Singer est jouĂ©e par Carrie Fleming et non plus Elizabeth Marleau. Celle-ci attendait un enfant lors du tournage et la production estima qu’il Ă©tait trop bizarre, mĂȘme selon les critĂšres de Supernatural, de montrer une Zombie enceinte Ă  l’écran. Retour Ă  l'index 16. AXIS MUNDI DARK SIDE OF THE MOON RĂ©sumĂ© Sam et Dean sont tuĂ©s par deux Chasseurs hostiles et se retrouvent au Paradis. ConseillĂ©s Ă  distance par Castiel, ils dĂ©cident de profiter des circonstances pour trouver Joshua, gardien du Jardin d’Eden. n effet et Ange trĂšs ancien et proche de Dieu sait peut-ĂȘtre oĂč celui-ci se trouve. AprĂšs un pĂ©riple Ă  travers le Paradis oĂč ils se confrontent Ă  Zach, les deux frĂšres parviennent au Jardin, mais Joshua ignore les desseins de l’Absent. Toutefois, il accepte de les renvoyer sur Terre. Critique Dark Side of the Moon frappe d’entrĂ©e trĂšs fort, avec une introduction assez renversante mortelle, en fait, mĂȘme si l’on sait que s’il y a une sĂ©rie oĂč personne ne meurt jamais vraiment, c’est bien Supernatural ! Si la sĂ©rie Ă©tait l’un de ces vieux jeux de rĂŽles Ă  l'Ă©poque du papier et de la convivialitĂ©, comme Magna Veritas/in Nomine Satanis auquel elle ressemble tant, Dark Side of the Moon serait certainement le supplĂ©ment Paradis de son univers. Pas forcĂ©ment indispensable, mais agrĂ©able Ă  dĂ©couvrir. Depuis le temps que lon attendait de dĂ©couvrir ce plan d’existence. On apprĂ©cie l’audace de ce choix. Le voyage prend la forme d’un film Ă  sketchs et, comme si souvent ce genre, s’avĂšre inĂ©gal. La mise en scĂšne se rĂ©vĂšle fluide et inventive, de mĂȘme que l’intrigue Ă©vite tout temps mort. On passe avec plaisir d’un univers de poche personnel Ă  un autre, tout en attendant fĂ©brilement le suivant, tout comme dans Autremonde, le multiforme chef d’Ɠuvre de Tad Williams lisez-le ! RaphaĂ«l et Michel vous l’ordonnent ! Ils ne plaisantent pas !. Zach tient une bonne forme et tout ceci est ludique au possible, avec comme point d’orgue les chaleureuses retrouvailles avec le Chad et la belle Pamela merci de lui avoir rendus ses yeux, les Anges sont trop bons. Ces retours de personnages secondaires apprĂ©ciĂ©s demeurent bien l’un des plaisirs rĂ©guliers du show. Cependant on regrette qu’une part non nĂ©gligeable de l’intrigue soit consacrĂ©e aux Ă©ternels traumas familiaux, certes consubstantiels Ă  la sĂ©rie. L’on aurait prĂ©fĂ©rĂ© que cette visite du paradis soit totalement innovante, au lieu d’en revenir Ă  de l’habituel. On reste Ă©galement sceptique devant cette vision si matĂ©rialiste et individualiste de l’Eden, dĂ©pourvue de toute illumination divine. Et pour cause, le CrĂ©ateur s’étant volatilisĂ©. Aussi agrĂ©ables et personnalisĂ©s soient-ils, ces petits univers ressemblent bel et bien Ă  des cellules. L’empĂȘchement de rejoindre des personnes aimĂ©es semble davantage cruel qu’autre chose. Que l’on imagine Jo et Ellen Ă  jamais sĂ©parĂ©es l’une de l’autre et l’EmpyrĂ©e s’assombrit considĂ©rablement. On devine bien vite qu’une ironie subtile parcourt l’ensemble du rĂ©cit, dĂ©mentant une nouvelle fois les Ă -priori concernant Supernatural. Cet Ă©pisode assez Ă  part s’achĂšve Ă©galement en queue de poisson et ne nous apprend pas grand-chose, puisque l’absence divine Ă©tait dĂ©jĂ  subodorĂ©e, sinon connue. Cela nous vaut tout de mĂȘme la scĂšne choc de la colĂšre et de dĂ©sarroi de Cas. En arriĂšre-plan et si Anna avait raison ? Anecdotes On remarque que le bucolique paysage au bout du labyrinthe divin est en fait le Bloedel Conservatory de Vancouver. De maniĂšre amusante celui-ci a dĂ©jĂ  servi de dĂ©cor reconstituant l’Eden, avec un serial killer reproduisant les cadavres d’Adam et Eve MillenniuM ou bien encore avec le Jardin du Gardien Stargate SG-1. Walt et Roy se rĂ©concilieront avec Sam et Dean lors de l’épisode Who We Are quand ces derniers en appelleront Ă  l’union sacrĂ©e des Chasseurs de dĂ©mons amĂ©ricains face Ă  l’envahisseur britannique. Walt et Roy sont Ă©galement les prĂ©noms des deux frĂšres Disney. Quand Dean est abattu, on entend Knockin' on Heaven's Door, de Bob Dylan. Quand Sam et Dean rencontrent Ash, on entend What a Way to Go, de Jesse Turnbow. Le titre original de l'Ă©pisode reprend celui de l'album trĂšs expĂ©rimental et cultissime des Pink Floyd, sorti en 1973. Le titre de travail de l'Ă©pisode Ă©tait Your Whole Life Flashes Before Your Eyes. Quand Castiel dĂ©clare Don’t go into the light, Dean le surnomme Mary-Ann. Dans le film Poltergeist 1982, Mary-Ann Ă©tait la peite fille passant Ă  travers l'Ă©cran de tĂ©lĂ©vision pour entrer dans une autre dimension. La medium s'efforçant de la faire revenir lui dit la mĂȘme phrase. Andrew Dabb et Daniel Loflin, les auteurs de l'Ă©pisode, sont aussi ceux du troisiĂšme Comics Supernatural. IntitulĂ© Beginning's End, celui-ci narre comment Sam a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  quitter sa famille pour entrer Ă  l’UniversitĂ© Stanford dans la Silicon valley, avant le dĂ©but de la sĂ©rie. Cela correspond ici au dernier souvenir revĂ©cu par Sam et le Comics sera publiĂ© quelques mois aprĂšs la diffusion de l’épisode. Il s’agit du quatriĂšme des six Ă©pisodes oĂč Colin Ford incarne le jeune Sam. Pamela Barnes indiquĂ© avoir Ă©tĂ© tuĂ©e d’un coup de feu, alors qu’elle a en fait Ă©tĂ© poignardĂ©e lors des Ă©vĂšnements de Death Takes a Holiday L’Axe du Monde Axis Mundi Ă©voquĂ© par Castiel se retrouve dans diverses Mythologies et traditions comme centre de la CrĂ©ation et lieu de rencontre entre la Terre et le Ciel. Il s’agit souvent d’un arbre ceux du Jardin d’Eden ou l’Yggdrasil des Nordiques, entre autres, mais cela peut Ă©galement ĂȘtre un emplacement gĂ©ographique le Mont Olympe, le Mont Fuji, les Black Hills
 ou une construction la Kaaba, l’Umbilicus Urbis Romae, la Basilique Saint-Pierre, le Temple de JĂ©rusalem
, etc. Le grand jeu de rĂŽles Donjons et Dragons a imaginĂ© la CitĂ© de Sigil comme centre de son Multivers. Ses portails ouvrent sur les diffĂ©rents univers de jeu, y compris les Plans divins ou dĂ©moniaques. Retour Ă  l'index 17. PROPHÉTIES FUNESTES 99 PROBLEMS RĂ©sumĂ© CernĂ©s par des DĂ©mons, Sam et Dean sont sauvĂ©s par un groupe de militants ultra religieux dirigĂ© par le Pasteur GĂ©dĂ©on. Ceux-ci sont soumis Ă  l’influence de Leah, fille de GĂ©dĂ©on, qui entend la parole des Anges. Mais les Winchester dĂ©couvrent que Leah a Ă©tĂ© tuĂ©e et remplacĂ©e par la ProstituĂ©e de Babylone, arrivĂ©e sur Terre Ă  la faveur de l’Apocalypse. Celle-ci a entrepris de dĂ©voyer la communautĂ© en l’incitant progressivement Ă  commettre des pĂ©chĂ©s mortels et Ă  s’entretuer. Le DĂ©mon est vaincu, mais ces Ă©vĂšnements incitent Dean Ă  se ranger du cĂŽtĂ© du des Anges. Critique 99 Problems est un Ă©pisode cachant bien son jeu. A priori il apparaĂźt moins tonitruant que d'autres, le Monstre de la semaine est pittoresque mais on a dĂ©jĂ  vu pire etc. Mais on se rend progressivement compte que, si elle part un peu dans tous les sens, jusqu'Ă  paraĂźtre Ă©miettĂ©e, l'intrigue n'en demeure pas moins ambitieuse. D'un point de vue anecdotique, mais fort plaisant, on note l'apparition de Michael Shanks, soit Daniel Jackson en personne. Un guesting de choix, que les auteurs prennent un malin plaisir Ă  optimiser en multipliant les clins d'oeil Ă  Stargate SG-1. Rob est bien entendu un expert en langues anciennes occultes ah, ah, ah, les Bros arrivent dans le village sur un modus operandi assez proche de SG-1 mais le summum demeure la vanne Ă©nochienne pas drĂŽle de Cas, une excellente rĂ©fĂ©rence Ă  la mythique vanne jaffa de Teal'c. Du bon boulot. Tout le cĂŽtĂ© tragi-comique de la dĂ©rive alcoolisĂ©e de Castiel suite au trauma prĂ©cĂ©dent est Ă©galement bien vu, la variĂ©tĂ© du registre de ce personnage demeure stupĂ©fiante. Bon, la mĂ©chante n'est pas transcendante, de mĂȘme que son interprĂšte, mais le twist de la fausse prophĂ©tesse est efficacement amenĂ©. Et puis ĂȘtre allĂ© dĂ©nicher la Grande ProstituĂ©e de Babylone dans les Saintes Ecritures reste une belle performance, je pense que Supernatural en a l'exclusivitĂ©, mĂȘme si elle est Ă©voquĂ©e dans MillenniuM. L'Ă©pisode marque surtout par la poursuite rĂ©ussie de cette satire au vitriol de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine qu'a entrepris cette saison. AprĂšs les manipulations guerriĂšres, l'aviditĂ© alimentaire ou autre, le matĂ©rialisme du Paradis, on fustige ici l'aspect rĂ©actionnaire et volontiers hypocrite des mƓurs, ainsi que le repli religieux. La virulence du pamphlet est Ă©tonnante pour une sĂ©rie grand public mais demeure hĂ©las d'actualitĂ© quand on considĂšre les joyeux drilles du Tea Party oĂč le dĂ©litement du planning familial sous la prĂ©sidence actuelle. Supernatural dĂ©veloppe tout un discours sous-jacent, que malheureusement nombre de commentateurs français n'ont pas perçu. Il est aussi dramatiquement trĂšs intense de voir Dean s'effondrer, peu de sĂ©ries sont allĂ©es aussi loin dans ce domaine avec leurs hĂ©ros. Anecdotes Quand Sam et Dean sont au bar, on entend Too Hot to Stop, de Marc Ferrari et Steve Plunkett. Le titre original reprend celui du tube du rappeur Jay-Z 2004. 99 Problems est Ă©galement le 99e Ă©pisode de la sĂ©rie. At what point does this become too far for you? Stoning? Poisoned Kool-Aid? interroge Sam. Il fait rĂ©fĂ©rence Ă  un suicide collectif survenu en 1978 Ă  Jonestown Guyana, quand le gourou de la secte du Temple du Peuple but du soda Kool-Aid mortellement empoisonnĂ© au cyanure, tout comme plus de 900 disciples. Des doutes perdurent quant au dĂ©roulement volontaire des prĂ©tendus suicides. Michael Shanks Rob est Ă©videmment l’interprĂšte du Dr. Daniel Jackson dans la sĂ©rie Stargate SG-1 1997-2007 et dans ses diverses sĂ©ries dĂ©rivĂ©es. Cet acteur canadien originaire de la Colombie britannique est venu en voisin, Supernatural Ă©tant tournĂ©e Ă  Vancouver et ses environs. La mĂȘme annĂ©e, en 2010, il participe Ă©galement Ă  Smallville, autre sĂ©rie tournĂ©e dans cette ville, dans laquelle il joue Hawkman. Shanks est l’époux de Lexa Doig, autre figure des sĂ©ries SF et fantastiques, vue dans l’épisode Apocalypse 2014 cette saison Retour Ă  l'index 18. PLAN B POINT OF NO RETURN RĂ©sumĂ© Castiel et Sam capturent Dean avant qu’il n’accepte de devenir le Vaisseau de l’Archange et l’enferment dans la cave de Bobby. Mais les Anges ont en fait trouvĂ© une alternative en faisant appel Ă  Adam, leur demi-frĂšre. Castiel convainc Dean de revenir sur sa dĂ©cision, et ils entreprennent de faire changer d’avis Adam. Durant la confrontation, Dean parvient Ă  tuer Zach, mais l’Archange Michel parvient Ă  s’emparer du corps d’Adam. Critique Point of No Return demeure avant tout un Ă©pisode fonctionnel, destinĂ© Ă  mettre en place l'acte final. Du terrassement, donc, mĂȘme si plutĂŽt rĂ©ussi. MĂȘme si on n'a jamais cru Ă  l'effondrement de Dean au parfait minutage au sein de la saison, ceci-dit la caricature trĂšs Supernatural de la pratique amĂ©ricaine dite de intervention » se montre amusante, avec les uns et les autres en faisant des tonnes. Il faut bien avouer que voir Cas tabasser massivement Dean est assez jouissif, et puis l'on sait bien que l'Ange n'y va pas Ă  fond les manettes. C'est beau, une amitiĂ© aussi virile. La rĂ©vĂ©lation de la vraie nature de l'antichambre du Paradis apporte une vraie frustration, on entrevoyait un univers de poche entre les plans d'existence et l'on se retrouve avec un hangar amĂ©nagĂ©, on tombe de haut. Le retour d'Adam, personnage Ă  l'intĂ©rĂȘt aussi limitĂ© que purement fonctionnel, constitue une certaine dĂ©ception, d'autant que son interprĂšte semble toujours aussi falot. Il s'agit de l'un des rares personnages de Supernatural auquel je n'ai jamais accrochĂ©, mĂȘme s'il a le mĂ©rite de dĂ©bloquer la situation et de reprĂ©senter un maĂźtre coup de la part de Michel, ou plutĂŽt de Zach. Pour son chant du cygne ce dernier s'impose comme vraie vedette de l'opus, entre une intro dĂ©lirante et une amusante dĂ©monstration d'auto satisfaction satisfaite, matinĂ©e de cynisme crapuleux. MĂȘme s'il n'est pas tout Ă  fait aussi Ă©norme que Crowley, Zach apparaĂźt savoureusement comme son pendant angĂ©lique, toujours interprĂ©tĂ© avec brio. Une canaille toujours jouissive, que l'on regrettera. Le premier mĂ©rite de Point of no return demeure dans on ouverture efficace de l'ultime segment de la saison, soit l'inexorable marche vers l’Armageddon. Anecdotes On entend The Man Upstairs, de Kay Starr, au jukebox, quand Zachariah est au bar. Quand Zach quitte les lieux, on entend When the Saints Go Marching In de Kurt Fuller Where I'm going, we don't need roads indique Dean dans sa lettre d’adieux, il s’agit d’un clin d’oeil au fameux dialogue concluant Retour vers le Futur Roads ? Where we're going we don't need roads. Le texte visible de la lettre est le suivant Sam et Bobby, Avec ce qui survient, je serais surpris que cette lettre vous parvienne. Mais si cela arrive, Ă  propos de mon action je veux que tous les deux vous sachiez qu’il ne s’agit pas d’un abandon. John nous a Ă©duquĂ©s mieux que cela. C’est une question de temps. Nous n’en avons plus. J’ai laissĂ© l’Impala Ă  Cicero. OĂč je vais, nous n’avons pas besoin de routes. Je sais que vous veillerez sur elle en souvenir de moi. Bobby, tu as plus accompli pour l’équipe que tout ce que nous n’aurions jamais pu demander Ă  quiconque. Cela fait de toi un Winchester Ă  mes yeux. Sam. Tu m’avais dit que tu priais chaque jour. Je ne suis pas sĂ»r que cela soit toujours le cas. Cela ne l’est probablement pas, mais, au cas oĂč, tente une derniĂšre chance pour moi. Et, Sammy, perdre un seul Winchester dans ce combat est suffisant. Quand cela sera fait fin du texte. Quand Cas lui rĂ©vĂšle que la chambre angĂ©lique est en fait un entrepĂŽt, Dean dĂ©clare qu'il la voyait plutĂŽt sur Jupiter. Il s'agit d'une rĂ©fĂ©rence au dernier segment de 2001, OdyssĂ©e de l'Espace, oĂč le protagoniste se rĂ©veillait effectivement dans une chambre quelque peu similaire. Il s’agit du centiĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie ; toute l’équipe de Supernatural se rĂ©unit pour une grande fĂȘte Ă  Vancouver, le 30 janvier 2010, juste avant d’en dĂ©buter le tournage. Le rĂ©cent trophĂ©e de la meilleure sĂ©rie SF/Fantastique obtenu aux People's Choice Awards 2010 fut Ă©galement cĂ©lĂ©brĂ© Ă  cette occasion la sĂ©rie l’emportera Ă©galement en 2017, aprĂšs l’ébouriffante saison 11. Plusieurs Ă©vĂšnements s’y dĂ©roulĂšrent, comme une mĂ©morable intervention des Impalas, groupe de rock formĂ© de diffĂ©rents membres de l’équipe, avec Jensen Ackles comme chanteur, ou encore un hommage rendu Ă  Kim Manners. Retour Ă  l'index 19. LE PANTHÉON HAMMER OF THE GOD RĂ©sumĂ© Sam et Dean arrivent dans un hĂŽtel oĂč de nombreux dieux paĂŻens issus de diffĂ©rents panthĂ©ons se sont rĂ©unis. Ceux-ci veulent s’allier face Ă  la menace des Archanges et de l’Apocalypse. Les deux frĂšres sont capturĂ©s mais il s’avĂšre que Loki n’est autre que le Trickster, Ă  savoir l’Archange Gabriel. Celui-ci intervient en leur faveur quand Lucifer intervient et entreprend d’exterminer les dieux paĂŻens. Il est tuĂ© dans l’affrontement contre son frĂšre, mais Sam et Dean parviennent Ă  s’échapper. Gabriel leur a laissĂ© un message leur rĂ©vĂ©lant que rĂ©unir les quatre Anneaux des Cavaliers rouvrira la Cage oĂč Dieu enferma jadis Lucifer. Critique Hammer of the Gods par Thor ! reprĂ©sente l'aboutissement ultime du thĂšme toujours aussi divertissant des dieux paĂŻens, l'un de mes prĂ©fĂ©rĂ©s dans Supernatural. Cette fois, foin de divinitĂ©s forestiĂšres connues des seuls initiĂ©s, on tape dans le grand format avec toute une assemblĂ©e de dieux prĂ©pondĂ©rants de leurs panthĂ©ons respectifs pour une fois le titre VF est judicieux. D'oĂč un effet vertigineux, d'autant que nos divins amis sont toujours des psychopathes homicides et des cannibales mĂ©galomanes se goinfrant de sacrifices humains, un authentique rĂ©gal. Toute cette mĂ©nagerie suscite une dĂ©lectable premiĂšre partie, d'autant que l'aspect mythologique a Ă©tĂ© soignĂ©, jusqu'aux badges dĂ©signant les dieux Ă©crit selon une calligraphie propre Ă  leur culture, comme dans AstĂ©rix. Jamais l'influence du fabuleux Neil Gaiman n'aura Ă©tĂ© aussi prĂ©gnante American Gods, mais aussi De Bons PrĂ©sages, on songe aussi bien Ă©videmment aux Goa'ulds mais aussi Ă  la TroisiĂšme Force de Magna Veritas/In Nomine Satanis, que d'excellentes rĂ©fĂ©rences. Par ailleurs la sĂ©rie tisse toujours un aussi ambitieux subtext, l'opposition entre les Archanges et les panthĂ©ons exotiques recouvrant un cinglant rĂšglement de comptes entre Occident et autres contrĂ©es du veste monde, c'est particuliĂšrement sensible dans les dĂ©clarations enflammĂ©es de l'incandescente Kali. Et effectivement Lucifer se pose un peu lĂ  comme politique de la canonniĂšre ! Son arrivĂ©e et son passage en mode berserk nous vaut quelques scĂšnes Gore Ă  un niveau rarement atteint jusqu'ici, ce qui demeure toujours rafraĂźchissant. On regrettera le maquillage exagĂ©rĂ© du toujours parfait Pellegrino, la sĂ©rie aurait dĂ» faire confiance Ă  son beau talent pour exprimer le dĂ©labrement physique du Vaisseau. C'est bien la mort de Gabriel qui marque cependant les esprits, aprĂšs une ultime Ă©blouissante reprĂ©sentation, D'oĂč un lĂ©ger vertige en rĂ©alisant que celui qui gĂźt devant nous dans la toujours spectaculaire posture des ailes mortuaire n'est autre que l'Archange de la Visitation, le Messager de Dieu. DĂ©cidĂ©ment Supernatural ne recule devant aucune audace ! On regrettera bien entendu la disparition de celui qui restera pour nous le Trickster, mais elle connecte l'opus Ă  la trame patrilocale, ce qui paraĂźt indispensable au moment oĂč la saison s'engouffre vers son final. De plus la mort de Gabriel est un prĂ©alable nĂ©cessaire Ă  cette conclusion car jamais il ne serait demeurĂ© inerte face Ă  la tuerie annoncĂ©e, son sacrifice le montre bien. L'Embrouilleur Loki ! nous rĂ©gale d'un dernier cadeau avec sa vidĂ©o hallucinĂ©e, mĂȘme si la survenue de cette arme miraculeuse surgissant Ă  point nommĂ© paraĂźt un tantinet artificielle. Un Ă©pisode grandiose, oĂč les HĂ©ros auront subi comme jamais les Ă©vĂšnements. Ils ne sont d'ailleurs clairement lĂ  que comme tĂ©moins, mais qu'importe, par Toutatis. Anecdotes Quand Sam et Dean arrivent Ă  l’hĂŽtel, on entend Women's Wear, de Daniel May Quand ils fouillent le buffet, on entend You Know You Know I Love You de The Bachelors. Durant le film Casa Erotica 13, on entend My Fantasy, de Steve Jeffries. Le titre orignal fait rĂ©fĂ©rence aux paroles du tube Immigrant Song, de Led Zeppelin 1970, en rĂ©fĂ©rence Ă  Thor The Hammer of the Gods / will drive our ships to new lands. Une biographie de Led Zep publiĂ©e en 1985 s'intitule Ă©galement Hammer of the Gods. Dix Dieux paĂŻens issus de divers panthĂ©ons sont rencontrĂ©s plus ou moins longuement durant l’épisode Mercure, Ganesh, Odin, Kali, Baron Samedi, Baldur dieu nordique de la lumiĂšre, la beautĂ©, la jeunesse et l'amour, et Zao Shen dieu chinois protecteur du foyer, plus deux autres non identifiĂ©s. Isis est Ă©galement tuĂ©e hors Ă©cran par Lucifer. Motel Hell ! s’exclame Dean quand il dĂ©couvre que la soupe n’est pas Ă  la tomate. Le film Motel Hell Nuits de cauchemar, 1980 est une comĂ©die horrifique racontant comment un frĂšre et une sƓur tiennent un motel mais aussi une ferme vendant une viande fumĂ©e fort rĂ©putĂ©e, en fait celle des touristes de passage. Parmi les points forts de l’humanitĂ©, Gabriel cite Spearmint Rhino. Il s'agit d'une chaine de clubs de striptease de haut standing. FondĂ©e en 1989, l'entreprise compte 16 Ă©tablissements, aux USA, en Grande-Bretagne et en Australie. Pestilence conduit une AMC Hornet wagon verte, et non blanche comme l’est sa monture dans le Livre des RĂ©vĂ©lations. Ce cavalier a fait l’objet d’interprĂ©tations particuliĂšrement variĂ©es et le vert indique que la sĂ©rie a retenu le thĂšme de l’épidĂ©mie, soit celui le plus frĂ©quent dans la tradition anglo-saxonne les autres interprĂ©tations vont de la conquĂȘte militaire jusqu’à l’Esprit-Saint se rĂ©pandant Ă  travers le monde. . Sa plaque minĂ©ralogique le confirme Ă©galement, SIKN TRD signifiant Sicked and Tired, malade et fatiguĂ©. Le roman De bons prĂ©sages de Terry Pratchett et Neil Gaiman 1990 dĂ©veloppe sa propre vision de l’Apocalypse judĂ©o-chrĂ©tienne. Il imagine notamment que Pestilence a dĂ» prendre sa retraite Ă  l’arrivĂ©e de la pĂ©nicilline et qu’il est dĂ©sormais remplacĂ© par la Pollution. Retour Ă  l'index 20. MEILLEURS ENNEMIS THE DEVIL YOU KNOW RĂ©sumĂ© Avec l’aide de Crowley, Sam et Dean partent en quĂȘte de l’anneau des deux derniers anneaux leur manquant, ceux de Pestilence et de Death. Ils trouvent l’emplacement de Pestilence aprĂšs une confrontation mortelle avec Brady un ami de jeunesse de Sam qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un dĂ©mon en relation avec les Cavaliers. Crowley apparaĂźt alors Ă  Bobby, en lui proposant de rĂ©vĂ©ler oĂč se trouve Death en Ă©change de son Ăąme. Critique La premiĂšre partie de The Devil You Know comment dire... Le dĂ©mon homme d'affaires façon Mad Men est plutĂŽt intĂ©ressant et bien interprĂ©tĂ©, il annonce d'ailleurs le futur patron des LĂ©viathans. Mais cette sĂ©quence d'interrogatoire, on l'a dĂ©jĂ  vue et revue au cours de la sĂ©rie, parfois en mieux. Et puis en revenir Ă  cela alors qu'on attouche Ă  l'Apocalypse se situe pour le moins dans le remplissage et le hors sujet. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, mĂȘme si son interprĂšte vĂ©tĂ©ran est gĂ©nial, je trouve que Pestilence reste le moins traitĂ© des Cavaliers ceci dit le meilleur arrive trĂšs vite briĂšvement entraperçu dans le prĂ©cĂ©dent Ă©pisode, seulement Ă©voquĂ© ici alors que le Virus Croatoan, son arme de prĂ©dilection, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© employĂ© sous tous les angles possibles. Bref, on s'ennuie assez quand surgit Crowley, qui dĂšs lors dĂ©vore Ă  peu prĂšs tout l'Ă©pisode, pour notre plus grand plaisir hormis quelques scĂšnes humoristiques entre les Bros. On oublie tout le reste et on savoure jusqu'Ă  son terme le stand-up pas possible de Mark Sheppard, Ă©crit avec feu. Il fait partie de ces comĂ©diens hors normes pour lesquels toute notion de direction d'acteurs est rigoureusement bannir. L'Ă©pisode a l'intelligence de simplement filmer un gĂ©nie massivement en roue libre. Supernatural devient le Sheppardthon, mais, si Jensen et Jared paraissent assez larguĂ©s, il faut bien le dire, fort heureusement l'acteur ne se retrouve pas tout Ă  fait seul en piste, ce qui s'avĂšre toujours frustrant. En effet Jim Beaver, toujours aussi Ă©patant, s'avĂšre un partenaire Ă  la hauteur. L'Ă©pisode marque le dĂ©but d'un mano Ă  mano irrĂ©sistible entre le Vieil Ours et le futur Roi de l'Enfer, qui ne trouvera son Ă©pilogue qu'en saison 6. Un duel peut ĂȘtre arge de la grande aventure, mais nĂ©anmoins du trĂšs grand Supernatural lĂ  aussi. Anecdotes Le titre original est inspirĂ© d’un dicton anglo-saxon, Better the devil you know than the one you don't. That's the same time those statues started crying dĂ©clare Dean. Une telle manifestation avait eu lieu durant l'Ă©pisode I Know What You Did Last Summer Go get 'em, Tiger dclare Crowley. Il s’agit d’une phrase culte du Comics Spiderman Dans la scĂšne d’ouverture on peut voir un poster publicitaire pour Herpexia, le mĂ©dicament produit par Niveus Pharmaceuticals et utilisĂ© contre l’herpĂšs gĂ©nital. Sam avait Ă©tĂ© contraint d’en faire la rĂ©clame lors de Changing Channels L’habit de chair habitĂ© par Crowley tout au long de la sĂ©rie est en fait un agent littĂ©raire newyorkais ayant connu un succĂšs modĂ©rĂ©. Retour Ă  l'index 21. LA ONZIÈME HEURE TWO MINUTES TO MIDNIGHT RĂ©sumĂ© Avec l’aide de Castiel, invulnĂ©rable aux pouvoirs de Pestilence, Sam et Dean triomphent du DĂ©mon et s’emparent de son anneau. Bobby ayant conclu le marchĂ© avec Crowley, Dean parvient Ă  approcher de Dean, l’ultime cavalier. Mais celui-ci accepte de donner volontairement son anneau, n’apprĂ©ciant pas la fĂ©rule de Lucifer. Sam, qui sest occupĂ© du virus, dĂ©cide d’accepter de devenir le Vaisseau de Lucifer, pour attirer celui-ci dans le piĂšge tendu via les anneaux. Critique Two minutes to Midnight apparaĂźt un peu trop fragmentĂ© pour son bien. Une premiĂšre partie voit l’affrontement assez vite expĂ©diĂ© entre les Winchesters et Pestilence, tenant plus du baroud d’honneur qu’autre chose. Passons, Pestilence Ă©tait avant tout lĂ  pour cĂ©der son anneau, c’est chose faite. Le rĂ©cit se fragmente ensuite en deux grandes parties distinctes. La lutte contre le complot Croatoan se montre efficace, elle ressemble d’ailleurs par certains cĂŽtĂ©s a complot d’une fraction du groupe MillenniuM durant la deuxiĂšme saison de cette sĂ©rie. Mais Ă  force de s’aventurer dans le domaine du complotisme industriel on finit par quitter le domaine de Supernatural, le Fantastique horrifique, ce qui s’avĂšre frustrant. La magie s’effiloche et puis il faut bien dire qu’il ne s’agit clairement que d’un front secondaire, l’attention demeure avant tout accaparĂ©e par le duel fraternel Ă  venir. Le cƓur de l’épisode rĂ©side dans la dĂ©couverte de Death et l’odyssĂ©e improbable de Dean et Crowley. LĂ , comme duo antinomique on est copieusement servi, d’autant que cela fonctionne du feu de Dieu. C’est aussi le cas pour les misĂšres de Bobby et les vannes du DĂ©mon des carrefours toujours aussi en verve drolatique, on n’en est pas fier, mais on rit de bon cƓur. Patience, le Bob aura sa revanche un jour prochain. On se demande dĂ©licieusement ce que trame au juste Crowley, rĂ©ponse la saison prochaine ! C’est bien avec l’étonnant portrait de Death que l’épisode achĂšve de basculer dans la rĂ©ussite. Classieux et Anglais au possible, mais amoureux de la junk food, subtil et pĂ©nĂ©trant mais orgueilleux au dernier degrĂ©, Ă©videmment mortel mais non infĂ©odĂ© au Mal, Death s’avĂšre d’une passionnante complexitĂ©. On retrouve en lui des traits de Tessa, mais la Mort en personne est... Tout autre chose encore. Son interprĂšte se montre simplement prodigieux, on ne dira jamais assez Ă  quel point son casting constitue un atout maĂźtre pour Superntural ; Le plan musical accompagnant sa rĂ©vĂ©lation compte parmi les plus esthĂ©tiquement aboutis de la sĂ©rie superbe voiture blanche, forcĂ©ment blanche et son entretien surrĂ©aliste avec Dean s’ornemente de dialogues trĂšs relevĂ©s et volontiers dĂ©capant la mort de Dieu ? Supernatural refuse dĂ©cidĂ©ment de borner son audace. Un trĂšs grand moment. En dĂ©finitive cet avant dernier Ă©pisode remplit fort correctement sa fonction principale, servir de prologue au grand final, avec une tension dramatique encore exacerbĂ©e par le plan dĂ©sespĂ©rĂ© de Sam. Rendez-vous Ă  DĂ©troit. Anecdotes Quand on dĂ©couvre Death marchant dans Chicago, on entend O Death, de Jen Titus. Il s'agit d'un Blues traditionnel, remontant aux annĂ©es 1920. Le titre original reprend celui d’un tube d’Iron Maiden 1984. Celui-ci fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’Horloge de l’Apocalypse, qui mesure la progression du pĂ©ril nuclĂ©aire Hey, hi. I'm looking for my nana. Her name is Eunice Kennedy dĂ©clare Dean. Eunice Kennedy Shriver, sƓur de JFK, a créé en 1968 les jeux olympiques spĂ©ciaux, dĂ©diĂ©s aux personnes atteintes de dĂ©ficiences mentales. This time next Thursday, we'll all be living in Zombieland dĂ©clare Crowley. Le jeudi est le jour de diffusion de la sĂ©rie aux USA, il s’agit donc d’un clin d’Ɠil au final de saison, Swan Song. Zombieland Bienvenue Ă  Zombieland, 2009 est une comĂ©die horrifique dĂ©crivant la survie d’un petit groupe de personnages pittoresques au sein d’un monde infestĂ© par des hordes de Zombies. Death mange Ă  la Pizzeria Rinascita, ce qui signifie renaissance en italien. La voiture de Death est une Cadillac CoupĂ© Devill de 1959. Elle est de couleur pĂąle, tout comme la monture biblique du QuatriĂšme Cavalier. Bobby utilise ici pour la premiĂšre fois le juron Balls ! », qui va devenir un rituel de la sĂ©rie. La clinique oĂč les frĂšres Winchester cherchent Pestilence se nomme Serenity Valley, soit le nom de la grande bataille servant de prologue Ă  la sĂ©rie Firefly 2002. Mark Sheppard y participa Ă  deux Ă©pisodes et Tom Edlund, y travailla comme producteur, tout comme il est le producteur exĂ©cutif du prĂ©sent Ă©pisode. Retour Ă  l'index 22. LA PAIX VIENDRA SWAN SONG RĂ©sumĂ© Lucifer a compris le plan des Winchester et savĂšre trop fort pour Sam. il dsparaĂźt aprĂšs ĂȘtre emparĂ© du corps de ce dernier. Toutefois, grĂące Ă  une prophĂ©tie de Chuck, Dean apprend oĂč doit se dĂ©rouler l’ultime et apocalyptique confrontation ektre Michel et Lucifer. Castiel et Bobby se sacrifient pour Ă©loigner Michel, et Sam parvient Ă  reprend le contrĂŽle un bref instant. Cela permet Ă  Dean d’actionner les anneaux. Les deux Archanges et leurs Vaisseaux, Sam et Adam, sont emprisonnĂ©s dans la Cage. Dieu ressuscite Castiel qui en fait autant pour Bobby et soigne les blessures de Dean. Cas retourne au Ciel pour pallier l’absence de Michel. Dean rejoint Lisa, mais Sam les observe inexplicablement depuis la rue. Critique L’introduction sur l’Impala suscite une poignante Ă©motion tant le choix du texte et des images s’avĂšre finement effectuĂ© un peu pensĂ© Ă  Christine, j’avoue et surtout tant il s’agit d’un hommage mĂ©ritĂ© Ă  cette autre vedette Ă  part entiĂšre du show. De plus le fidĂšle Vaisseau des Winchester les ayant trimballĂ©s aux quatre coins de l’AmĂ©rique paranormale obtiendra sa suprĂȘme rĂ©compense en devenant le point d’appui grĂące auquel Sam va pouvoir reprendre le contrĂŽle pour quelques cruciales secondes et un adieu dĂ©chirant. C’est magnifique. Pour en arriver lĂ  on en aura passĂ© sur un rĂ©cit menĂ© avec un remarquable Ă©lan et aux nombreux faits d’armes, dont la formidable scĂšne ou Sam s’en remet en apparence Ă  Lucifer. Merci Ă  Pellegrino, hallucinant de bout en bout de la saison, mĂȘme si les maquillages devenaient franchement lourds de retour pour la saison 7, le Diable ne disparaĂźt jamais vraiment !. Le rĂ©cit et la mise en scĂšne ont l’idĂ©e gĂ©niale de demeure conforme Ă  une simplicitĂ© conforme Ă  l’esprit Supernatural et mettent finalement bien plus en valeur les Ă©tincelants dialogues et les postures qu’un final de carnaval. La bataille d’Amageddon s’avĂšre un authentique morceau de bravoure, avec la team Winchester tombant au champ d’honneur d’oĂč de nouvelles rĂ©surrections, on comprend que Death et Tessa en aient eu ras la casquette. La confrontation ultime rĂ©pond Ă  toutes les attentes, avec comme seul regret le toujours faible niveau d’Abel, alors que Michel a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© nĂ©gligĂ© au profit de Lucifer. Mais existe-t-il un personnage aussi fĂ©cond pour un auteur que le Diable en personne ? On Ă©prouve un certain regret pour Michel qui n’aura finalement accompli que ce que pourquoi le crĂ©ateur l’avait conçu, c’est assez cruel. La noirceur de la Cage s’avĂšre plus terrifiante que tout autre effet envisageable, une excellente idĂ©e. Swan Song, Ă  l’image du Requiem aurait constituĂ© une conclusion parfaite, quoique dramatique ; L’apparition de Sam enfin, Zombie Sam laisse nĂ©anmoins la porte ouverte Ă  la saison 6, un choix validĂ© par l’intĂ©rĂȘt de celle-ci. Anecdotes Durant la traditionnelle sĂ©quence rĂ©capitulative de la saison, on entend une nouvelle fois Carry On Wayward Son, de Kansas Quand Dean arrive au cimetiĂšre il Ă©coute Rock of Ages de Def Leppard. Sur la cassette Ă©coutĂ©e par Dean, on peut lire Kick it in the ass !, soit la phrase rituelle de Kim Manners. Le titre original le chant du cygne, en français est Ă©galement celui du label indĂ©pendant créé en 1974 par Led Zeppelin, l’un des groupes emblĂ©matiques de Supernatural Swan Song records. Le mot d’introduction de Chuck indique que la cent-millioniĂšme General Motors construite sur la chaĂźne de montage l’a Ă©tĂ© le 24 avril 1967. Il s’agit de la date anniversaire d’Eric Kipke, nĂ© le 24 avril 1974. Chuck indique Ă©galement que le premier propriĂ©taire de l’Impala se nommait Sal Moriarty. Il sagit d’une rĂ©fĂ©rence Ă  Sal Paradise et Dean Moriarty, les deux hĂ©ros du roman culte On the Road Sur la Route, 1957 de Jack Kerouac, livre fondateur de la mouvance Beatnik ou Beat Generation et de la mystique de la Route. Kripke a indiquĂ© qu'il s'agissait d'une influence majeure de la sĂ©rie et que les prĂ©noms des frĂšres Winchester Ă©taient inspirĂ©s de Sal et Dean. Most people think I burn hot. It's actually quite the opposite dĂ©clare Lucifer. Il s’agit d’une description reprenant celle de la Divine ComĂ©die de Dante, peignant Lucifer pris dans un lac de glace, au trĂ©fonds du dernier cercle de l’Enfer. L’épisode comporte plusieurs rĂ©fĂ©rences Ă  Star Wars Bobby surnommĂ© Yoda par Dean, Sam surnommĂ© Skywalker par Lucifer
. Au dĂ©but de Supernatural Kipke avait dĂ©crit la sĂ©rie comme un Star Wars sur route Ă  travers l’AmĂ©rique, avec Dean en Han Solo et Sam en Luke Skywalker. Okay, can we please drop the Telenovela? I know you have the rings, Sam dĂ©clare Lucifer. Les Telenovelas sont des soaps sud-amĂ©ricains, notamment connus pour leur durĂ©e interminable, leurs sentiments exacerbĂ©s et leurs rebondissements invraissemblables. La confrontation entre Michael et Lucifer se dĂ©roule Ă  Skull Cimetery, prĂšs de la ville natale de Sam et Den, Lawrence dans le Kansas. Ce cimetiĂšre existe rĂ©ellement et des lĂ©gendes urbaines en font le siĂšge de messe noires e d’apparitions dĂ©moniaques le soir d’Halloween. Avec un rĂ©sultat de 9,7, l’épisode demeure encore aujourd’hui l’épisode le mieux notĂ© de la sĂ©rie sur IMDB, Ă  Ă©galitĂ© avec Changing Channels mais celui-ci compte moins de votants. Swan Song fut le dernier Ă©pisode d’Eric Kripke en tant que showrunner de la sĂ©rie, achevant son projet initial portant sur cinq saisons. RemplacĂ© par Sera Gamble, il va nĂ©anmoins participer Ă  l’écriture des saisons 6 et 7, avant de devenir le showrunner de RĂ©volution. Il collabore encore aujourd’hui Ă  Supernatural, en tant que consultant. Sam et Dean sont heureusement loin d’en avoir fini avec Lucifer, leur meilleur ennemi. Ils l’affrontent toujours durant l’actuelle saison 13. Retour Ă  l'index NCIS Nouvelle OrlĂ©ans Saison 3 1. Contre-coups Aftershocks 2. Comme chien et chat Suspicious Minds 3. Le juste choix Man on Fire 4. La grande Ă©vasion Escape Plan vrais hĂ©ros ne se reposent jamais Course Correction 6. Aux aguets One Good Man 7. Guerre de gangs Outlaws 8. Douce MĂ©lodie Music To My Ears 9. À toute vitesse Overdrive 10. Mauvaise alliance Follow the Money 11. Pari gagnant Let it Ride 12. Huis clos explosif Hell on the High Water 13. Le Retour du pirate Return of the King 14. Pandora's Box, Part 2 - InĂ©dit en France 15. Terminus End of the Line 16. Envers et contre tout The Last Stand 17. Rapide, silencieux, mortel Swift, Silent, Deadly 18. Un passĂ© encombrant Slay The Dragon 19. Antidote Quid Pro Quo 20. Un mentor trĂšs spĂ©cial NOLA Confidential 21. ReprĂ©sailles Krewe 22. Aie foi en la parole Knockout 23. Chantier Ă  haut risque Down the Rabbit Hole 24. La chute Poetic Justice 1. CONTRE-COUPS AFTERSHOCKS ScĂ©nario Andrew W. Marlowe RĂ©alisation Rob Bowman RĂ©sumĂ© AppelĂ©e sur une scĂšne de crime, Kate Beckett y dĂ©couvre Richard Castle, absent depuis des mois ! Critique Un dĂ©marrage sur les chapeaux de route ! DĂ©jĂ , l’épisode s’ouvre par une sĂ©quence ultradynamique avec un splendide jeu de miroirs un travail impeccable de Rob Bowman qui se termine par Castle et Beckett se mettant respectivement en joue ! La victime, une dĂ©nommĂ©e ChloĂ©, avait une adresse dans la main. En s’y rendant, le trio Beckett/Esposito/Ryan y dĂ©couvrent Richard Castle, une arme Ă  la main ! Beckett passe les menottes Ă  son ex-partenaire ; le rĂ©alisateur zoome d’abord sur les mains de l’écrivain puis sur le visage de Nathan Fillion. C’est un plaisir de voir le visage si mobile, si ouvert de l’acteur. L’interrogatoire que mĂšne Beckett est trĂšs serrĂ©. Stana Katic montre avec talent Ă  la fois le professionnalisme de son personnage questions sur l’affaire et l’irritation de cette derniĂšre parce que Castle ne lui a donnĂ© de nouvelles depuis qu’il est revenu des Hamptons. On apprĂ©ciera les vacheries rĂ©ciproques des duettistes. InnocentĂ©, Castle est sĂšchement renvoyĂ© chez lui. Nathan Fillion rend parfaitement compte du dĂ©sarroi de l’écrivain qui ne comprend pas la froideur de ses amis. Avec sa maestria habituelle, Andrew W. Marlowe fait progresser son intrigue et parvient Ă  replacer Castle sur la route des policiers en une parfaite symĂ©trie de la premiĂšre scĂšne de crime ! C’est drĂŽle et brillant. Le plus beau c’est la parfaite explication logique qui a amenĂ© le tandem au mĂȘme endroit, la troisiĂšme scĂšne de crime, en partant de deux points de dĂ©part diffĂ©rents. Comprenant qu’elle ne se dĂ©barrasserait jamais de Castle, Beckett l’admet pour cette enquĂȘte » Ă  ses cĂŽtĂ©s et il parie qu’il trouvera la solution. L’enjeu sa prĂ©sence au poste. Il est Ă©vident que Castle restera mais ce jeu fait partie de l’ADN du personnage et c’est une sĂ©rie qui joue avec les codes et avec son public. Comment rendre cette Ă©vidence plausible ? C’est le rĂ©el enjeu. Le spectateur s’amuse de retrouver les passages obligĂ©s de sa sĂ©rie le cafĂ© apportĂ© le matin ne manquez pas le visage de Stana Katic ; l’actrice rend parfaitement visible le plaisir qu’éprouve son personnage de retrouver son binĂŽme, les thĂ©ories farfelues et surtout l’idĂ©e qui relance l’enquĂȘte. Ici, il prouve le lien entre les victimes. Le scĂ©nariste parvient Ă  nous surprendre en plaçant ledit lien dans un cabaret burlesque ! On note une marotte des rĂ©alisateurs dans les interrogatoires. Alors que la camĂ©ra est statique dans l’interrogatoire dans un cas, elle est trĂšs mobile dans un autre ; ce qui signifie qu’un Ă©lĂ©ment important va nous ĂȘtre communiquĂ©. Une rĂ©flexion de Beckett fait bingo dans son esprit puis ça fait tilt entre eux. Quelle sĂ©rie aime tant ses fans pour leur prĂ©senter tous les passages obligĂ©s tout en jouant avec ? L’arrestation nous ramĂšne Ă  la scĂšne de dĂ©part et l’explicite avec une redoutable efficacitĂ©. Beckett considĂšre que Castle a gagnĂ©. Le duo est reformĂ©. La saison peut commencer ! Anecdotes Le premier Ă©pisode de cette saison a Ă©tĂ© suivi par prĂšs de 12 millions de tĂ©lĂ©spectateurs sur ABC, aux États-Unis. Face Ă  cette audience, la chaĂźne a commandĂ© 2 Ă©pisodes supplĂ©mentaires pour la saison. Stana Katic et Tamala Jones continuent Ă  se laisser pousser les cheveux. Michael Rady/Evan Murphy acteur amĂ©ricain, surtout prĂ©sent Ă  la tĂ©lĂ©vision Greek 2008-2009, Melrose Place Nouvelle gĂ©nĂ©ration 2009-2010, Mentalist 2011-2012, Jane the Virgin depuis 2014. Retour Ă  l'index 2. COMME CHIEN ET CHAT SUSPICIOUS MINDS ScĂ©nario Moira Kirland RĂ©alisation John Terleski RĂ©sumĂ© L’enquĂȘte sur la mort d’une voyante amĂšne Castle et Beckett sur la piste d’un autre meurtre. Critique Castle et la voyante ! Une Ă©vidence pour cet amateur de fantastique ! Dommage que l’intrigue avec ses multiples personnages soit un peu confuse. On peut heureusement compter sur notre duo, trĂšs Mulder et Scully sur ce coup-lĂ , pour nous distraire. Castle est bien entendu Mulder et Beckett Scully ; d’ailleurs elle reçoit trĂšs officiellement ce surnom. Difficile d’isoler l’intrigue principale de ses sous-intrigues. La victime, Vivienne Marchand, avait dĂ©jĂ  collaborĂ© avec la police mais Ryan dĂ©monte la rĂ©putation de la voyante, mise en cause par un producteur de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© Ă  qui elle propose de confier la vĂ©ritĂ© sur un vrai » meurtre pour qu’il efface des images qui lui nuisent. La victime prĂ©tendue aurait fait une crise cardiaque mais pourrait avoir Ă©tĂ© empoisonnĂ©. Cet homme, Emilio, avait une liaison avec la femme d’un de ses employĂ©s, une gourde blonde. C’est compliquĂ© de bien suivre et la rĂ©solution de l’énigme est un peu tirĂ©e par les cheveux. Le plus intĂ©ressant, c’est la diffĂ©rence entre un Castle ouvert au mystĂšre et une Beckett matĂ©rialiste. La scĂšne oĂč les policiers dĂ©montrent comment la voyante aurait pu tout dĂ©couvrir sur le meurtre d’Emilio est sans doute une des meilleures. Mais c’est Castle qui a la plus belle rĂ©plique dĂ©cochĂ©e Ă  son amie Si vous ne croyez pas Ă  la possibilitĂ© que la magie existe, vous ne la trouverez jamais ». LĂ -dessus, la fille de la voyante, Penny, elle aussi mĂ©dium – Rachel Boston est le meilleur second rĂŽle de l’épisode Ă©mouvante dans son deuil, un peu exaltĂ©e par ses visions ; d’abord hĂ©sitante Ă  dire la premiĂšre Ă  Beckett puis gagnant en assurance – nous gratifie d’un pronostic sur l’avenir de Beckett. Comme souvent, la famille de l’écrivain fournit l’intrigue secondaire ; aujourd’hui c’est Martha qui s’y colle. Cette partie de l’épisode est la plus solide et la plus forte, notamment dans l’émotion. Martha – merveilleuse Susan Sullivan Ă©blouissante, la Castle girl » de l’épisode – s’est vu demandĂ© en mariage par son amant Chet. Elle veut rĂ©flĂ©chir mais, en fait, elle pense que leur histoire est finie. Plus de flamme et c’est un moment touchant. Mais voilĂ  que Chet meurt avant qu’elle n’ait rompu ! La scĂšne entre Susan Sullivan, effondrĂ©e, et Nathan Fillion, magnifique en fils soutenant sa mĂšre, est trĂšs Ă©mouvante. Cette sous-intrigue sauve le 3Ăšme melon. Anecdotes Absence Ruben Santiago-Hudson Beckett a cessĂ© de croire au PĂšre NoĂ«l Ă  l’ñge de 3 ans. Castle nous rĂ©vĂšle que, si son nom de plume est Richard Edgar Castle » en hommage Ă  Edgar Allan Poe, son vĂ©ritable nom est Richard Alexandre Rodgers. Rachel Boston/Penny Marchand actrice amĂ©ricaine, vue dans les sĂ©ries Mes plus belles annĂ©es 2002-2005, NCIS 2006, The Ex List 2008-2009, US Marshall protection de tĂ©moins 2011-2012, Witches of the East End 2013-2014. Mercedes Masöhn/Marina Casillas actrice suĂ©doise, vue dans les sĂ©ries Entourage 2008, NCIS 2009, Three Rivers 2009-2010, 666 Park Avenue 2012-2013, Californication 2014, NCIS Los Angeles 2014, 5 Ă©pisodes, Fear the walking dead depuis 2015. Retour Ă  l'index 3. LE JUSTE CHOIX MAN ON FIRE ScĂ©nario Alexi Hawley RĂ©alisation Bryan Spicer RĂ©sumĂ© Le meurtre d’un garant de caution envoie Castle et Beckett Ă  la fois dans le passĂ© de cette derniĂšre et sur la piste d’un trĂ©sor Critique A travers une enquĂȘte trĂšs classique, Castle s’offre un beau moment dans l’approfondissement du personnage de Kate Beckett tout en rendant hommage quelque part au Faucon maltais. Le mort est trouvĂ© dans son bureau et c’est de lĂ  que va dĂ©couler toute l’enquĂȘte. Sur son corps, Lanie trouve un papier rempli de traits. Castle pense d’emblĂ©e Ă  un Da Vinci code quand Beckett le compare Ă  un vulgaire bout de papier. Faute du scĂ©nariste puisque rien n’est inutile dans une sĂ©rie policiĂšre et que, d’autre part, Beckett ne pourrait jamais considĂ©rer un Ă©lĂ©ment quel qu’il soit comme anodin. Dans le bureau, les enquĂȘteurs trouveront un micro qui relie l’épouse de la victime Ă  la scĂšne de crime. Sur le corps, Lanie, Ă  nouveau, dĂ©couvre une croix faite de baume et d’huile qui amĂšne un prĂȘtre en salle d’interrogatoire ! Enfin, une empreint fait tomber dans l’escarcelle un ancien criminel visiblement complĂštement dĂ©cati !! Mais le plus beau, c’est qu’en coursant un suspect, Beckett tombe sur Mike Royce, son ancien instructeur. Jason Beghe est impeccable dans ce rĂŽle de mentor, Ă  la fois distanciĂ© par l’ñge et l’humour tout en montrant une affection certaine pour son ancienne Ă©lĂšve. Stana Katic est tout aussi remarquable car l’actrice rend elle aussi palpable cette affection. Les deux acteurs rĂ©ussissent Ă  crĂ©er et Ă  rendre tangible et partant crĂ©dible cette connexion entre leurs personnages. Evidemment que le papier dĂ©couvert Ă©tait important et mĂȘme qu’il est une carte menant au butin d’un vol de bijoux d’un montant pour lequel on pourrait aisĂ©ment tuer ! Rien n’étant ce qu’il paraissait ĂȘtre, la seconde partie de l’épisode dĂ©construit les figures qu’il nous avait prĂ©cĂ©demment prĂ©sentĂ©es ! C’est trĂšs bien Ă©crit et la chasse au trĂ©sor amĂšne Ă  une scĂšne d’un clichĂ© absolu qui devient un morceau de bravoure tout le monde s’y retrouve et se menace rĂ©ciproquement avec des armes de tous les calibres !!! Castle sauve la mise et rĂ©sout l’énigme. L’épisode comporte une intrigue mineure, celle d’Alexis qui veut un scooter. C’est mignonnet surtout avec le charme de Molly C. Quinn mais on n’y croit qu’à moitiĂ© et, surtout, c’est clairement ajoutĂ© pour donner du temps de jeu Ă  la famille Castle ». Pas grave, Nathan Fillion et consorts auront rĂ©ussi Ă  nous amuser quand mĂȘme ! Anecdotes Les filles rĂȘvent d’un deux roues quand on rĂ©alise qu’on n’aura jamais de poney » affirme Beckett J’ai toujours rĂȘvĂ© de faire ça ! » s’exclame hilare Castle en poursuivant un suspect ! Castle a Ă©crit Le tueur n’avait pas le son » ; il a trouvĂ© mieux comme titre ! Jason Beghe/Mike Royce acteur amĂ©ricain vu au cinĂ©ma dans The X-Files le film 1998 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision X-Files 1994, Les Experts 2002, Veronica Mars 2006, Californication 2009/2011-2013, Chicago Fire 2012-2015, Chicago Police Department depuis 2013. Sophina Brown/Gayle Carver actrice amĂ©ricaine vue dans les sĂ©ries New York UnitĂ© spĂ©ciale 2001, Shark 2006-2008, Numb3rs 2008-2010, NCIS Los Angeles 2011, Ravenswood 2013-2014, Scream 2015. Absence de Ruben Santiago-Hudson. Retour Ă  l'index 4. LA GRANDE ÉVASION ESCAPE PLAN ScĂ©nario David Grae RĂ©alisation Rob Bowman RĂ©sumĂ© Un homme est retrouvĂ© mort tuĂ© par une balle en plomb vieille de 200 ans ! Critique TrĂšs joli titre français qui, sans vendre la mĂšche, en allume toutefois une partie. Une des forces de cet Ă©pisode c’est son travail visuel. D’entrĂ©e de jeu, Rob Bowman nous captive par cette scĂšne dans une lumiĂšre bleu-noir mĂȘlant silence autour du cadavre et bruits de chevaux au galop. Un dĂ©phasage qui illustre que le temps sera une des donnĂ©es du problĂšme. La victime, un certain Daniel Goldstein crĂ©ait des produits financiers complexes. Un de ces produits a justement fait perdre beaucoup d’argent Ă  plein de monde. Suivez l’agent est un poncif du rĂ©cif policier sauf que nous sommes chez Castle et que ce n’est qu’un aspect de la rĂ©ponse. Car Lanie apporte plus de questions qu’elle ne donne de rĂ©ponse la victime a Ă©tĂ© tuĂ©e par une balle remontant au XVIIIĂšme siĂšcle tirĂ©e par une arme de la mĂȘme Ă©poque ! Il n’en faut pas plus Ă  Castle pour imaginer un tueur spatio-temporel venu par un portail dimensionnel ! L’énergie que met Nathan Fillion dans son personnage le prĂ©serve du ridicule pour le faire passer dans l’autre dimension des huluberlus sympathiques, un excentrique ! Devinez le modĂšle de la voiture de Daniel et vous imaginerez les sommets de jubilation de l’écrivain ! Castle et Beckett vont remonter jusqu’à un club de farfelus, Ă©minemment dĂ©lirants mais bons enfants. Le dĂ©cor est chargĂ© mais il crĂ©e une vĂ©ritable identitĂ© visuelle au club, un dĂ©calage entre l’extĂ©rieur du XXIĂšme siĂšcle et l’intĂ©rieur qui se revendique du Londres victorien costumes notamment mais comme si le futur imaginĂ© Ă  l’époque rĂ©fĂ©rence Ă  Jules Verne s’était justement arrĂȘtĂ© lĂ . Rob Bowman, bien aidĂ© par les dĂ©corateurs, opĂšre une prĂ©sentation en deux/trois images, de vrais tableaux d’originaux saisis sur le vif. Mais si le club est original, c’est aussi lui qui donnera la clĂ© de l’énigme. GrĂące aussi Ă  une sĂ©ance de tir devant mesurer la prĂ©cision des armes du siĂšcle des LumiĂšres ; d’abord sĂ©rieuse, cette sĂ©ance vire au dĂ©jantĂ© et on remercie Nathan Fillion Ă  genoux tellement c’est fou !! L’intrigue mineure du jour, ce sont les premiers Ă©mois d’Alexis. C’est trĂšs touchant grĂące Ă  l’implication de Molly C. Quinn, absolument gĂ©niale quand elle entreprend de se demander Ă  voix haute comment on sait qu’on est amoureux. C’est Ă  la fois drĂŽle et touchant et Nathan Fillion n’est pas en reste. Sur cette scĂšne, il est lui aussi attendrissant et nous fait bien sourire. Il a carrĂ©ment su nous faire rire par la jalousie de Castle, vexĂ© que ce soit Ă  Martha et non Ă  lui, le papa cool » qu’Alexis se soit confiĂ©e la premiĂšre ! Quant Ă  la premiĂšre rencontre du pĂšre et du petit ami, il n’y a que dans cette sĂ©rie qu’elle pouvait avoir lieu de cette façon !! Anecdotes Humour noir toujours pour ouvrir l’épisode lorsque Martha dit Ă  son fils Rien de tel qu’un petit meurtre pour te remonter le moral » ! Le premier mot de bĂ©bĂ© Alexis a Ă©tĂ© DĂ©nouement » mais c’est parce que Castle lui a appris trĂšs tĂŽt Ă  structurer sa pensĂ©e » !! PremiĂšre apparition du nouveau compagnon de Kate Beckett. Andrew Leeds/ Adam Murphy acteur amĂ©ricain vu dans les sĂ©ries Nip/Tuck 2003-2004, Bones Pelant, 2012, NCIS Los Angeles 2013-2014. Victor Webster/Josh Davidson acteur canadien, vu dans les sĂ©ries Sunset Beach 1998-1999, Mutant X 2001-2004, Related 2005-2006, Esprits criminels 2009, Continuum 2012-2015. Hommage Ă  Stephen J. Cannell. Retour Ă  l'index 5. LES VRAIS HÉROS NE SE REPOSENT JAMAIS COURSE CORRECTION ScĂ©nario Terence Paul Winter RĂ©alisation John Terlesky RĂ©sumĂ© Lors d’un enterrement un cercueil se renverse libĂ©rant deux corps ! Critique Au tour des sĂ©ries hospitaliĂšres de passer Ă  la moulinette de Castle ! Humour et ironie Ă  tous les Ă©tages mais aussi beaucoup de sentiments voire du sentimentalisme si l’on est peu charitable. La victime, ValĂ©rie Monroe, Ă©tait mĂ©decin dans un hĂŽpital et elle a Ă©tĂ© tuĂ©e avec une prĂ©cision chirurgicale » selon la formule agréée. Le mode opĂ©ratoire, et plus largement l’injection de formules mĂ©dicales, permettent Ă  Tamala Jones de sortir de son registre habituel pour dĂ©velopper une rĂ©elle expertise. La mise en scĂšne de John Terlesky permet de donner un aspect fluide Ă  une scĂšne d’explication qui aurait Ă©tĂ© bavarde et pesante s’il l’avait tournĂ© platement. L’écriture de la sĂ©rie est bien rodĂ©e mais absolument pas mĂ©canique. Ainsi, le premier suspect, Greg McClinctock, est-il bien entendu innocent du crime puisqu’il est le premier justement. Sauf que c’est bien plus subtil ! L’explication finale est stupĂ©fiante par la maĂźtrise d’écriture et le jeu avec le spectateur qui a toutes les cartes en main mais tombe dans le panneau qu’on lui prĂ©sente ! Comment faire autrement quand le scĂ©nario mĂȘle un baron de la drogue qui employait la victime comme mĂ©decin personnel ? Comment passer sous silence le fait qu’elle Ă©tait une informatrice du ministĂšre de la justice ? Et que vient faire dans tout cela une recherche du docteur Monroe concernant la ville de Katona, État de New York, prototype selon le capitaine Montgomery de la ville oĂč il ne se passe jamais rien » ? La rĂ©ponse Ă  la question est fournie par le capitaine Montgomery lui-mĂȘme ! Ruben Santiago-Hudson a peu de temps de prĂ©sence mais il l’emploie bien, chaleureux, proche de ses troupes. Et puis il y a de l’amour dans cet Ă©pisode. L’amour d’Alexis pour Ashley absent bien qu’on parle beaucoup de lui et le couple qui a sa » chanson de Taylor Swift. Celui de Castle pour Gina ; une crise entre eux dĂ» Ă  la jalousie de ce dernier dĂ©jĂ  constatĂ©e quand on parle de sa fille mais qu’ils parviennent Ă  surmonter grĂące Ă  un travail sur soi de cet Ă©gotiste de premiĂšre qu’est Richard Castle. Nathan Fillion est impeccable et l’on sent les efforts que son personnage a fait par amour pour les autres. C’est aussi avec dĂ©lice que l’on assiste Ă  la lecture entre Castle et Beckett d’une correspondance amoureuse oĂč ils espĂšrent trouver une piste. Non seulement c’est amusant mais c’est loin d’ĂȘtre purement anecdotique. Quant au mobile du meurtre, il est quelque part liĂ© Ă  l’amour, dĂ©cidĂ©ment un grand meurtrier ! Anecdotes Michael Cassidy/Greg McClinctock acteur amĂ©ricain vu dans les sĂ©ries Newport Beach 2004-2005, Smallville 2007-2008, Scandal 2012, Men at Work 2012-2014, The Magicians 2016. L’épisode comprend de multiples rĂ©fĂ©rences Ă  des sĂ©ries hospitaliĂšres, comme un docteur Rhonda Shimes » ! Selon Castle, les mĂ©decins sont connus pour leur fornication galopante » et le triolisme serait courant » ! Retour de Monet Mazur Gina. Retour Ă  l'index 6. AUX AGUETS ONE GOOD MAN ScĂ©nario David Amann RĂ©alisation Bill Roe RĂ©sumĂ© Le meurtre d’une femme blonde indique Ă  la police de New York qu’un tueur en sĂ©rie, le Triple Tueur, est de retour en ville. Critique Un Ă©pisode remarquable Ă  l’intrigue complexe mais maĂźtrisĂ©, aux dialogues froids et Ă  la mise en scĂšne lente et grave ; profondĂ©ment noir, cet Ă©pisode, Ă©clairci par l’intrigue secondaire qui aura son importance sur l’intrigue principale, ce qui est rare, rĂ©ussit une figure imposĂ©e des sĂ©ries policiĂšres introduire la NĂ©mĂ©sis du des hĂ©ros. L’entrĂ©e dans l’épisode est dĂ©jĂ  un signe de maĂźtrise narrative, visuelle et sonore. Quand tout va bien, la jeune femme blonde est Ă©clairĂ©e par les lumiĂšres de la ville et on entend clairement Phil Collins. Puis, progressivement, le silence se fait. TrĂšs vite, Lanie relie ce crime Ă  ceux du Triple Tueur. Ruben Santiago-Hudson enfile les habits du commandant Montgomery et, avec autoritĂ©, nous donne un topo sur ce meurtrier. Survient une seconde victime et seulement le gĂ©nĂ©rique ! Avec efficacitĂ©, mais en ayant tout de mĂȘme pris le temps d’une scĂšne d’émotion, le scĂ©nario introduit le hĂ©ros noir de l’épisode, Marcus Gates incarnĂ© avec un talent fou par Lee Tergesen. L’acteur donne un dĂ©tachement ironique Ă  son personnage il faut voir le sang-froid qu’il conserve alors qu’une armada de flics surarmĂ©s le mettent en joue. Les interrogatoires de Gates par Beckett seule sont des bijoux. Le ton est toujours calme mais la tension est palpable surtout que la froideur de Gates le rend de plus en plus affreux mais, comme il a rĂ©ponse Ă  tout, c’est une anguille qui se tient devant nous. Le second interrogatoire semble rejouer la mĂȘme scĂšne mais on notera alors que le rĂ©alisateur zoome sur les visages. Quelque chose de nouveau va sortir de tout cela. Pour coincer Gates, les enquĂȘteurs ont fouillĂ© le passĂ© du roi de Sing Sing et dĂ©couvert son co-dĂ©tenu, Jerry Tyson. Autant Gates est glacial, autant Tyson paraĂźt Ă©motif, mal Ă  l’aise. Il faut que la police lui arrache les bribes d’information qui vont lui ĂȘtre utile. Mais, nous sommes dans Castle et c’est chez notre Ă©crivain prĂ©fĂ©rĂ© qu’un dĂ©tail fait tilt permettant de sauver une femme ! On s’achemine vers le happy end traditionnel mais on aurait dĂ» mieux Ă©couter Castle, insatisfait du dĂ©nouement. Parce ce que, cette fois, l’imagination dĂ©bordante de ce dernier lui fait entrevoir trop tard la vĂ©ritĂ©. Le final sera Ă©minemment fort et noir, et pourtant, il conservera jusqu’au bout une brindille d’humour. Ce petit Ă©clat d’humour, pareil Ă  la noisette dans le chocolat noir, provient de la rĂ©solution de l’intrigue secondaire du jour l’admirateur secret d’Alexis. Ce qui est amusant et bien Ă©crit, c’est le caractĂšre Ă©volutif de cette histoire et la maniĂšre dont les protagonistes, Alexis mais surtout Castle, la vivent. Cette intrigue et la principale interagissent et se renforcent ou plutĂŽt s’équilibrent ; la noirceur de l’intrigue principale est en partie compensĂ©e par la relative lĂ©gĂšretĂ© de l’intrigue secondaire. Ensuite, quand Alexis, trĂšs insouciante sur ce coup-lĂ , dĂ©cide de se rendre au rendez-vous fixĂ©, Martha dĂ©fend Ă  son fils de la surveiller
se rĂ©servant ce rĂŽle ! Bonne composition de Susan Sullivan qui rend trĂšs convainquant et savoureux le changement de pied de son personnage et donne Ă  voir, mine de rien, l’amour profond que cette famille se porte. C’est le coup de fil qu’elle passera Ă  son fils pour le rassurer qui va jouer un rĂŽle dĂ©terminant dans le final de l’épisode. Anecdotes Brian Klugman/Paul McCardle acteur amĂ©ricain, surtout connu pour avoir jouĂ© dans Bones 2013. Michael Mosley/Jerry Tyson acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans La Proposition 2009 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision Scrubs 2009-2010, The Closer 2010, Pan Am 2011-2012. Lee Tergesen/Marcus Gates acteur amĂ©ricain, peu de films notables mais une longue carriĂšre tĂ©lĂ©visuelle New York Police Judiciaire 1990, Homicide 1993-1994, Code Lisa 1994-1998, Oz 1997-2003, Desperate Housewives 2006, Dr House 2009, American Wiwes 2010-2011, Longmire 2013-2014, The Strain 2016. Retour Ă  l'index 7. GUERRE DE GANGS OUTLAWS ScĂ©nario Elisabeth Davis RĂ©alisation Felix Alcala RĂ©sumĂ© La mort d’un comĂ©dien minable conduit Castle et Beckett dans une histoire de faux-semblants. Critique Un Ă©pisode pas dĂ©plaisant certes mais extrĂȘmement banal et pour tout dire peu inspirĂ©. L’intrigue est confuse, passant d’une chose Ă  une autre sans s’en fixer sur une seule tout en Ă©tant trĂšs linĂ©aire. La rĂ©vĂ©lation de l’identitĂ© du coupable tombe comme un cheveu sur la soupe. On avait pourtant commencĂ© par une entrĂ©e contrastĂ©e comme la sĂ©rie sait si bien les faire. D’un cĂŽtĂ©, un policier en uniforme disparaĂźt brusquement happĂ© depuis l’intĂ©rieur d’un appartement d’oĂč venait des cris. D’un autre cĂŽtĂ©, Alexis et Martha font des vocalises Ă  5 heures du matin ! C’est ce policier qui est mort sauf que c’était un comĂ©dien ! Un strip-teaser pour ĂȘtre prĂ©cis. Et l’appartement abrite une colonie de jeunes femmes totalement effondrĂ©es quand Castle et Beckett y arrivent enterrement de vie de jeune fille ! Mais passĂ© cette ouverture hilarante, on va rire beaucoup moins et, dans Castle, c’est quand mĂȘme plutĂŽt gĂȘnant. Tout le reste de l’épisode va dĂ©rouler la pelote que le patron de la boĂźte qui employait la victime a donnĂ© Ă  Ryan et Esposito. Le club de strip-tease passage assez drĂŽle grĂące Ă  nos duettistes amĂšne Ă  une cougar » qui Ă©tait la maĂźtresse de la victime mais avait rompu parce qu’il lui avait demandĂ© 25 000 $. Argent qui amĂšne à
etc. Tout cela pour nous amener Ă  une histoire d’escroquerie trĂšs classique mais que la scĂ©nariste pourtant talentueuse n’a plus tellement le temps de dĂ©velopper et doit mĂȘme bĂącler la scĂšne oĂč le coupable est confondu. Et le spectateur avec lui. L’intrigue secondaire est amusante Alexis veut auditionner pour un rĂŽle dans Grease Ă  son lycĂ©e et Martha la coache mais parfaitement anecdotique et complĂštement pĂ©riphĂ©rique Ă  notre intrigue. Seule la frimousse mutine de Molly C. Quinn et l’allant que met Susan Sullivan nous font passer un bon moment et, en fait, nous Ă©vite l’ennui. Anecdotes La victime lisait des bouquins de Donald Trump parlant de finances. Castle trouve que la victime ne valait pas 300$/heure Lanie, elle, achĂšte tout de suite ! Selon le patron qui reçoit Ryan et Esposito, les filles sont dingues des petits maigrichons genre Twilight ». Ce qui date l’épisode ! Sagesse de Martha Rodgers Les auditions, c’est comme les hommes. Une de perdue
 » Mary Page Keller/Rebecca Dalton actrice amĂ©ricaine, elle tourne surtout pour la tĂ©lĂ©vision Providence 1999, JAG 3 Ă©pisodes, 2002-2003, New York Police Blue 4 Ă©pisodes, 2004, Commander in Chief 4 Ă©pisodes, 2005, 24 heures chrono 2 Ă©pisodes, 2009, Castle 2010, NCIS Los Angeles 2011, Supernatural 2011, Pretty Little Liars 4 Ă©pisodes, 2012, Chasing Life 2014-2015. Retour Ă  l'index 8. DOUCE MÉLODIE MUSIC TO MY EARS ScĂ©nario Matt Pyken RĂ©alisation Bryan Spicer RĂ©sumĂ© La mort d’un employĂ© municipal emmĂšne Castle et Beckett vers une toute autre affaire. Critique Solide Ă©pisode une premiĂšre affaire qui ouvre sur une seconde et relance complĂštement l’intrigue tout en faisant monter la pression. L’humour est bien dosĂ© ; trĂšs prĂ©sent au dĂ©part, il se fait plus rare ensuite Ă  la mesure de l’élĂ©vation des enjeux. Un parfait tempo empĂȘche tout ennui. Tout juste peut-on regretter que tous les acteurs ne soient pas au top niveau. C’est Ă  Central Park que nos duettistes prĂ©fĂ©rĂ©s se retrouvent autour du cadavre d’un certain Lenny les bonnes ampoules », un Ă©lectricien chargĂ© de changer les ampoules dans le mĂ©tro de New York. D’emblĂ©e, le scĂ©nariste nous dit que ce n’est pas une affaire simple la victime a Ă©tĂ© tuĂ©e de trois balles au terme d’une chasse Ă  l’homme. Pourquoi le tuer ? Ryan et Esposito pensent avoir trouvĂ© du matĂ©riel d’espionnage chez lui Ă  moins que ce ne soit son peu scrupuleux supĂ©rieur ? Matt Pyken nous prĂ©sente ces pistes avec une parfaite crĂ©dibilitĂ© mais elles sont fausses ! L’explication de la prĂ©sence du matĂ©riel est absolument hilarante ! Et c’est lĂ  que le scĂ©nariste nous inflige un rebondissement dramatique la victime a Ă©tĂ© tuĂ©e pour avoir assistĂ© Ă  un enlĂšvement d’enfant ! La tension est installĂ©e d’emblĂ©e puisque les enquĂȘteurs ignorent l’identitĂ© de l’enfant et doivent la dĂ©couvrir. En outre, Nathan Fillion nous permet d’apprĂ©cier la partie dramatique de Castle ; un pĂšre qui comprend quelle Ă©preuve traverse le pĂšre du gamin. PĂšre jouĂ© par John Pyper-Ferguson qui est trĂšs juste. L’acteur est trĂšs impliquĂ© et on croit Ă  sa peine beaucoup plus qu’à celle de la mĂšre, tellement plus fade et dans un rĂŽle extrĂȘmement convenu. Un pĂšre qui passe aussi un temps pour le coupable et clame son innocence alors que le temps presse. A ce stade de l’épisode, il pourrait trĂšs bien ĂȘtre un kidnappeur. Ça oui mais tueur, cela Ă©tait plus difficile et les enquĂȘteurs en sont conscients. Leurs interprĂštes aussi et on est Ă  fond avec eux. Le final, dynamisĂ© par Nathan Fillion dont le personnage a deux Ă©clairs de gĂ©nie qui dĂ©cide du succĂšs et Stana Katic, trĂšs convaincante dans l’action. Ruben Santiago-Hudson est trĂšs bien aussi dans un registre plus dur que d’habitude. L’intrigue secondaire est amusante quoique rĂ©solument mineure Alexis garde le rat domestique de son petit ami Ashley Ken Baumann, peu expressif, une bestiole nommĂ©e ThĂ©odore, et qui disparaĂźt. Elle le cherche en vain et craint la rĂ©action du jeune garçon. Pas vraiment de quoi fouetter un chat. L’intrigue ne passionne pas Molly C. Quinn outre mesure mĂȘme si l’actrice a dĂ©jĂ  suffisamment de talent pour nous garder avec elle. Anecdotes Quand Castle parle de Ben par rapport au rat, il fait rĂ©fĂ©rence au film d’horreur Ben de Phil Karlson sorti en 1972. Pour Beckett, l’animal de compagnie le plus courant Ă  New York, c’est le cafard ! L’animal le plus Ă©trange qu’elle ait eu ? Castle bien sĂ»r ! Castle fait rĂ©fĂ©rence Ă  Flamme d’argent », une nouvelle de Sherlock Holmes oĂč c’est l’absence d’une chose en l’occurrence un aboiement qui en rĂ©vĂšle une autre. Carmen Argenziano/Marco Rivera acteur amĂ©ricain actif sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, on a pu le voir dans Le Parrain II 1974, Le retour de l’inspecteur Harry 1983, Broken Arrow 1996, Anges et DĂ©mons 2009. A la tĂ©lĂ©vision dans Columbo 1973, L’Agence tous risques 1983, La loi de Los Angeles 1986-1990, Urgences 1995, Stargate SG-1 1998-2005, Docteur House 2007, HawaĂŻ Five-0 2014. John Pyper-Ferguson/Dean Donegal acteur canadien d’origine australienne, on a pu le voir dans X-Men l’affrontement final 2006 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision Brisco County 1993-1994, MilleniuM 1997-1998, Les Experts 2000, 2010, Brothers & Sisters 2006-2007, Terminator Les chroniques de Sarah Connors 2009, Grimm 2012, Once upon a time 2013, The Last Ship depuis 2014, Marvel les agents du SHIELDS 2017. Eve Carradine/Mirielle Lefcourt Ever Dawn Carradine est la niĂšce de David Carradine. On a pu la voir essentiellement Ă  la tĂ©lĂ©vision Les Dessous de Veronica 1998, Les Experts 2004, Supernatural 2009. Retour Ă  l'index 9. À TOUTE VITESSE OVERDRIVE ScĂ©nario Shalisha Harris RĂ©alisation Bethany Rooney RĂ©sumĂ© La mort trĂšs Ă©trange d’une astrophysicienne amĂšne Castle et Beckett aux frontiĂšres du rĂ©el. Critique Savoureux hommage Ă  une glorieuse ainĂ©e tout autant que passage au tamis de la question extraterrestre, cet Ă©pisode est un rĂ©gal ultra-rĂ©fĂ©rencĂ© Castle est une sĂ©rie geek » Ă  l’image de son hĂ©ros qui insĂšre avec bonheur une enquĂȘte policiĂšre dans un cadre baignant dans l’étrange. L’on est toutefois plus proche de Jean Ray avec un fantastique expliquĂ© ». La victime Ă©tait une astrophysicienne retrouvĂ©e victime d’une dĂ©compression explosive » ; ce qui se produit lorsqu’un corps est situĂ© hors de l’atmosphĂšre ! Tamala Jones rend bien la perplexitĂ© de Lanie et la suite de l’autopsie ne va pas lui rendre le sourire ; il y a bien plus de questions que de rĂ©ponses. Mais si la lĂ©giste est perdue, Castle, lui, est tout sourire ! La victime a Ă©tĂ© enlevĂ©e par des aliens ! Lorsque le gĂ©nĂ©rique est lancĂ© aprĂšs 10 minutes d’épisode, cette hypothĂšse n’a pas pu ĂȘtre dĂ©mentie par Beckett ! Il est intĂ©ressant de revoir nos duellistes dans leurs rĂŽles de sceptique et de convaincu d’autant qu’à la diffĂ©rence de la magie, l’hypothĂšse d’une vie et d’une intelligence extra-terrestre est toujours valable scientifiquement mĂȘme sans aller jusqu’aux Ă©lucubrations de la littĂ©rature et du cinĂ©ma fantastique. Jusqu’au bout, Beckett refusera d’admettre que les aliens existent mĂȘme si, un instant, la logique policiĂšre semble vaciller. Le scĂ©nario donne Ă©videmment un peu de temps Ă  la thĂšse ufologique et s’offre Lance Henrikssen en invitĂ© de luxe ! Certains pourront regretter le temps relativement bref de sa prĂ©sence mais c’est en fait cohĂ©rent avec la sĂ©rie Castle est une sĂ©rie policiĂšre et non une sĂ©rie fantastique. Disons que c’est un tĂ©moignage de sympathie et une rĂ©vĂ©rence faite Ă  un acteur reconnu dans ce domaine tout autant qu’un hommage Ă  la cĂ©lĂšbre sĂ©rie oĂč la vĂ©ritĂ© est ailleurs. En tout cas, en peu de minutes, l’acteur est trĂšs juste. TrĂšs posĂ©, Benny Stryker n’a rien d’un gourou illuminĂ© et il a mĂȘme des informations pour les enquĂȘteurs. Impossible de ne pas sourire quand il affirme avec un sĂ©rieux acadĂ©mique que le Gouvernement est derriĂšre tout cela ! Et ce n’est pas la suite qui va le dĂ©mentir !! Des agents fĂ©dĂ©raux » enlĂšvent les affaires de la malheureuse et interrogent dans des conditions ultraclichĂ©es nos hĂ©ros !!! Cet enlĂšvement » est le climax de l’hommage. Par la suite, la vĂ©ritĂ© va se faire jour sous un angle rĂ©aliste de plus en plus affirmĂ©. Castle a une idĂ©e pour le moins cocasse pour joindre ces mystĂ©rieux agents et le fait que ça marche souligne le cĂŽtĂ© fictionnel de la sĂ©rie. C’est encore l’écrivain qui va comprendre que quelque chose ne va pas du cĂŽtĂ© de la victime. Bien vu de la part de la scĂ©nariste que de ne pas faire de l’écrivain un obstinĂ©. S’il croit en la magie et aux petits hommes gris » merci Mulder !, il n’en fait pas l’alpha et l’omĂ©ga. Si la prosaĂŻque rĂ©alitĂ© doit l’emporter, alors tant pis ! Mais on sait qu’il ne renoncera pas Ă  ses convictions. C’est finalement la coopĂ©ration entre la police et un agent fĂ©dĂ©ral secret mais bien rĂ©el qui permettra Ă  la vĂ©ritĂ© de se faire jour. Anecdotes L’épisode ne compte pas d’accroche. La sĂ©quence Il y a deux catĂ©gories de personnes qui rĂ©flĂ©chissent Ă  des façons de tuer » est supprimĂ©e. Les parents d’Ashley vous aimeront. Il vous suffit de ne pas ĂȘtre vous-mĂȘme », assĂšne avec gourmandise Beckett Ă  Castle qui doit dĂźner avec les parents du petit ami d’Alexis ! Le titre original de cet Ă©pisode est un jeu de mot avec le titre original du film Rencontres du troisiĂšme type Ă  savoir Close Encounters of the Third Kind. Cet Ă©pisode multiplie les rĂ©fĂ©rences Ă  la sĂ©rie X-Files Aux frontiĂšres du rĂ©el. Le titre français l’avait dĂ©jĂ  annoncĂ© ! Un des acteurs invitĂ©s, Lance Henriksen, a interprĂ©tĂ© le personnage principal de la sĂ©rie MillenniuM, créée par Chris Carter Ă  l'instar de X-Files. Castle, aprĂšs avoir parlĂ© chinois, explique qu'il parle chinois parce qu'il adorait une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e. Une autre rĂ©fĂ©rence Ă  la sĂ©rie Firefly dans laquelle Nathan Fillion jouait dans un monde oĂč l'anglais et le chinois mandarin sont parlĂ©s couramment par tout le monde. Lance Henriksen/Benny Stryker acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Rencontre du troisiĂšme type 1977, Terminator 1984, Aliens, le retour 1986, Aliens 3 1992, Mort ou vif 1995, Scream 3 2000, Appaloosa 2008. Il a Ă©galement jouĂ© pour la tĂ©lĂ©vision oĂč il est surtout connu pour MillĂ©niuM 1996-1999. On l’a vu aussi dans NCIS 2007 et The Blacklist 2015. Retour Ă  l'index 10. MAUVAISE ALLIANCE FOLLOW THE MONEY ScĂ©nario Scott Williams RĂ©alisation Bryan Spicer RĂ©sumĂ© La mort d’un ancien docker fauchĂ©, un ancien bar et la Prohibition sont les ingrĂ©dients du nouveau cocktail pour Castle et Beckett. Critique Bel hommage au passĂ© sulfureux de l’AmĂ©rique mais aussi Ă  une certaine ambiance quand atmosphĂšre » voulait dire quelque chose de l’esprit d’un lieu. Tout commence quand le corps d’un certain Donnie est sorti de l’East River. Les enquĂȘteurs trouvent trĂšs vite que c’est un ancien docker et Castle fantasme dĂ©jĂ  sur l’implication de la Mafia ! Il y a bien un ancien type louche mais il a juste vendu un bar, le Old Haunt Ă  Donnie qui y avait des souvenirs. Castle fait un Ă©loge vibrant du lieu et c’est un rĂ©gal d’entendre vibrer ces mots d’autant que Nathan Fillion est vraiment excellent dans l’incarnation de son personnage. Sur cet Ă©pisode, il vole la vedette Ă  Stana Katic qui se rattrape pour partie dans l’interrogatoire du barman. C’est ultra-sexy et plein d’humour. On a encore l’occasion de rire avec le troisiĂšme suspect de l’épisode, complĂštement chargĂ© » mais blanc comme neige. C’est sans doute le point faible de cet Ă©pisode ; le coupable n’est pas si dur Ă  trouver quand on a Ă©liminĂ© presque tout le monde trĂšs vite. A dĂ©faut d’un whodunit Ă  la Duchesse de la mort, il reste le whydunit. Le Old Haunt est au cƓur de l’intrigue et le dĂ©cor a Ă©tĂ© particuliĂšrement soignĂ©. Il y a un bel effort de reconstitution avec ce souci de lier le beau Ă  l’utile, Ă  savoir donner l’illusion qu’il s’agit d’un lieu liĂ© Ă  la Prohibition. Le tunnel qu’empruntent nos duettistes est un classique de la littĂ©rature policiĂšre de l’époque lire Sax Rohmer ou Dashiell Hammett mais il s’insĂšre avec aisance dans l’histoire et joue un rĂŽle dĂ©terminant dans l’explication et la rĂ©solution de l’intrigue. Le scĂ©nariste s’offre en plus le luxe de se payer la jeunesse branchĂ©e par cette confrontation entre un Castle amoureux et respectueux du passĂ© et une tĂȘte Ă  claque patron de start-up ; le genre Ă  se gargariser d’avoir inventĂ© la roue et de l’avoir fait breveter. La charge caustique est Ă  dĂ©guster sans modĂ©ration. Dans une histoire oĂč le passĂ© se rappelle et se confronte au prĂ©sent, l’intrigue secondaire avec la copine d’Alexis venue du Kansas est certes trĂšs mineure mais elle rĂ©sonne plutĂŽt bien avec l’ensemble. Anecdotes Castle a Ă©crit Pour une poignĂ©e de balles » au Old Haunt. L’écrivain multiplie les rĂ©fĂ©rences au cinĂ©ma dont Les Dents de la mer et Alien. Beckett fait rĂ©fĂ©rence aux alligators » dans les Ă©gouts. LĂ©gende urbaine, elle s’appuie sur un fait vĂ©ridique un crocodile est sorti des Ă©gouts de New York le 10 fĂ©vrier 1935. DĂšs 1936, la municipalitĂ© lança une campagne d’éradication. Il est de toute façon impossible Ă  un reptile de vivre dans un environnement aussi froid. La Prohibition le terme renvoie Ă  la campagne contre la production, la vente et la consommation d’alcool. Elle fut institutionnalisĂ©e par le 18Ăšme amendement en 1919 mais suscita une puissante contrebande. Roosevelt la supprima en 1933 21Ăšme amendement. Retour Ă  l'index 11. PARI GAGNANT LET IT RIDE ScĂ©nario David Grae RĂ©alisation Jeff Blekner RĂ©sumĂ© Alors que l’équipe enquĂȘte sur la mort d’une marieuse, elle accueille l’actrice qui doit incarner Nikki Heat au cinĂ©ma et veut s’inspirer de Beckett ! Critique Attention ! IdĂ©e brillante ! Un scĂ©nario signĂ© David Grae est en gĂ©nĂ©ral gage de qualitĂ© mais ici, il fait preuve d’une belle inventivitĂ© et d’un grand humour car c’est la sĂ©rie qui se moque d’elle-mĂȘme ! La mise en abĂźme est hilarante et nos duettistes interprĂštent une symphonie en trois temps impeccable. Comme l’intrigue policiĂšre n’est nullement sacrifiĂ©e Ă  cet exercice de style, le spectateur est Ă  la noce ! A la noce parce que la victime, Stacy Collins, veillait Ă  ce que des couples se rencontrent. Un petit meurtre te fera du bien » avait dit Alexis Ă  son pĂšre affligĂ© par le choix de l’actrice Natalie Rhodes pour interprĂ©ter Nikki Heat. C’est vrai que les premiĂšres images dont on nous gratifie n’ont rien de gratifiant pour elle et l’énoncĂ© de sa filmographie – qu’Alexis n’a pas vu » mais qu’elle connaĂźt bien – a de quoi faire fuir en effet !! Or, voilĂ  que ladite Natalie Rhodes dĂ©barque sur la scĂšne de crime !!! Beckett avait donnĂ© son accord pour qu’elle la suive et prenne des notes elle a l’habitude !. C’est le premier mouvement de la symphonie Beckett confiante, collaborant de bonne grĂące avec une Natalie Ă  l’écoute, concentrĂ©e et un Castle proprement snobĂ© et dont toutes les tentatives pour se rendre intĂ©ressant virent au pathĂ©tique. Il a des rĂ©pliques d’une platitude confondante prononcĂ©es avec le sĂ©rieux qui ne va pas. MĂȘme Chuck Norris s’en sortirait mieux ! Nathan Fillion est juste gĂ©nial ; une mimique suffit pour nous faire comprendre la solitude d’un auteur Ă  qui sa muse et sa crĂ©ation Ă©chappent. Que Natalie n’ait pas lu Vague de chaleur, roman justement portĂ© Ă  l’écran, est juste le dernier clou du cercueil de Richard Castle ! Le second mouvement correspond Ă  l’approfondissement de l’enquĂȘte. La victime versait beaucoup d’argent Ă  un dĂ©tective miteux qui se renseignant sur les clients de celle-ci. A ce moment, Natalie avoue Ă  Castle qu’elle trouve le personnage de Nikki complexe » et qu’elle espĂšre parvenir Ă  lui ressembler un peu. Cela n’a l’air de rien mais ces quelques mots rassĂ©nĂšrent le romancier qui amorce sa réévaluation » de l’actrice. Laquelle, pour s’immerger dans le personnage, va jusqu’à copier la gestuelle de Beckett et Ă  lui ressembler physiquement ! C’est bluffant ! Du coup, Beckett commence Ă  paniquer. Il faut dire que Laura PrĂ©pon en brune ressemble effectivement beaucoup Ă  Stana Katic ! On est aussi obligĂ© de rire devant la mine rĂȘveuse de Nathan Fillion !!! Le rĂ©alisateur s’amuse avec des gros plans sur les visages montrant la palette des sentiments des acteurs. Ce mouvement se termine lorsque, pour rentrer dans le personnage », Natalie chauffe » Castle puisque celui-ci s’est inspirĂ© de lui-mĂȘme pour crĂ©er le personnage de Jameson Rook, journaliste qui suit Nikki Heat de prĂšs de trĂšs prĂšs mĂȘme. Enfin, le troisiĂšme mouvement voit Natalie demander Ă  Beckett si Castle est gay ce dernier a refusĂ© de coucher avec elle ! Du cĂŽtĂ© de l’enquĂȘte, les policiers se sont concentrĂ©s sur la jolie secrĂ©taire du miteux et celle-ci avoue piĂ©ger des hommes Ă  la demande de Stacy. Le final baigne dans le mĂ©lodramatique mais c’est justement l’effet recherchĂ© et c’est vraiment drĂŽle. Natalie Rhodes en est quasiment arrivĂ© Ă  faire plus Beckett que Beckett et celle-ci est soulagĂ©e que cela soit fini. Tout au long de l’épisode, Stana Katic et Nathan Fillion auront Ă©tĂ© Ă  leur meilleur niveau mais Laura PrĂ©pon se sera rĂ©vĂ©lĂ©e excellente. Qu’elle commence avec un look de bimbo ne fait que renforcer la mue de l’actrice qui joue une actrice devenant meilleure Ă  mesure qu’elle comprend le personnage. C’est une jolie rĂ©flexion sur l’image et le monde du spectacle, plus originale d’autant que Castle s’est justement inspirĂ© de Beckett pour crĂ©er Nikki et voilĂ  Natalie copiant Beckett pour comprendre Nikki. Pour une fois, Frankenstein a rĂ©ussi son Ɠuvre ! En petite musique de fond, l’intrigue mineure du jour prend Kevin Ryan en personnage principal. Il va demander sa petite amie Jenny en mariage. Castle lui donne quelques conseils farfelus qui lancent l’épisode ! Et il se trouve que Natalie est un fantasme du policier ! Seamus Dever est Ă©patant dans cet homme simple, qui s’efforce d’ĂȘtre un bon policier et un amoureux sincĂšre malgrĂ© la prĂ©sence d’une bombe sexuelle Ă  ses cĂŽtĂ©s. L’épisode se termine sous les applaudissements. Rien de plus normal. Anecdotes Nikki Heat est le nom original de l’hĂ©roĂŻne créée par Castle. En VF, elle est appelĂ©e Nikki Hard » mais, dans les traductions françaises des romans, c’est bien son nom original qui est utilisĂ©. AprĂšs le record d'audience de prĂšs de 10 millions de tĂ©lĂ©spectateurs sur la chaĂźne ABC, celle-ci a commandĂ© une quatriĂšme saison pour la sĂ©rie. Lorsque Ryan montre sa bague Ă  Castle, celui-ci fait un simulacre de demande Ă  Beckett. C’est la seconde fois qu’il lui prĂ©sente une bague de fiançailles. Laura PrĂ©pon/Natalie Rhodes actrice amĂ©ricaine, essentiellement prĂ©sente Ă  la tĂ©lĂ©vision That 70’Show 1998-2006, How I met your mother 2009-2010, Docteur House 2010, Orange is the new black depuis 2013. Absence de Tamala Jones et de Ruben Santiago-Hudson. Retour Ă  l'index 12. HUIS CLOS EXPLOSIF HELL ON THE HIGH WATER ScĂ©nario Terri Edda Miller RĂ©alisation Millicent Shelton RĂ©sumĂ© Castle et Beckett enquĂȘtent sur la mort d’un magicien mais il y a un lapin dans le chapeau ! Critique Consacrer un Ă©pisode de Castle Ă  la magie relĂšve tellement de l’évidence qu’on se demande comment les scĂ©naristes n’y ont pas pensĂ© plus tĂŽt. Il est aussi agrĂ©able que la magie constitue un Ă©lĂ©ment de constitution du Caskett » par les souvenirs qu’elle Ă©voque Ă  nos duellistes. Faux semblant. C’est ce qui qualifie le mieux la magie. Tout est diffĂ©rent de ce qu’il paraĂźt ĂȘtre et le scĂ©nario parvient Ă  rendre tangible sans gratuitĂ© cette Ă©vidence. La mort paraĂźt ĂȘtre un suicide mais la lettre laissĂ©e par la victime rĂ©vĂšle autre chose. Ladite victime paraĂźt soudain vivante mais c’est un frĂšre jumeau d’oĂč la thĂ©orie farfelue du jour de Castle. Un vieil artisan construit un automate mais les enquĂȘteurs ont dĂ©couvert des traces d’explosif. Pour finir, deux morts sortent de leurs tombes ! Pour rĂ©soudre le meurtre et confondre le coupable, la police va devoir avoir recours
à la magie ! C’est brillant, bien jouĂ© et ce coup final couronne aussi un Ă©pisode oĂč l’humour n’aura pas manquĂ©. Faux semblant donc. Deux intrigues secondaires utilisent ce procĂ©dĂ©. D’abord, Lanie et Esposito qui sont en couple mais le cache aux autres. L’épisode est gĂ©nĂ©reux avec Tamala Jones qui dispose de bien plus de temps de prĂ©sence et l’utilise Ă  bon escient rĂ©ussissant en une scĂšne Ă  ĂȘtre Ă  la fois glamour et factuelle. Ensuite, Castle et Gina dont l’histoire prend fin. Ainsi que l’avoue le romancier Ă  sa mĂšre brĂšve mais utilise prĂ©sence de Susan Sullivan parfaite en mĂšre attentive et prĂ©sente, il vivait quelque chose de banal et rĂȘvait de magie. C’est aussi la morale de cette histoire la magie dĂ©tourne le rĂ©el, elle ne s’y substitue pas. Anecdotes Alakazam » invoque Beckett c’est une formule contraire au traditionnel Abracadabra » dont l’origine est moyen-orientale mais l’étymologie contestĂ©e. C’est une invocation performative la prononcer provoque quelque chose et c’est la formule utilisĂ©e pour animer le Golem. Brett Cullen/Christian Dahl acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Wyatt Earp 1994, La vie devant ses yeux 2007 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision Les oiseaux se cachent pour mourir 1983, Falcon Crest 1986-1988, L’EquipĂ©e du Pony Express 1989-1990, Ally McBeal 1997, FBI PortĂ©s Disparus 2002, Desperate Housewifes 2004-2005, A la Maison-Blanche 2005-2006, Lost 2005-2008, Ugly Betty 2006-2007, Person of Interest 2011-2013, Under the Dome 2014-2015. Jeff Hephner/Edmund et Zalman Drake acteur amĂ©ricain nĂ© Jeffrey Lane Hephner. On l’a vu dans les sĂ©ries Newport Beach 2005, Docteur House 2008, Chicago Fire 2013, Chicago Med 2016. Absence de Ruben Santiago-Hudson. Retour Ă  l'index 13. LE RETOUR DU PIRATE RETURN OF THE KING ScĂ©nario Will Beall RĂ©alisation Tom Wright RĂ©sumĂ© Un ancien policier contacte Kate Beckett pour lui parler du meurtre de sa mĂšre mais il est abattu devant elle. Critique Il y a deux catĂ©gories d’épisodes excellents dans Castle ceux qui poussent l’humour au plus loin en pastichant les films et sĂ©ries de genre et ceux qui sont des Ɠuvres au noir. Cet Ă©pisode est de la seconde catĂ©gorie et de la meilleure eau. Exceptionnellement, il ne dĂ©bute pas par la dĂ©couverte d’un corps ; ce qui est dĂ©jĂ  une indication que ce n’est pas un Ă©pisode ordinaire. John Raglan est mourant et veut tout raconter Ă  Beckett venue en compagnie de Castle mais il est tuĂ©. Il a tout de mĂȘme eu le temps d’apporter un Ă©lĂ©ment nouveau qui, dans un premier temps, complexifie l’histoire. A rebours de l’épisode type, aucune des personnes interrogĂ©es n’est innocente Ă  un degrĂ© ou Ă  un autre mais toute sont des piĂšces d’un sinistre puzzle qui prend sens dans une Ă©poque pas si lointaine oĂč New York vivait sous la coupe de la Mafia. Presque tous les interrogatoires sont des confrontations ; celle avec Vulcan Simmons est la plus violente psychologiquement. Jonathan Adam est prodigieux dans l’incarnation d’un vĂ©ritable serpent, malveillant, Ă  la fausse Ă©lĂ©gance, mais fin renard et sachant pousser Ă  bout Kate Beckett. Sans faute de Stana Katic qui fait ressentir toutes les Ă©motions par lesquelles passent son personnage. Il faut la voir complĂštement livide par exemple. On est avec elle du dĂ©but Ă  la fin sans la lĂącher et on apprĂ©cie que Richard Castle vienne la soutenir. Le romancier, Ă  qui sa mĂšre a demandĂ© d’ĂȘtre honnĂȘte sur la raison qui le fait aller au poste de police tous les jours, ne se dĂ©robe pas. Il apportera une aide importante et il sera dĂ©terminant dans le final Ă©prouvant. Le grand mĂ©rite de cet Ă©pisode est de replacer un fait – le meurtre de Johanna Beckett – dans un contexte plus large ; lui donnant une profondeur et une consistance et partant un intĂ©rĂȘt. IntĂ©rĂȘt renouvelĂ© puisque l’épisode ne rĂ©sout pas le crime originel tout en faisant avancer l’histoire gĂ©nĂ©rale. Les nouveaux personnages impliquĂ©s sont importants chacun Ă  leur maniĂšre, ce qui construit une narration riche et passionnante Ă  suivre et qui rend crĂ©dible la prĂ©sence du dragon » ; le puissant commanditaire in fine. Avec une rĂ©alisation alerte qui joue Ă  fond la carte du mouvement, tout en rĂ©ussissant Ă  placer de courts mais prĂ©cieux moments plus intimes, c’est un des sommets de la saison. Anecdotes Jonathan Adam/Vulcan Simmons acteur amĂ©ricain, trĂšs peu de films Ă  son actif mais plusieurs sĂ©ries Bones, Nikita, NCIS Los Angeles. Max Martini/Hal Lockwood acteur amĂ©ricain prĂ©sent sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, on a pu le voir dans Il faut sauver le soldat Ryan 1998, Colombiana 2011, Captain Phillips 2013, Cinquante nuances de Grey 2015, Cinquante nuances plus sombres 2017. A la tĂ©lĂ©vision Le CamĂ©lĂ©on 1997, Les Experts 2002, Les Experts Miami 2003, The Unit 2006-2009, Mentalist 2012. Absence de Molly C. Quinn et de Tamala Jones. Retour Ă  l'index 14. PANDORA'S BOX, PART 2 INÉDIT EN FRANCE ScĂ©nario Alexi Hawley RĂ©alisation Émile Levisetti RĂ©sumĂ© Castle et Beckett enquĂȘtent sur la mort d’un ancien gagnant de la loterie. Critique Un Ă©pisode sympathique mais un peu banal. Le thĂšme de l’argent ne fait pas le bonheur » est par trop clichĂ© pour ĂȘtre un moteur d’intrigue satisfaisant. De fait, si l’histoire se suit sans dĂ©plaisir et avec un certain nombre de rebondissements intĂ©ressants voire amusants, elle n’a pas d’élĂ©ments de fantaisie qui font le sel de cette sĂ©rie. Elle reprend un certain nombre de clichĂ©s enfant toxico, passĂ© qui ne passe pas ou de figures rituelles dealer jouisseur, gagnant qui culpabilise, majordome guindĂ©. Il y a cependant un bon rebondissement pour relancer l’intrigue dans la derniĂšre partie de l’épisode, ce qui donne un coupable convainquant et qu’on avait trop facilement laissĂ© passer. On apprĂ©ciera aussi l’astuce de Castle pour rĂ©soudre l’énigme. Le fil rouge de ce que ferait les personnages principaux avec le gros lot est plaisant mais sans plus. Sauf le final qui est rĂ©ellement touchant parce qu’il concerne nos hĂ©ros. L’intrigue secondaire du jour concerne Martha dĂ©semparĂ©e par l’hĂ©ritage fabuleux que lui a laissĂ© Chet. Il est agrĂ©able que ce soit Beckett qui lui souffle le moyen d’en user sans mal agir et sans remords. Anecdotes Pour Castle, le coupable c’est le majordome ! Un classique du roman policier dont Chapeau melon avait su faire son miel Les espions font le service. La richesse ne fait qu’accentuer tous les aspects de notre personnalitĂ© » philosophe Castle
qui avoue que c’est son cĂŽtĂ© enfantin qui en a profitĂ©. Castle s’est achetĂ© un cratĂšre de la Lune ! Depuis le traitĂ© sur l’espace de 1967, la Lune est considĂ©rĂ©e comme un espace international comme les mers. En revanche, l’appropriation dans des buts commerciaux et Ă©conomiques reste juridiquement floue. Ned Bellamy/Logan Meech acteur amĂ©ricain, vu dans Les enquĂȘtes de Remington Steele 1986, Arabesque 1993, Les Experts Miami 2004, The Unit 2006-2007, Terminator les chroniques de Sarah Connors 2008-2009, Treme 2011-2013, Resurrection 2014.il a aussi jouĂ© au cinĂ©ma Ed Wood 1994, Dans la peau de John Malkovitch 1999, Saw 2004, Twilight chapitre I-Fascination 2008, Django Unchained 2012. Retour Ă  l'index 15. TERMINUS END OF THE LINE ScĂ©nario Moira Kirland RĂ©alisation John Terlesky RĂ©sumĂ© La mort de l’épouse d’un vieil ami de Richard Castle provoque une crise avec Kate Beckett. Critique Moira Kirland a brillamment mis en forme cette idĂ©e gĂ©niale que de mettre Ă  l’épreuve la soliditĂ© du Caskett » sur un autre terrain que celui des sentiments ; en plaçant cette opposition sur le terrain qui les rĂ©unit le crime. La victime Ă©tait l’épouse de Damian Weslake, ami de Castle. Les explications que donne celui-ci Ă  sa dĂ©fense acharnĂ©e sont trĂšs convaincantes ; en plus, Nathan Fillion donne beaucoup de chaleur Ă  celles-ci. L’acteur est impeccable, tant dans son obstruction initiale que dans son repentir et sa soif de justice. Écoute ton cƓur » lui dit Martha, toujours de bon conseil. Le scĂ©nario est vĂ©ritablement habile puisqu’il charge Damian mais indirectement. L’élĂ©ment le plus lourd Ă©tant la coĂŻncidence » entre ce crime et la mort du pĂšre de Damian, 20 ans auparavant. Or, que dit-on des coĂŻncidences dans les sĂ©ries policiĂšres ? La sĂ©rie joue sur ses habitudes, comme le bon » suspect initial mais innocent. Le fait qu’il soit relativement vite expĂ©diĂ© signifie que le scĂ©nario va appuyer ailleurs et, de fait, il multiplie les suspects. Ils sont relativement bien dessinĂ©s mĂȘme si un peu schĂ©matiques. Par contre, Jason Wiles n’est pas tout Ă  fait le bon choix pour Damian. EmpruntĂ©, peu Ă  l’aise et sans beaucoup d’expression, il ne crĂ©e que partiellement une connexion avec Nathan Fillion. Mais il y a beaucoup de rebondissements, tous crĂ©dibles et la rivalitĂ© entre Castle et Beckett rajoute un allant et pas mal de suspense. L’enquĂȘte Ă  double hĂ©lice accouche d’une double rĂ©solution absolument stupĂ©fiante et d’un final doux-amer. Anecdotes Chez les riches, les meurtres sont toujours bizarres » affirme Esposito L’épisode se passe aux alentours de la Saint Valentin. Alicia Coppola/Amber Patinelli actrice amĂ©ricaine diplĂŽmĂ©e d’anthropologie et ancien mannequin n’a aucun lien de parentĂ© avec Francis Ford Coppola. Vue au cinĂ©ma dans Benjamin Gates et le trĂ©sor des Templiers 2008 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision, notamment Another World 1991-1993, Trinity 1998-1999, Cold Feet 1999-2000, JAG 2003, Preuves Ă  l’appui 2003-2005, NCIS 2004-2005, 3 Ă©pisodes, Mon oncle Charlie 2005-2013, NCIS Los Angeles 2010, 2015, Esprits criminels 2014, Shameless 2016. Tom Irwing/Simon Campbell acteur amĂ©ricain, vu dans les sĂ©ries Angela, 15 ans 1998-1999, Les Experts 2002, Related 2005-2006, Saving Grace 2007-2010, Grey’s Anatomy 2010-2011, Devious Maids 2013-2016. Jason Wiles/Damian Westlake acteur amĂ©ricain, surtout actif Ă  la tĂ©lĂ©vision New York 911 1999-2005, American Wives 2007, Esprits criminels 2010, Scream 2015. Absence de Tamala Jones. Retour Ă  l'index 16. ENVERS ET CONTRE TOUT THE LAST STAND ScĂ©nario David Amann RĂ©alisation Rob Bowman RĂ©sumĂ© Croyant enquĂȘter sur la mort d’un simple chauffeur de taxi, Castle et Beckett se retrouvent Ă  chercher une arme de destruction massive ! Critique L’excellent Ă©pisode par nature partir d’un fait banal et amener doucement Ă  quelque chose de beaucoup plus gros, mettre de l’humour au dĂ©part puis le rĂ©duire progressivement tout en faisant monter la pression, doubler l’enquĂȘte habituelle du soupçon de la manipulation, et vous obtenez 40 minutes quasiment sans faute qui vous scotchent Ă  votre fauteuil. D’entrĂ©e de jeu, Rob Bowman – sĂ»rement le meilleur rĂ©alisateur de la sĂ©rie et un trĂšs bon rĂ©alisateur tout court – installe une tension, un rythme rapide marquĂ© par une musique forte, qui scande les secondes et que l’on retrouvera plus tard. Tout commence donc par la mort d’Amir, un chauffeur de taxi dans un entrepĂŽt abandonnĂ©. Ainsi que le souligne Lanie, tout pourrait faire paraĂźtre Ă  un vol qui aurait mal tournĂ© mais pourquoi avoir brisĂ© les doigts du dĂ©funt ? David Amann, une des meilleures plumes du staff, nous invite ainsi Ă  ne pas prendre ce que nous allons voir comme allant de soi, plus que d’habitude. La prĂ©sence d’un diplomate syrien semble convenue mais c’est efficace pour troubler l’onde et cela nous vaut l’habituelle mais toujours rĂ©jouissante thĂ©orie de Castle ! Lequel devant un garde-meuble nous rĂ©galera une derniĂšre fois d’une rĂ©fĂ©rence cinĂ©matographique amusante. Une derniĂšre fois parce que voilĂ  que des traces de radioactivitĂ© sont dĂ©tectĂ©es. Avant que l’enquĂȘte n’atteigne un climax de tension, le scĂ©nario s’est accordĂ© une pause pour que Beckett Ă©voque ses Ă©tats d’ñme, dise son amertume devant la tournure de sa vie amoureuse et trace le portrait du compagnon idĂ©al. IntĂ©ressant que, sur ce passage, Nathan Fillion n’ait aucune ligne de texte. L’arrivĂ©e de Mark Fallon, de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure, n’apaise pas vraiment les esprits ; d’autant qu’Adrian Pasdar est diablement convainquant en homme d’autoritĂ©. L’enquĂȘte suit un rythme trĂ©pidant car il y a urgence et ce moteur, pour ĂȘtre classique, n’en reste pas moins efficace. Tout comme le procĂ©dĂ© un brin Ă©culĂ© d’éjecter les hĂ©ros de l’enquĂȘte, histoire de dramatiser encore un peu les enjeux. Alors, certes, du coup, il n’y a plus de surprise dĂ©sormais mais cela n’enlĂšve rien Ă  la qualitĂ© de l’ensemble car David Amann a su doser les rĂ©vĂ©lations, amener chaque Ă©lĂ©ment Ă  temps et s’il ne surprend pas, c’est qu’il avait gardĂ© une terrible carte dans son jeu qu’il abat Ă  la derniĂšre minute nous laissant tĂ©tanisĂ© ! Anecdotes Cet Ă©pisode et le suivant forment un double Ă©pisode. Alon Moni Aboutboul/Fariq Yusef acteur israĂ©lien, vu au cinĂ©ma dans Rambo 3 1988, Munich 2005, The Dark Knight Rises 2012, La chute de Londres 2016. Il travaille aussi pour la tĂ©lĂ©vision NCIS 2010, Fringe 2011, NCIS Los Angeles 2013, The Blacklist 2014, The Leftovers 2015. Lochlyn Munro/Kevin McCann acteur canadien, vu dans Highlander 1994, JAG 1999, Monk 2004, HawaĂŻ Five-0 2012, Rizzoli & Isles 2015. Au cinĂ©ma, dans Dracula 2001 2000, Freddy contre Jason 2003, Assaut sur Wall Street 2013, A la poursuite de demain 2015. Adrian Pasdar/agent Mark Fallon acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Top Gun 1986, Aux frontiĂšres de l’aube 1987, L’impasse 1993 mais surtout Ă  la tĂ©lĂ©vision Profit 1996-1997, Les Chemins de l’étrange 2000-2002, Amy 2003-2005, Heroes 2006-2010, The Lying Game 2011, Agents of SHIELD 2014, Colony 2016. Retour Ă  l'index 17. RAPIDE, SILENCIEUX, MORTEL SWIFT, SILENT, DEADLY ScĂ©nario Andrew W. Marlowe RĂ©alisation Bill Roe RĂ©sumĂ© Les enquĂȘteurs n’ont que quelques heures pour dĂ©couvrir la bombe. Critique La surprise ne joue plus ici puisque le spectateur sait quels sont les tenants et les aboutissants mais le scĂ©nario d’Andrew W. Marlowe sait parfaitement user du contre-la-montre, gĂ©rer la tension et garder un peu de temps pour ses personnages. La rĂ©alisation est sans faute. L’orchestration est cependant moins prĂ©sente et moins signifiante que pour le premier volet. Tout le dĂ©part de l’épisode jusqu’au gĂ©nĂ©rique se joue sur trois fronts qui se renforcent mutuellement gĂ©nĂ©rant un effet d’angoisse croissant Castle et Beckett se congelant Ă  petit feu, Martha et Alexis rentrĂ©es inopinĂ©ment et se demandant oĂč est Richard, les enquĂȘteurs Ă  cran ayant autre chose Ă  faire que les chercher. Évidemment que notre couple prĂ©fĂ©rĂ© s’en sortira mais, par un coup de vice dont on aurait pourtant pu s’attendre de la part de Marlowe, le Caskett » subit un coup d’arrĂȘt. Castle va vĂ©ritablement ĂȘtre le moteur de tout l’épisode. Ce sont ses intuitions, ses suggestions qui vont rĂ©ellement permettre Ă  l’enquĂȘte de progresser. Du grand Nathan Fillion. Pourtant, Mark Fallon ne passe pas au second plan grĂące Ă  l’énergie que met Adrian Pasdar dans son personnage. Il ne le rend vraiment pas sympathique mais c’est parfaitement voulu et pleinement rĂ©alisĂ©. Juste une anecdote glissĂ©e par Ryan Ă©clairera sur les motivations de l’agent Fallon. AprĂšs la sĂ©quence Dana Delany en saison 2, c’est une autre sĂ©quence de haut vol que s’offre la sĂ©rie avec Adrian Pasdar. C’est moins chaleureux mais, du moins, c’est complĂštement diffĂ©rent et pas moins intĂ©ressant. Coup de gĂ©nie du scĂ©nariste que la mĂ©thode Castle » qui sauve New York ! C’est Ă  peine croyable mais c’est tellement bon !! Anecdotes GĂ©nĂ©rique diffĂ©rent il est bleu glacier et l’orchestration n’est pas la mĂȘme. On est programmĂ© par la peur » Ă©nonce Beckett Approximativement au 3/4 de l’épisode, Esposito cite deux noms, Evan Bauer et Jack Cochran ; en prenant le nom du premier et le prĂ©nom du second, il est possible d'obtenir Jack Bauer, le personnage principal de 24 heures chrono. Cochran est sans doute une rĂ©fĂ©rence Ă  Robert Cochran, co-crĂ©ateur de la sĂ©rie avec Joel Surnow. Quant Ă  Evan peut ĂȘtre une rĂ©fĂ©rence Ă  Evan Katz, scĂ©nariste/executive producer durant toute la sĂ©rie 24 heures chrono, et co-crĂ©ateur avec Manny Coto du spin-off 24 Legacy. Absence de Tamala Jones. Retour Ă  l'index 18. UN PASSÉ ENCOMBRANT SLAY THE DRAGON ScĂ©nario Elisabeth Davis RĂ©alisation David M. Barrett RĂ©sumĂ© Castle et Beckett enquĂȘtent dans le monde impitoyable du soap-opera. Critique Une fois encore, Castle se paye un genre et c’est le soap qui trinque. L’épisode est amusant, surjouĂ© Ă©videmment mais il aurait pu ĂȘtre meilleur cependant. Les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments donnent plus l’impression d’ĂȘtre juxtaposĂ©s que rĂ©ellement mĂȘlĂ©s. On passe donc de l’un Ă  l’autre sans vrai lien. L’écriture d’un soap a peut-ĂȘtre dĂ©teint sur Elisabeth Davis. En tout cas, on rit pas mal. La mort de la victime est dĂ©jĂ  une satire en soi c’est un auteur ! L’effet miroir joue et on savoure d’autant que Castle et Beckett la prolonge d’une certaine façon. NĂ©anmoins, ensuite, c’est un dĂ©roulement beaucoup plus classique qui survient mĂȘme si les interrogatoires des comĂ©diens sont trĂšs cocasses. TrĂšs drĂŽles certes mais on a quand mĂȘme connu plus dĂ©sopilant. Elisabeth Davis s’amuse Ă  doter tous les suspects d’alibis et on sourit devant la perplexitĂ© croissante des enquĂȘteurs. Le problĂšme c’est que quand Castle trouve la solution, l’impression laissĂ© c’est qu’elle sort de nulle part. On aura une derniĂšre occasion de sourire avec la scĂšne Ă©crite par le romancier pour le soap. Heureusement, les divas vont sauver le mĂ©diocre pour le tirer vers le mieux. Susan Sullivan se dĂ©chaĂźne dans cet Ă©pisode qui a dĂ» lui rappeler des souvenirs ! Martha est littĂ©ralement dans son Ă©lĂ©ment puisqu’elle a jouĂ© dans ce soap
trente ans avant ! Elle veut se la jouer agent infiltrĂ© » et c’est vraiment trĂšs drĂŽle. Surtout dans deux moments ne paraissant pas du tout ĂȘtre ce qu’ils sont. LĂ , on est pliĂ© et la complicitĂ© entre Susan Sullivan et Nathan Fillion est exquise. Et puis il y a Jane Seymour, en invitĂ© de luxe. L’actrice surjoue une grande partie du temps elle incarne la mĂšre de la victime et il ne faut pas rater le moment oĂč elle est amenĂ©e au poste mais, quand son personnage est fermement interrogĂ© par les enquĂȘteurs, elle se pose et nous montre, Ă  nous et Ă  Castle et Beckett, ce que c’est que le talent. On n’ira pas jusqu’à brĂ»ler un cierge mais, dans le contexte de cet Ă©pisode, Jane Seymour Ă©tait l’actrice qu’il fallait et elle ne se rate pas, nous faisant bien rire alors que son personnage n’a rien de reluisant ! Anecdotes Absence de Ruben Santiago-Hudson Castle affirme qu’une machine Ă  dĂ©rĂ©gler le climat a Ă©tĂ© imaginĂ©e dans un soap. Lequel est imaginaire mais la machine a Ă©tĂ© imaginĂ©, elle, dans le film Chapeau melon et bottes de cuir ! ScĂšne rarissime Castle appelle Beckett Katherine » mais c’était pour se moquer. Tina Majorino/Reese Harlan actrice amĂ©ricaine, de son nom complet Harmony Olivia Tina Majorino, elle travaille essentiellement pour la tĂ©lĂ©vision Veronica Mars 2004-2007, Big Love 2006-2010, Bones 3 Ă©pisodes, 2010-2011, Legends 2014. Jane Seymour/Gloria Chambers nĂ©e Joyce Frankenberg, cette actrice britannique a Ă©tĂ© naturalisĂ©e amĂ©ricaine en 2005. Elle dĂ©bute avec Ah ! Dieu ! que la guerre est jolie ! 1969 de Richard Attenborough, qui deviendra son beau-pĂšre entre 1971 et 1973 mais c’est son rĂŽle de James Bond Girl dans Vivre et laisser mourir Solitaire en 1973 qui la fait connaĂźtre. Elle jouera ensuite notamment dans La RĂ©volution française 1989 ou Serial noceurs 2005 mais c’est la tĂ©lĂ©vision qui lui donne ses principaux rĂŽles, en particulier Docteur Quinn, femme mĂ©decin 1993-1998. Elle a aussi jouĂ© dans les sĂ©ries Smallville 2004-2005, Miss Marple 2007, Franklin et Bash 2012-2014, Jane the Virgin 2015. ÉlevĂ©e officier dans l’Ordre de l’Empire britannique en 2000. Retour Ă  l'index 19. ANTIDOTE QUID PRO QUO ScĂ©nario Terence Paul Winter RĂ©alisation Jeff Blockner RĂ©sumĂ© Un jurĂ© s’effondre en plein procĂšs il a Ă©tĂ© empoisonnĂ© ! Critique Un honnĂȘte Ă©pisode mĂȘme s’il n’a rien de particuliĂšrement original. Son erreur est de ne pas se moquer du genre judiciaire et de l’aborder de façon trop sĂ©rieuse. Il est cependant assez bien Ă©crit pour se suivre plaisamment. L’épisode se base sur l’aphorisme bien connu A qui profite le crime ? ». En l’occurrence Ă  l’accusĂ©. Le scĂ©nario est assez habile pour ne pas l’écarter de la liste des suspects mais un autre aphorisme veut que le doute lui profite aussi. L’accusĂ© innocent, c’est un clichĂ© des sĂ©ries et films judiciaires et, sur ce plan, Castle n’innove absolument pas mais, surtout, ne propose pas une fantaisie qui donnerait un second degrĂ© Ă  l’épisode. A la place, c’est une enquĂȘte sĂ©rieuse mais banale qui nous est proposĂ©e. Par contre, on apprĂ©ciera que le personnage de Montgomery soit mis en avant. VoilĂ  un policier consciencieux mis sous pression par le procureur en personne ; difficile de bien faire son mĂ©tier quand l’affaire concerne un procĂšs mĂ©diatisĂ©. C’est grĂące Ă  sa tĂ©nacitĂ©, et au soutien sans faille qu’il apporte Ă  Beckett, que l’affaire sera rĂ©solue. Ruben Santiago-Hudson campe solidement son rĂŽle. Il y a une intrigue secondaire dans cet Ă©pisode autour d’un secret d’Alexis et d’une mĂ©thode peu scrupuleuse de son pĂšre pour savoir ce que fait sa fille. Amusant mĂȘme si c’est une redite destinĂ©e Ă  nous faire comprendre la fonciĂšre honnĂȘtetĂ© de la jeune fille. Heureusement, la bonne composition de Molly C. Quinn permet Ă  Alexis d’échapper au clichĂ© de la bonne fille un peu bĂȘta. On aura aussi apprĂ©ciĂ© comment elle remet son pĂšre en place mais, ça aussi c’est une redite. Dommage. Anecdotes Le titre original de cet Ă©pisode est un jeu de mot avec la sĂ©rie Law and Order connue en France sous le nom New York, police judiciaire. Bruce Davison/Louis Arnacki acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Fureur apache 1972, Six degrĂ©s de sĂ©paration 1993, X-Men 2000, 2002, Le maĂźtre du jeu 2003. Il a tournĂ© aussi pour la tĂ©lĂ©vision Les contes de la crypte 1995, Triangle 2005, Les aventures de Flynn Carson le secret de la coupe maudite 2008. Retour Ă  l'index 20. UN MENTOR TRÈS SPÉCIAL NOLA CONFIDENTIAL ScĂ©nario Scott Williams RĂ©alisation Steve Boyum RĂ©sumĂ© Le corps d’un journaliste est retrouvĂ© dans le four d’une pizzĂ©ria. Critique VoilĂ  un Ă©pisode de Castle comme on les aime, plein d’humour mais un humour au service d’une solide enquĂȘte policiĂšre. Avant le gĂ©nĂ©rique donc en moins de dix minutes, le spectateur a eu deux grands Ă©clats de rire ! Rien que les noms des quatre pizzaiolos en guerre sont des bijoux de drĂŽlerie sans oublier les coups pendables qu’ils se sont faits entre eux ! MĂȘme Lanie pour une fois sacrifie Ă  l’humour noir !! La thĂ©orie fumeuse de Castle est aussi brĂšve qu’hilarante. L’identitĂ© de la victime, Gordon Burns, journaliste dĂ©chu, lance vĂ©ritablement l’histoire. Une histoire simple puisqu’elle part de la guerre des pizzas » pour aboutir Ă  un trafic de drogue. Simple mais en aucun cas linĂ©aire. Chacun des suspects pourrait ĂȘtre liĂ© au crime et au trafic mais leurs interrogatoires distillent Ă©galement de petites pastilles d’humour. Faire rire en instruisant le spectateur ; c’est bien jouĂ©. L’enquĂȘte rebondit avec la dĂ©couverte de Monica Wyatt, une ex de la victime. Liz Vassey apporte la gravitĂ© et la tendresse appropriĂ©e faisant un joli contraste avec les hommes jusqu’alors prĂ©sentĂ© qui avaient tous un cĂŽtĂ© ridicule ou pathĂ©tique. Poursuivre l’enquĂȘte va permettre de traquer la Baleine Blanche » de Burns en lien avec un Ă©pisode traumatisant de son passĂ©. VoilĂ  l’élĂ©ment tragique qui densifie le fond de l’épisode. TrĂšs apprĂ©ciable aussi la rĂ©vĂ©rence, trĂšs dans l’ADN de la sĂ©rie, au film noir » et que ce soit Boggie » qui apporte un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant est un bel hommage. Le fin mot de l’histoire, il revient Ă  Castle, grand amateur du genre. L’intrigue secondaire du jour, liĂ©e Ă  Alexis, est diffĂ©rente des habituelles par sa gravitĂ©. L’adolescente vit trĂšs mal un coup qu’on lui a fait et ne comprend pas bien pourquoi elle rĂ©agit comme elle le fait. Molly C. Quinn est ici particuliĂšrement convaincante et la connexion avec Nathan Fillion toujours aussi limpide. Les deux acteurs rĂ©alisent un sans-faute dans cette partition et il est bien vu de ne pas dresser de l’ñge ingrat » un portrait caricatural mais bien nuancĂ©. Anecdotes Castle a Ă©crit Ciel de cendres ». En 2003, Ryan Ă©tait dans la brigade des stups. La Baleine blanche » fait Ă©videmment rĂ©fĂ©rence Ă  Moby Dick, mĂ©taphore de l’obsession destructrice, d’aprĂšs le roman Ă©ponyme d’Herman Melville. Il y a plusieurs rĂ©fĂ©rences dans l’épisode. Gary Basaraba/Ralph Carbone acteur canadien, vu au cinĂ©ma dans La derniĂšre tentation du Christ 1988, Striptease 1996, Suburbicon 2017 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Brooklyn South 1997-1998, Boomtown 2002-2003, Person of Interest 2013-2014, NCIS Nouvelle-OrlĂ©ans 2016. Peter Onorati/Sal Malavolta acteur amĂ©ricain, surtout actif Ă  la tĂ©lĂ©vision Walker, Texas Ranger 2000, Mes plus belles annĂ©es 2002-2004, Ghost Whisperer 2007, Desperate Housewifes 2009. Liz Vassey/Monica Wyatt actrice amĂ©ricaine, elle tourne principalement pour la tĂ©lĂ©vision La Force du destin 1990-1992, Code Quantum 1991, 1993, Star Trek la nouvelle gĂ©nĂ©ration 1992, Urgences 1994, Dharma et Greg 2000, Tru Calling 2005, Les Experts 2005-2010, La diva du divan 2011-2012. Retour Ă  l'index 21. REPRÉSAILLES KREWE ScĂ©nario Matt Pyken RĂ©alisation Paul Holahan RĂ©sumĂ© Un champion de natation est retrouvĂ© mort noyĂ©. ParallĂšlement, Castle s’agace de voir un autre auteur s’intĂ©resser Ă  Beckett. Critique Episode un peu ambivalent. Son intrigue principale ne casse pas trois pattes Ă  un canard mais elle est tout de mĂȘme suffisamment bien Ă©crite pour rester intĂ©ressante. Par contre, une fois n’est pas coutume, l’intrigue secondaire concerne Richard Castle lui-mĂȘme ! Ces deux segments tendent Ă  se renforcer mutuellement, ce qui est une rĂ©ussite, et sauve l’épisode. Lequel commençait mal avec cette histoire d’un nageur venu d’un milieu modeste, dĂ©sargentĂ© et qui devient un potentiel champion. La question usuelle du D’oĂč vient l’argent ? » n’est nĂ©anmoins pas mal exploitĂ©e puisqu’elle permet de dĂ©velopper l’environnement de la victime, fournissant ainsi la crĂ©dibilitĂ© du mobile du meurtre lorsque les enquĂȘteurs l’auront trouvĂ©. Le dopage dans le sport est aussi devenu un clichĂ© de la sĂ©rie policiĂšre. C’est dommage d’y avoir sacrifiĂ©. Tout cela va dĂ©boucher sur la rĂ©solution du crime grĂące à
Michael Connelly ! Le cĂ©lĂšbre auteur de polars participe Ă  la traditionnelle soirĂ©e poker chez Castle avec Dennis Lehanne et c’est lui qui pose la question qui va renverser la table et relancer l’intrigue. Cette sĂ©ance prend place dans l’intrigue secondaire autour d’Alex Conrad, auteur de polar dĂ©butant qui a pour mentor Richard Castle. Sauf que Castle Richard prend ombrage de l’intĂ©rĂȘt de Conrad pour Beckett. La jalousie du romancier est aussi comique que sincĂšre et Nathan Fillion joue toute la gamme colĂšre froide, mĂ©chancetĂ© de gamin, homme sensĂ© obligĂ© de reconnaĂźtre sa mesquinerie. Le plus beau, c’est l’aveu qu’il fait Ă  Beckett qui lui adresse la plus belle des rĂ©ponses. Anecdotes Justin Bruenig/Rob Tredwyck acteur amĂ©ricain, surtout vu Ă  la tĂ©lĂ©vision La force du destin 2003-2011, Les Experts Miami 2008, Knight Rider 2008-2009, Ringer 2011-2012, Grey’s Anatomy 2013-2014, Les Experts Cyber 2015. Erik Palladino/coach Rome acteur amĂ©ricain, vu Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Murphy Brown 1996-1997, Urgences 1999-2001, Les Experts 2006, Championnes Ă  tout prix 2009-2010, NCIS Los Angeles 2012-2013, Suits 2015. Brendan Hines/Alex Conrad acteur et chanteur amĂ©ricain, vu dans les sĂ©ries Lie to me 2009-2011 et Scorpion 2015. Josie Loren/Bridget McManus nĂ©e Josie Lopez, cette actrice amĂ©ricaine d’origine cubaine tourne surtout part la tĂ©lĂ©vision Veronica Mars 2006, Championnes Ă  tout prix 2009-2012, Mentalist 2014-2015. QuatriĂšme rĂ©union poker entre Castle et ses pairs. Retour Ă  l'index 22. AIE FOI EN LA PAROLE KNOCKOUT ScĂ©nario Alexi Hawley RĂ©alisation John Terlesky RĂ©sumĂ© Mike Royce, le mentor de Beckett, est assassinĂ©. Pour retrouver le meurtrier, elle n’hĂ©site pas Ă  aller jusqu’à Los Angeles. Critique Un Ă©pisode plutĂŽt dur sur le thĂšme bien connu de la vengeance et de la justice. Classique mais bien fait et Nathan Fillion assure la part d’humour. Classique aussi que le policier trop » impliquĂ© refuse de lĂącher. Beckett doit aller Ă  Los Angeles car le tueur prĂ©sumĂ© – un certain Ganz - n’a fait qu’un saut Ă  New York. La sĂ©rie s’offre cependant son originalitĂ© grĂące Ă  Richard Castle. L’arrivĂ©e discrĂšte » de nos duettistes dans la CitĂ© des Anges puis la brĂšve mais hilarante sĂ©quence Ă  l’hĂŽtel sont des moments de lĂ©gĂšretĂ© bienvenus. Classique aussi cette enquĂȘte en jouant au chat et Ă  la souris avec la police locale mais, lĂ  encore, la Castle touch », c’est le tournage de Vague de chaleur dĂ©calĂ©, trĂšs drĂŽle et trĂšs utile aussi ! Par contre, le coup de la balle qui fond, c’est beaucoup plus original ! On ne manquera pas non plus l’entrĂ©e en scĂšne ultra-sexy de Beckett essayant de piĂ©ger Ganz. L’épisode vaut surtout son pesant de cacahuĂštes pour sa place dans le Caskett ». Les deux hĂ©ros ne sont pas dans les positions habituelles ; ils sont dans une autre ville superbes extĂ©rieurs ; l’hĂŽtel de Ganz a un petit cĂŽtĂ© Les Experts Miami et sans tout ce qui fait leur quotidien. Lorsqu’ils parlent ensembles, le soir, Ă  l’hĂŽtel, ils le font Ă  cƓur ouvert et on sent que les deux personnages sont sur la corde raide. Tant Nathan Fillion que Stana Katic laissent entrapercevoir la tension qui habitent Castle et Beckett. Le temps paraĂźt suspendu, hĂ©sitant. Anecdotes Dominic Purcell/Russell Ganz acteur anglo-australien, on a pu le voir au cinĂ©ma dans Mission Impossible 2 2000, Blade Trinity 2004 mais surtout Ă  la tĂ©lĂ©vision John Doe 2003, Prison Break 2005-2009, The Flash 2014. Sweeney/Kyle Seeger Daniel Bernard Sweeney, acteur amĂ©ricain, vu dans Les coulisses du pouvoir 1986, Sons 1989, Visiteurs extraterrestres 1993, Chiraq 2015. A la tĂ©lĂ©vision, Docteur House 2006, The Event 2010. Jason George/Charles Kelvin acteur amĂ©ricain, surtout vu Ă  la tĂ©lĂ©vision Roswell 2000, Stargate SG-1 2005-2006, Les MystĂšres d’Eatswick 2009-2010, Grey’s Anatomy depuis 2010, Mistresses 2013-2016. Absence de Susan Sullivan et Molly C. Quinn. Retour Ă  l'index 23. CHANTIER À HAUT RISQUE DOWN THE RABBIT HOLE ScĂ©nario Terri Edda Miller RĂ©alisation John Bleckner RĂ©sumĂ© La mort d’une candidate amĂšne Castle et Beckett dans le monde glamour des concours de beautĂ© Critique Joli Ă©pisode qui se moque des concours de beautĂ© en reprenant tous les codes mais avec le regard moqueur de la sĂ©rie. C’est un peu meurtre chez Miss DĂ©tective dont on retrouve un certain nombre de marqueurs comme le photographe Ă  la rĂ©putation sulfureuse, l’organisatrice du concours qui ne jure que par lui, le prĂ©sentateur star, le conseiller effĂ©minĂ©. Les portraits de tous ceux qui gravitent autour du concours n’a rien de reluisant ! Classique et un peu facile. On pense aussi Ă  cet Ă©pisode de Castle, L’enfer de la mode » 2-3 oĂč les projecteurs diffusaient une lumiĂšre crue sur le monde du mannequinat. NĂ©anmoins, l’épisode est plus que cela. A partir du moment oĂč une candidate – une blonde un peu bĂȘte et mĂ©chante – donne aux enquĂȘteurs le violon qui servait Ă  la victime pour son numĂ©ro, elle leur remet Ă©galement – selon elle – le mobile du meurtre » ; Ă  savoir des photos de nus. Photos que l’on pourra voir, ce qui n’est pas si frĂ©quent tout de mĂȘme ! Qui dit photo de nu pour une future Miss dit chantage dit aussi photographe. C’est en examinant soigneusement la photo – mais que » la photo – que Castle trouve le dĂ©tail qui relance l’intrigue et l’éloigne du copier-coller et c’est grĂące Ă  Beckett que l’écrivain aura la rĂ©vĂ©lation. L’épisode comprend deux intrigues secondaires. La moins importante tient dans le choix du cadeau Ă  sa femme par Montgomery pour fĂȘter 30 ans de mariage. C’est Castle qui lui suggĂšre ledit cadeau. Mais, plus fort, il y a l’histoire entre Alexis et Ashley. Les deux adolescents s’apprĂȘtent Ă  quitter le lycĂ©e et Alexis craint que l’éloignement ne tue leur amour mais aussi elle refuse qu’il fasse un choix en fonction d’elle et non de ce qu’il veut lui pour son avenir. Entre les deux, papa Castle devra jouer les mĂ©diateurs ! C’est tendre et touchant grĂące en partie Ă  la connexion Nathan Fillion-Molly C. Quinn. Anecdotes Michael McKean/Victor Baron acteur amĂ©ricain, il joue sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, on l’a vu dans 1941 1979, Spinal Tab 1984, Jack 1996, JugĂ© coupable 1999. A la tĂ©lĂ©vision, il fut rĂ©current pour X-Files Morris Fletcher, 3 Ă©pisodes, 1998-2002, The Lone Gunmen 2001, Better Call Saul 2015. Sasha Roiz/Bobby Stark acteur israĂ©lo-canadien, vu au cinĂ©ma dans PompĂ©i 2014 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Missing disparu sans laisser de traces 2004, NCIS 2007, Lie to me 2009, Docteur House 2011, Grimm 2011-2017. Teri Polo/Kayla Baron Teresa Elisabeth Polo, actrice et mannequin amĂ©ricaine, vue au cinĂ©ma dans La maison aux esprits 1993, Mon beau-pĂšre et moi 2000 et vue Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Bienvenu en Alaska 1994-1995, Le DamnĂ© 1998-1999, The Practice 2003, Les Experts Miami 2008, The Fosters depuis 2013. Bellamy Young/Candace Ford cette actrice amĂ©ricaine, nĂ©e Amy Maria Young, est principalement connue pour son rĂŽle – magnifique – de Mellie Grant dans Scandal depuis 2012. Elle incarne aussi la compagne d’Hotchner dans Esprits criminels 7 Ă©pisodes 2011-2013. Elle a aussi jouĂ© dans Scrubs 2004-2009. Judith Scott/ Evelyn Montgomery actrice amĂ©ricaine vue dans les sĂ©ries Robocop 1994, Inspecteur Barnaby 1998, X-Files 2000, FBI PortĂ©s Disparus 2003, Dexter 2007, Docteur House 2008, Les Experts Miami 2011. Absence de Tamala Jones remplacĂ©e par Arye Gross. Retour Ă  l'index 24. LA CHUTE POETIC JUSTICE RĂ©sumĂ© Hal Lockwood, l’assassin de la mĂšre de Beckett, s’évade de prison. En se lançant Ă  ses trousses, Kate Beckett provoque une sĂ©rie de drames. Critique Épisode trĂšs noir, trĂšs dur et trĂšs amer ; jamais l’arc Johanna Beckett » n’avait tant ressemblĂ© Ă  la terre brĂ»lĂ©e. Le spectateur profite tout juste quelques minutes de lĂ©gĂšretĂ© avant d’entrer dans la violence. Elle prend tous les visages, physique usage de grenade assourdissante, fusillades et psychologique peur de Jim Beckett de perdre sa fille ; la rencontre de Scott Paulin et de Nathan Fillion est trĂšs Ă©mouvante. Stana Katic est Ă©blouissante, volant la vedette Ă  son partenaire ce qui causera des frictions elle donne Ă  voir un flic qui s’obnubile, un supĂ©rieur qui confond autoritĂ© et autoritarisme mais surtout une femme qui n’écoute plus rien, ni personne. Ce n’est plus une enquĂȘte ; c’est une croisade. Sur l’autel de sa vengeance, Kate Beckett sacrifie Richard Castle. Leur tĂȘte-Ă -tĂȘte, d’abord trĂšs touchant, devient tendu et, Ă  bout – magnifique composition des comĂ©diens incandescents – ils se lancent Ă  la figure quelques vĂ©ritĂ©s blessantes. Cet Ă©pisode met aussi en valeur le capitaine Montgomery et Ruben Santiago-Hudson donne toute sa force Ă  ce personnage secondaire mais si attachant. Tour Ă  tour, il est dur, tendre, complice. Un numĂ©ro trĂšs fort. Il y aura un autre sacrifice. L’enquĂȘte s’est poursuivie et la tĂ©nacitĂ© de Ryan et Esposito a malheureusement payĂ©. Une visite de Lockwood nous l’avait dĂ©jĂ  appris. C’est un moment glaçant. Max Martini est trĂšs convainquant cet homme fait froid dans le dos et quand il sourit, c’est pire encore ! Ce qui rend ce final si fort, c’est que le scĂ©nario ne sacrifie aucunement l’émotion Ă  l’action. Il est impossible de garder les yeux secs jusqu’au bout et surtout pas aprĂšs la derniĂšre rĂ©plique de Nathan Fillion. L’aveu de Castle. Anecdotes Retour de Max Martini Hal Lockwood, Scott Paulin Jim Beckett et Judith Scott Evelyn Montgomery. Retour Ă  l'index

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